dimanche 24 avril 2011

Le Vietnam : un souvenir mitigé


Avec plus de 80 millions d’habitants, le Vietnam est le pays le plus peuplé du triangle Laos, Vietnam , Cambodge. Le plus dense en population mais aussi le plus développé. Meurtri par la guerre qui n’est finie que depuis 35 ans, il a su se reconstruire. Nous ne pouvons pas vraiment deviner que e pays se remet tout juste d’une guerre en passant dans les villes et les villages le long des deux routes principales. Les infrastructures, l’eau et l’électricité sont présentes partout. C’est un pays neuf qui joue désormais un role sur la scène international. Pays ultra moderne (Internet est Presque partout, le telephone portable aussi sans compter les nombreux gadgets électroniques en tout genre) et conservateur à la fois, le Vietnam se retrouve à la frontier entre le communisme et le capitalisme. 

Avec un seul parti present (pourtant il organise des élections, je me demande à quoi cela sert mais bon), la difficulté pour les habitants de sortir u pays, une presse pas vraiment libre, le discours du gouvernement crié par des hauts parleurs dans les rues chaque matin vers 7h, l’éducation qui prone le travail pour sa famille et son pays avant de travailler pour soi (c’est un peu travail, famille, patrie de Pétain)… on pourrait presque croire que c’ets un pays totalitaire voire une dictature. Et pourtant pas du tout, le pays est ouvert au monde, les gens semblent libres de penser, les oppositions au gouvernement sont bien tolérées et pour couronner le tout , ils sont ouverts économiquement. Je dirai meme qu’ils sont plus capitaliste que les USA eux-memes.
POurtant, comme pour tout, ils ont un rapport assez bizarre avec l’argent. D’un coté, ils brulent de faux dollars ou parfois des dongs dans la rue pour les marriages ou devant les autels des dieux (Est ce en signe de chance ou de mépris ? Je ne sais pas) et d’un autre coté le dollar est roi. Partout où vous allez vous pouvez payer avec . Ils gagnent assez peu mais ils ont compris  qu’ils peuvent gagner dix fois plus avec les touristes. Ils pensent tellement  que les USA ou l’Europe sont des eldorados où les habitants vivent bien, sans problems, qu’ils font raquer les foreigners deux fois plus. Que ce soit les institutions publiques (le billet de train est plus cher pour les non vietnamiens), les hotels, les restos ou les petits marchands des rues, les bus… une loi non écrite leur fait doubler les prix. Tout est bon pour soutirer le maximum d’argent aux étrangers. Bien entendu, cette règle s’avère plus flagrante dans les lieux touristiques comme la baie d’Halong, Hué, Hoi An (le pire lieu rencontré Durant notre périple), mais aussi parfois dans les villes. Il faut etre vigileant à chaque instant, demander les prix, les diviser par deux et négocier. Meme en faisant attention, vous vous faites escroquer légalement. On vous vent 5 peins au lieu de 4 pour ne pas avoir à vous rendre la monnaie, vous devez donner un pourboire pour récupérer vos vélos dans le train, vous etes déposés au milieu de nulle part pour vous obliger à prendre des motorbikes hors de prix… L’accumulation de toutes ces petites choses font qu’à la fin, je n’en pouvais plus. 

Pour moi, les Vietnamiens profitent un peu trop des touristes (je comprends qu’ils essaient de gagner de l’argent mais pas de cette manière). Ce sont un peu des voleurs surtout quand vous voyez que 4 petites baguettes de pain variant entre 15000 et 50000 dongs (d’habitude vous avez un écart de 2000 au plus si vous parlez en dong) ou que vous payez le meme prix avec la meme compagnie de bus quelque soit le nombre de kms (alors que le ticket de bus coute deux fois moins cher pour les vietnamiens et est fixé en fonction du nombre de km). Grand point négatif et j’espère qu’un jour ils s’apercevront qu’il ne faut pas prendre les touristes pour des vaches à lait que l’on peut traire sans scrupule.

Autres points negatives mais au final assez rigolo quand on reste calme et souriant : l’agressivité de la population. Les habitants ont le sang chaud et cela se resent. Nous avons l’habitude  d’etre sollicités voire embétés par les tucs tucs, taxis et quelques marchands. Mais là, cela dépasse tout. En plus des rickshaws et compagnie ( qui entre parenthèse sont beaucoup plus virolents) il est impossible de regarder une carte de restaurant sans etre apalgué par le serveur qui vous fait l’article ou de rentrer dans un magasin sans que l’on vienne vous demander  ce que vous voulez acheter et d’insister quand vous avez le Malheur de toucher un objet (cela est valable uniquement pour les endroits touristiques). Si au début vous trouvez cela amusant, à la fin vous etes vite agacés de ne pa spouvoir vous promner tranquillement sans etre interpellé toutes les 30 secondes. Le pire reste quand meme à Hoi An  puisque meme au marché vous ne pouvez pas faire un pas sans un do you want buy something ou sans etre tiré par la manche. Bon allez c’est énervant mais cela reste bon enfant et fait parti de leur savoir-vivre.

D’ailleurs, quand vous voyez qu’ils peuvet s’engueuler et meme en venir aux mains dans la rue, les trains… vous comprenez mieux leur ‘agressivité’ dans le commerce. Rien que leur conduit sportive (on ne respecte pas les feux rouges, on prend les ronds points à l’envers, on ne ralentit pas ou à peine quand un piéton passe  mais on klaxonne) témoigne un peu de leur impatience. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont les plus mauvais conducteurs du monde.

Heureusement, le Vietnam n’a pas que des cotés négatifs, loin de là. Je ne peux pas blamer sa richesse au niveau des paysages notamment. Si architecturellement, le pays est assez pauvre, tout a été détruit pendant la guerre, il faut souligner l’intérét du grand palais et des tombes des ducs à Hué. Le complexe est gigantesque et il reflète bien la vie religieuse et royale de l’époque sans compter les nombreux details des sculptures et peintures. Hoi An ne manqué pas non plus d’intérét avec ses nombreuses pagodes et la vieille ville témoin du passé. 

Mais le plus  intéressant reste les panoramas. Nous avons traversé une bonne partie du pays à vélo admirant des paysages variés et ne s’en lassant pas. Champs de riz, de sarrazins, de blés, montagnes verdoyantes, plages des sables blancs, mers, salines sans oublier les villes, les traversés des ponts, des chemins de fer… offrent un arc en ciel de couleurs et d’odeurs. C’est toujours agréable de traverser d’aussi grandes diversités. Bien entendu je ne peux pas ne pas parler de la baie d’Halong si majestueuse et si mystérieuse à la fois. En se laissant bercer par les eaux, j’ai découvert ces formations rocheuses si particulières et si belles avec leurs robes grises, bleus, vertes entourées de brouillard leur donnant un aspect à la fois magique et inquiétant. 

Et puis le Vietnam c’est aussi les habitants des petites villes curieux (ils aiment beacoup toucher les vélos), souriants, qui essaient toujours de communiqué sans meme parler l’anglais. Nous avons passé de bons moments à Halong Baie avec Marie-Annie et Roger, 2 francais reporters photos et des jeunes vietnamiens étudiants en photographie, avec ces jeunes vietnamiens rencontrés dans un parc à Saigon ou encore toutes ces familles ou personnes dans le train, les arrest, les étapes, les déjeuners… Autant de belles rencontres qui resteront inoubliables et qui au final eclipsent les quelques points négatifs.

Sophie

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