vendredi 22 avril 2011

Entre guerre et paix


Une sculpture avec des restes de bombes cherchez l'erreur
Avant de quitter le Vietnam pour son voisin le Cambodge, nous partons à l’assaut de la ville. Hier soir nous avons rencontré un groupe d’étudiants dans un parc qui nous ont expliqué certains points sur le gouvernement, la société,  l’emploi et la vie quotidienne au Vietnam. Nous comprenons maintenant mieux pourquoi ils élèvent systématiquement les prix pour les étrangers ( mem si cela n’est en rien une excuse). Ils vivent avec pratiqument rien, sans aucune aide du gouvernemement et ne peuvent sortir que très rarement du pays. Ils voient pour la plupart, (on ne peut pas mettre tout le monde dans le meme panier)  dans les touristes une manne financière. Ils pensent ques les USA ou l’Europe sont des eldorados (la TV leur renvoit cette image). C’est donc normal qu’ils dépensent plus que les autres. Nous pouvons peut-etre comprendre leur raisonnement meme si nous ne le tolérons pas. Et puis certains touristes sont aussi fautifs en sortant à qui mieux mieux des liasses de billets dépensant sans compter et parfois meme en étant assez méprisant avec les locaux. Peut etre qu’un jour le suns et les autres comprendront que ce n’est pas la meilleure solution mais en attendant la loi non écrite d’augmenter les prix pour les touristes n’est pas prete de s’arreter. C’est en connaissance de cause que nous finissons notre périple en visitant cette ville mixant les traditions du passé et l’occidentalisme ( tours et marchands ambulants, vieux cyclos et autos de luxe donnent un coté assez pittoresque et unique à Ho Chi Minh.

La ville comme le pays a su se relever et participle activement aux decisions sur la scène internationale et cela en moins de 35 ans, date de la fin de la guerre. La guerre américaine Vietnamienne  et ses consequences malheureuses sont justement au Coeur du musée de la guerre. Dès l’entrée, nous sommes saisis par un jeune homme sans yeux (vous avez bien compris) jouant de la musique. Il a été victime comme des centaines d’autres de l’agent orange comme ils disent.

Après quelques explications sur la guerre, la solidarité des pays du monde pour le Vietnam, nous pénétrons dans deux salles remplies de photos. A priori rien de bien extraordinaire. Et pourtant ce ne sont pas de simples clichés mais le témoignage poignant de toutes les atrocities, tortures et barbaries commis par les américains. Bon bien entendu, nous avons que les américains meme si nous pensons que les Viet ont aussi commis des actes ignobles sur les soldats américains. Ici l’expression le poids des mots, le choc des photos prend tout son sens. On ne peut pas rester insensible devant le simages de tous ces enfants nés jusque cette année encore avec des deformations affreuses, sans jambs, sans bras… ou avec de tumeurs grosses comme des balles de golfs sur tout ou partie du corps. C’est choquant et surtout nous avons du mal à comprendre comment un homme peut faire autant de mal à son prochain et faire endurer des souffrances, meme au generation suivante en utilisant des expériences au nom poétique (agent orange, vert, violet) mais tellement destructrice. Comment des hommes peuvent arriver à torturer et à bruler vivant des hommes, des femmes, des enfants de 5 mois, 6 ans, 8 ans… sans scrupules Le pire dans l’histoire est de savoir que ni les atrocités commises par les Nazis ni les ‘expériences’ pendant la guerre du Vietnam des américains… n’ont servis de lecon. Aujourd’hui enore les USA continuent de violer le slois de la guerre (et oui meme pour la guerre il y a des lois) impunément ou presque en Irac ou en Afghanistan.

C’est marqués que que nous quittons le musée pour déambuler au hasard des rues de la ville. Quel meilleur moyen pour découvrir les parcs verdoyants, monuments, palais de l’indépendance en s’imprégnant de l’atmosphère et de l’ambiance de la cite polluée.

Autant de découverte qui se terminent obligatoirement par un des nombreux marches, poumons des villes et des campagnes. Bon pour le coup nous avons peut etre choisi le plus touristique puisque boutiques de souvenirs ou de vetements prennent le dessus sur les étals de poissons, de fruits et légumes, de fleurs… qui donnent habituellement toute la vie et les couleurs aux marches. Un peu dommage mais heureusement que nous avons pu pénétrer dans des endroits plus locaux et pittoresques au cours de notre périple à vélo.

Saigon, la ville qui ne dort jamais, encore une autre, marque la fin du Vietnam et nous ouvre les portes du Cambodge et de Phnom Phen où nous serons demain soir.

Sophie et Julien

Photos 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire