Temple of heaven |
Pour notre dernier jour dans la capitale, nous terminons la visite des édifices les plus importants. Direction donc le temple of heaven. Situé dans un parc immense, il se compose de plusieurs petits temples et pagodas. Nous nous attendions à un monument tout en hauteur mais il n’en est rien. Tous sont situés sur de grandes places et sont plus gros que hauts. Nous retrouvons le style architectural et artistique des autres édifices comme la cité interdite et le summer palace. Au final nous sortons un peu déçue malgré un parc qui mérite le coup d’œil et qu’on s’y attarde surtout la partie regroupant des centaines de fleurs et de roses venus du monde entier. Nous ne souhaitons pas terminer sur une notre un peu négative et nous décidons de sortir des sentiers battus pour aller visiter la Drum Tower ou tour du tambour. En fait il existe deux tours : celles de la cloche et celle du tambour. Nous préférons nous concentrer sur celle du tambour. La visite en elle-même est assez courte puisqu’après une série de marches pentues, nous atteignons le haut de la tour avec son panorama sur la ville assez jolie mais pas exceptionnel. A l’intérieur une dizaine de tambours aux mensurations atypiques et datant de quelques siècles attendent d’être joués. C’est justement là que réside tout l’intérêt de la visite : la prestation d’une dizaine de minutes donnés par les maîtres di tambour. Nous devons avouer qu’en plus du son assez impressionnant, il faut une grande force pour arriver à lever et à jouer avec des baguettes pesant quelques kilos et faire résonner ses tambours. Le spectacle est assez original, à l’image du folklore chinois et nous repartons ravis.
La ville fait des efforts au niveau écologique |
Seul bémol, les produits alimentaires dans les magasins (que ce soit le grand supermarché ou le buy buy du coin) sont tous ou presque périmés. Nous hallucinons de trouver des produits périmés depuis plus d’un an. Mais paraît-il que ce n’est pas la date de préemption mais la date de conceptions qui figurent sur les produits. Nous restons sceptiques.
Autre point positif pour l’environnement qui nous a fait halluciner : les vélos, scooters et transports en commun. Ils sont tous ou presque à l’électricité. En France, les deux roues et les voitures électriques restent rares car chères et très bruyantes. Ici c’est le contraire, elles sont silencieuses, économiques, écologiques et ne coûtent pratiquement rien au rechargement. Comme quoi, si la Chine est un pays très polluant, c’est aussi un état qui fait des efforts considérables pour réduire ses émissions. La population est d’ailleurs davantage sensibilisée que la notre.
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