jeudi 30 juin 2011

Des ratés avec le camping car


Les Dalys Water et leur eau chaude
Hier soir après avoir roulés plusieurs dizaines de kilomètres, nous avons fini par trouver une lisière de forêt loin de toute civilisation. Nous ne pouvons pas dire que nous sommes dérangés par les voisins car même les animaux semblent respecter notre sommeil. En tout cas c’est assez bizarre de se retrouver dans le noir complet au milieu du bush avec comme protection notre camping car. Bon dodo garanti. Frais et dispo, nous attaquons donc notre deuxième jour dans le Kakadu Parc. Direction la Gunlom Waterfall. Elle est située au bout d’une piste de 35 km assez praticable. 

Les Road Train restent impressionnants
Nous sommes décidés à y parvenir mais ce n’est pas le cas du camping car. Après seulement 10 km, le voyant lumineux rouge du radiateur s’allume. Aie aie aie, pas bon signe. Nous faisons donc demi tout jusqu’à la station de Mary River à 30 kilomètres de la cascade. Bon nous n’y connaissons pas grand-chose en auto et encore moins en camionnette. En plus le manuel de la voiture est mystérieusement absent. Après plus de 30 minutes à essayer de comprendre, nous demandons l’aide de deux rangers qui acceptent sans hésiter de regarder. S’ils ne sont pas mécanos, ils nous rassurent en bous disant que ce n’est probablement qu’un défaut électrique. Pour plus de précaution nous tentons tout de même d’appeler l’assistance du camping-car. En vain nous devons le dire car la personne parlant français n’arrive jamais. Après deux heures d’attente, nous décidons de pousser jusque Pine Creek pour trouver un garagiste. Et là plus de voyant lumineux qui s’allume. A croire que la voiture ne voulait pas aller à Gunlom. Bilan de l’histoire, des tracasseries et une journée d’attente sous le cagnard. Mais bon c’est cela aussi l’aventure.

Sophie et Julien

mercredi 29 juin 2011

Premier contact avec la nature australienne



Ubir et ses dessins des aborigènes
Après une première nuit passée sur un parking au milieu de rien, nous partons à l’assaut du Kakadu Parc. Il s’agit du parc le plus grand d’Australie. Mais avant de pouvoir nous y enfoncer nous nous acquittons de l’entrée relativement chère et là première mauvaise surprise nous ne pouvons pas nous rendre dans tous les endroits du parc sans 4X4. Quand aux Jim Jim Waterfalls, les cascades les plus belles du parc, les rangers demandent plus de 120 dollars pour franchir les 50 petits kilomètres qui nous en séparent. Complètement fou.

Nous changeons donc légèrement nos plans privilégiant des sites connus et un peu moins connus mais aux caractères uniques. Ubir est notre première destination. De là nous pouvons admirer les superbes peintures réalisées depuis des siècles par les aborigènes.  Ocre, or, marron, les fresques représentent les animaux chassés ou mangés un peu comme des menus ainsi que quelques légendes. Mais la particularité réside dans le fait que les peintures sont réalisées un peu comme des rayons X. Nous voyons l’intérieur des sujets dessinés. Vous l’avez compris, l’Ubir est un site sacré pour les aborigènes. Nous comprenons aisément pourquoi lorsque après une montée de 700m, nous nous retrouvons sur des rochers à contempler des marécages à perte de vue entourés de montagnes ressemblant un peu aux rocheuses américaines.
Un lac idyllique infesté de crocodiles
Les marécages justement constituent notre deuxième arrêt de la journée. En Australie, les crocodiles constituent une menace permanente et de nombreux panneaux nous mettent en garde. Au final il est tout de même rare qu’un humain se fasse attaquer par ses bestioles et les panneaux sont surtout là pour nous faire peur et nous obliger à rester sur nos gardes (on ne sait jamais tout de même). C’est donc proche des crocodiles que de jolies petites promenades sont proposées dans le secteur de la Nourlangie à la découverte de la faune et la flore des marais. Malheureusement, une partie des sentiers de randonnés sont fermés à cause de l’eau trop haute. Nous avons tout de même pu observer un grand nombre d’oiseaux d’envergure assez impressionnante et aux cris parfois étranges sans compter un couple de cacatoès qui prend la pause pour notre plus grand plaisir. 

Après cette épopée, nous continuons notre route vers Cooinda et en chemin nous nous arrêtons pour contempler d’autres marécages. Cette fois-ci nous pouvons marcher sur ces marées grâce à un système de pont. Nous pouvons alors à loisir découvrir les poissons, plantes et insectes qui le peuplent. Impressionnant de voir qu’un lac peut abriter autant d’espèces différentes.  Toujours pas de crocodiles à l’horizon. Dommage car nous aurions tout de même voulu voir ces monstres marins. En attendant de pouvoir peut-être les apercevoir, nous rabattons sur les panoramas superbes offerts par le parc. Nous avons même la surprise de pouvoir observer de près les feux de forêts. Attention, ici la plupart des feux sont maîtrisés et servent à enlever les herbes mortes et à prévenir les éventuels vrais feux de forêts. C’est tout de même impressionnant de se retrouver à quelques mètres des flammes et de voir la forêt s’embraser à une vitesse folle. Nous n’avons en tout cas pas fini d’être surpris par l’Australie.

Sophie et Julien

Photos 

mardi 28 juin 2011

A nous la liberté !


Un camping car digne des rois
Enfin nous allons pouvoir sillonner et découvrir l’Australie selon nos envies grâce au camping car. Tout équipé, il va nous permettre de faire des milliers de kilomètres de manière pratiquement autonome ou presque. Après quelques difficultés pour l’obtenir (merci les banques françaises qui oublient de faire le nécessaire pour que la carte bleue fonctionne), nous quittons Darwin pour le très célèbre par de Kakatu. Nous devons avouer que dès les premiers kilomètres le dépaysement est complet. De longues routes droites avec parfois des virages traversent une étendue quasi désertique. De temps en temps, un kangourou vient troubler la sérénité des lieux tandis que des fourmilières gigantesques se dressent. Elles sont très impressionnantes par leur hauteur et leur grosseur. 

Salle de séjour !
Côté conduite, il a fallu nous faire à la conduite à gauche et surtout à manœuvrer un camion de près de 10m de long et 3m de haut. C’est vrai que sur les routes de l’outback, c’est plaisant et assez facile mais cela sera sans doute une autre paire de manche dans les villes et pour se garer. En attendant nous profitons des grands espaces et nous admirons ce pays complètement différent.

Sophie et Julien

lundi 27 juin 2011

Une étrange première approche de l’Australie


Une superbe vue de l'avion
Après 13h de vol, nous arrivons en Australie, quittant 6 mois de périple en Asie. Nous devons avouer qu’après une nuit plutôt courte passée dans l’avion, nous sommes contents de découvrir les larges plaines de l’Australie et la sécheresse du bush de Darwin. Darwin justement notre premier point de chute. Contrairement à ce que nous pensions, la ville en elle-même est assez petite et mise à part quelques musées, la plage et bien entendu la pêche et le parc aux crocodiles, elle ne représente pas un grand intérêt. 

Un dortoir dégeulasse
Avant de pouvoir prendre possession de notre camping-car, nous avons pris deux nuits dans une auberge pour backpakers. Et là, nous devons avouer que l’expérience a été plutôt étrange surtout pour un premier contact avec le pays. Dès notre arrivée, nous constatons qu’autour de la piscine la fête bat son plein avec au programme musique à foison et à fond, bimbos australiennes et américaines en bikini et bien entendu alcool notamment bières à foison. Bon nous n’avon srien contre les fêtes déjantée mais pour dormis ce n’est pas le top. Surtout que notre dortoir donne sur la piscine. Le dortoir justement est un vaste champ de bataille dégueulasse où s’entasse vêtements sales, bouffe en tout genre et draps qui ne doivent pas être changés à chaque arrivée. On se croirait à la fête de printemps aux USA. Malheureusement cela va se confirmer la nuit même. Car si la musique cesse à 10h du matin, notre charmant voisin rentre vers 1h du matin complètement bourré et surtout avec une gonzesse qu’il va (vous ne le devinerez jamais) s’envoyer en l’air à quelques mètres de nous comme si tout était normal. Une allemande intervenant se fait traiter de tous les noms avant qu’il décide de quitter la chambre. Bienvenue en Australie. 

Autant dire que la nuit fut de nouveau courte et que nous avons hâte de retrouver enfin notre liberté.

Sophie et Julien

Photos

samedi 25 juin 2011

Le Japon : une culture à part


Traversée de Chibuya, on y croit
Le Japon marque notre dernier pays sur le continent asiatique. Nous devons avouer qu’après 6 mois sur ce continent, nous avions relevé certaines similitudes avec tous les pays notamment dans la culture et la religion. Mais avec le Japon, nous entrons dans un monde différent voire même une planète différente. A part sur le domaine de la religion, bouddhiste pour la majorité, il s’agit d’un pays unique et singulier. 

Nous sommes dans un pays où l’art du raffinement est le plus important de tout. Les maîtres mots sont le respect, la politesse et la propreté. Impossible de trouver un endroit sale dans ce pays. On pourrait même pratiquement manger sur le sol du métro tellement il est niquel. Imaginez qu’ils nettoient même les murs et les anti-glisses à la brosse tous les jours. Il faut être un peu fou. 
Les japonaises ont un style déjanté
En dehors de la propreté, la politesse et le respect sont aussi des choses essentielles. Même les jeunes sont d’une politesse hallucinante. Le mot d’ordre est de ne pas se disputer et de froisser son interlocuteur. Du coup il existe même des signes pour les situations un peu embarrassantes somme dire je ne te crois ou nous parlons de sexe. C’est assez rigolo. Le sourire consiste aussi en une marque inébranlable. Les japonais sourient dans toutes les situations : du rire bon enfant au sourire gênée, ils ne l’enlèveront jamais. Autre exemple, les contacts physiques qui sont bannis où restreints. Cela explique leur courbette pour saluer ou remercier. Plus vous descendez bas et plus vous montrez du respect à la personne. Nous devons avouer qu’à la longue cela devient lassant tout comme les excusez-moi lancés pratiquement tout le temps et dès fois juste pour un frôlement. Mais bon nous ne pouvons pas critiquer un pays qui a su garder ses valeurs essentielles. 

Akiabara, temple des jeux vidéos et autres
Bien entendu, le summum du raffinement revient au Geïsha. Peut-être que tout vient d’elle. En tout cas, quand on pense qu’une Geisha consacre sa vie au raffinement allant du port du Kimono, à l’art de la conversation en passant par servir le thé ou accommoder les fleurs , c’est assez fou. Nous pourrions aussi évoquer les sumos, sport typiquement japonais où le respect est de mise. Mais il s’agit d’une autre forme de respect, un peu plus combattif.

A la politesse et au raffinement s’ajoutent le travail. Les Japonais sont des acharnée du boulot. En les voyant dans leur costume cravate bosser plus de 10h par jour, 6 ou 7 jours par semaine et avec seulement deux semaines de congés par an, nous comprenons mieux pourquoi le pays est une puissance mondiale. D’ailleurs, l’esprit d’équipe et les résultats sont au cœur de leur management. Le Japon déteste perdre et veut être le meilleur dans tous les domaines. Cela va du plus grand escalator, au Chikansen en passant par des sujets plus complexes comme la robotique et la nouvelle technologie. Ce n’est pas pour rien que les japonais sont les premiers dans ce domaine. Ils élaborent des robots plus hallucinants les uns que les autres comme un pour passer l’aspirateur, un autre pour aider les personnes âgées…. Quand aux nouvelles technologies et aux jeux vidéos, les nippons sont de grands enfants qui conçoivent des jeux plus performants les uns que les autres. 

Les jardins tranchent avec les petits appartements
Akiebara reste pour eux un immense terrain de jeux. Toutes les dernières tendances et les autres se succèdent et peuvent être testé par n’importe qui. C’est de là que naissent les idées les plus délurés qui seront notre futur ou une simple mode. Car il faut bien le dire les japonais semblent sérieux au premier abord mais en fait ils sont complètement délurés. Si les garçons de tous les âges et les classes sociales aiment les jeux vidéos et les jeux en tout genre comme ceux des pinces (certaines filles aussi d’ailleurs), les jeunes japonaises sont des fanas de shopping. Elles adorent avoir un tas de peluches et goudies sur le sac à main, dans leur chambre… D’ailleurs il existe même des jeunes filles icônes pour lancer un tas de produits en tout genre. 16 jeunes japonaises choisies régulièrement parmi la population forment les AKB 48, icônes des jeunes. Nous les voyons partout : en fond d’écran des portables, en DVD, en CD, dans les pubs, les émissions de TV, les magazines… Elles vendent du rêve aux Japonais mais du rêve de consommation. 

En dehors des objets délirants en tout genre, la tenue vestimentaire elle-même relève parfois de l’art. Il est de bon goût de s’habiller ultra court (mais là elles sont appris dès leur plus jeune âge puisque les uniformes à l’école consistent en une chemise blanche, une jupe ultra-courte, des grandes chaussettes noires et des baskets) et extravagant. Rien de plus normal d’associer le style gothique avec du rose ou de s’habiller avec les robes de leurs héroïnes préférées de manga. Cela donne des styles assez amusants, excentriques et surtout uniques. Mais, c’est  pour elles et pour eux une façon de sortir du quotidien et de s’évader. 

Exemple d'intérieur de temples
Il faut dire que les japonais vivent  rarement chez eux et il est donc normal de se montrer. En fait, ils vivent dans un monde de lilliputien. Tout est super petit par manque de place et pour caser une population toujours plus nombreuse. Imaginez que les appartements excédent rarement 2 pièces, les bureaux sont pour la plupart soit de très grandes pièces rassemblant une centaine de bureaux séparée par un paravent soit des placards bureaux. Il existe même à Tokyo et dans certaines villes des hôtels capsules où vous vous glissez, un peu comme dans un tiroir. La place est limitée au maximum, ce qui est assez étrange surtout lorsque vous découvrez les anciennes maisons, temples et les jardins « zen » de Kyoto notamment. Vous arrivez alors dans un univers complètement inversé et vous trouvez de large espace. Les temples comme les maisons sont alors de vastes et grandes pièces uniquement séparés par des paravents ou des panneaux de bois amovibles richement décorés de fresque. Le jaune, l’or et le rouge sont prédominants pour donner de la chaleur aux intérieurs très dépouillés puisque le mobilier se résume souvent à des tatamis. Quant aux jardins, ils sont à l’image du japon : chaleureux, verdoyant avec des points d’eau placés à des endroits stratégiques donnant une atmosphère calme, zen, reposante…. A mille lieux de la ferveur de Tokyo.

Au final la richesse et la différence du Japon réside peut-être dans toutes ses contradictions pour former un pays unique, atypique et attachant.

Sophie et Julien

vendredi 24 juin 2011

Dernier jour à Ikebukuro


Le quartier des Geekettes
Après 10 jours pour Sophie et 15 pour Julien dans la capitale japonaise, nous avons fait le tour des différents quartiers intéressants, découvrant des facettes inédites et parfois inconnues de Tokyo. Pour notre dernier jour avant de s’envoler pour l’Australie, nous partons pour Ikebukuro connu pour son sunshine city. Nous savons qu’il s’agit d’un immense centre commercial et nous pensons y trouver un des plus grands escalators du monde. A la place, le market mall ne fait que trois étages qui sont assez banals et à part la vue (payante donc pas pour nous), pas d’escalators. Bon tant pis, ce n’est pas la fin du monde. Le quartier en lui-même reste assez sympa et les arcades de jeux vidéos et autres jeux à pinces s’accumulent. Il faut dire que nous sommes dans le quartier des Geekettes. Car si Hakiebara est le domaine des Geeks masculins, les filles possèdent aussi leur district avec Ikebukuro. Bien entendu, il reste plus confidentiel et discret mais cela est rigolo de voir la différence.

Les femmes préfèrent les livres à l’eau de rose (comme toutes les filles du monde) et les jeux interactifs : voitures, mario, tambours… deviennent les vedettes. D’autant qu’à première vue, il est difficile de dire qu’une telle ou une telle est une geekette car elles ressemblent à madame tout le monde. Nous nous promenons un bon moment dans cet univers féminin où jeux et shopping se partagent. Et oui une fille a beau aimer les jeux, le shopping reste un loisir primordial en toute situation. Comme quoi certaines choses ne changent pas qu’elle que soit le pays du monde. Plutôt rassurant non !

Sophie et Julien

Photos 

jeudi 23 juin 2011

A la recherche des sumos


Les sumos sont partouts
Le Japon est synonyme des sumos et justement nous ne pouvons pas partir du pays sans avoir vu ce sport atypique. Malheureusement la saison des combats est terminée et le seul moyen de pouvoir voir lutter les sumos est de se rendre dans une des nombreuses écoles. Vous vous doutez bien que ce n’est pas une mince affaire et qu’elles sont assez confidentielles. Toutefois, après renseignement il est parfois possible d’assister à un entraînement (ils sont lieu tous les matins entre 6h et 10h). Nous voilà donc à Ryogoku à chercher ses fameuses écoles de Sumo en espérant pouvoir les voir. Bien entendu, les écoles ne sont pas indiquées en anglais et nous devons chercher dans les nombreuses ruelles du district en comparant les signes. Nous pouvons vous dire que certaines sont bien cachées. Si la recherche est une étape, se faire accepter en est une autre beaucoup plus difficile. Après plus de 2h de recherche et de marche, nous nous sommes pris 8 refus. Dommage, il faut se rendre à l’évidence. Voir les sumos s’entraîner est beaucoup plus difficile que prévu. 

Enfin le point positif c’est que même si nous n’avons pas pu assister à l’entraînement, nous avons pu l’apercevoir de loin et surtout approcher de près des sumos. Au final, ils ne sont pas si gros que cela même s’ils sont impressionnants et que nous n’irons pas les embêter. En plus le quartier reste très rigolo avec bien entendu le stade mais aussi ces nombreux restaurants dédiés à ce sport où la carte y est dédiée et les nombreuses rues comportant des statues de sumos avec leurs empreintes et des tableaux. Une chose est certaine le quartier vaut le détour et quand aux sumos et bien nous reviendrons pendant la saison et nous irons assister à leur fameux combat.

Certains même se mangent ou se collectionnent
En attendant, nous partons nous détendre à Ueno. Ueno est resté plus traditionnel que les autres quartiers de la capitale en gardant l’esprit de la vieille ville Shitamachi. Ici nous sommes loin des boutiques électroniques d’Akiebara ou de luxe de Ginza car il est beaucoup plus populaire et très animé avec son artère piétonne bordé de petites boutiques en tout genre. Nous nous croirons presque aux puces de St Ouen le dimanche en plus sécurisant. L’Ameyokochô (voilà pour le nom) offre des produits en tout genre allant des sacs aux chaussures en passant par les goudies dont raffolent les japonais. Au centre, un petit temple retrace bien la vie populaire et religieuse de la capitale. 

Le fameux marché aux puces de Ueno
Ueno est aussi connu pour son immense parc et son zoo qui accueille depuis peu deux nouveaux pandas (le précédent est mort en 2008). Vous ne pouvez pas d’ailleurs ne pas savoir qu’il héberge deux pandas car les rues sont remplies de panneaux avec les dessins d’un panda, de photos, de nounours et même de gâteaux en forme du fameux ours. Nous ne sommes pas allés les voir car nous avons eu la chance de les approcher de près en Chine. Nous profitons donc du parc où il agréable de se promener surtout le long du grand lac. Nous découvrons aussi avec stupeur que la majorité des SDFs de la ville vivent ici sous des tentes fournis par Tokyo. Aucune ville au monde n’échappe à ce fléau malheureusement même si le Japon vient peut être plus en aide à ces laissés pour compte.

Sophie et Julien

Photos 
Photos Ueno 

Une place où dormir en toute sérénité à Tokyo


Living Room
Anne the hostel is a nice place to make beautiful meeting and learn a lot about Japan. The staff is small in care with us and helps us in every way possible. The area is quiet and you sleep well, passing next to some inevitable snoring.

The location not far from the city center, Free breakfast, kitchen available, staff any time of day and night, wifi and clean, here is what awaits you in this hotel at value for money of the most interesting.

website: www.j-hostel.com

Dormitory
Le Anne hostel est un endroit sympa pour faire de belle rencontre et en apprendre beaucoup sur le Japon.  Le personnel est au petit soin avec nous et nous aide de toutes les façons possibles. Le coin est calme et on y dort bien en passant a coté de certain ronflement inévitable.

L'emplacement pas loin du centre ville, le petit déjeuner inclus, une cuisine à disposition,  personnel à toute heure du jour et de la nuit , wifi et propreté , voila ce qui vous attend dans cet hôtel au rapport qualité prix des plus intéressants .



アンホステルは美しいミーティングを行い、日本について多くを学ぶのに良い場所です。スタッフは私達との世話で小さくなっていて、可能なあらゆる方法で私達を助けます。エリアは静かで、あなたには、いくつかの必然的ないびきの隣に渡して、よく眠る。

遠くない市内中心部、無料朝食、利用可能なキッチン、スタッフの昼と夜のいつから場所は、無線LAN、クリーン、ここで最も興味深いのお金の価値でこのホテルであなたを待って何です。

ウェブサイト:www.j- hostel.com

Sophie et Julien

mercredi 22 juin 2011

Dernier achat made in Japan


Les librairies de mangas sont fascinantes
Le Japon se termine déjà pour nous dans 3 jours et il est temps de faire nos derniers achats souvenirs et autres. Ce qui est difficile à Tokyo c’est que chaque quartier a un peu sa particularité et qu’il faudrait faire toute la ville pour ramener du Sacké, des jeux, de l’électronique, des fringues… Autant dire que nous avons ni l’envie ni le budget de le faire. Du coup nous partons pour Chibuya, le cœur de la ville et du shopping. C’est surtout pour nous l’occasion de revoir tous les styles vestimentaires si propre au Japon et de se promener dans le temple du shopping. Même si nous y allons 50 fois, à chaque nouvelle escapade dans le district, nous découvrons de nouvelle chose plus délirante les unes que les autres. Nous tombons par exemple sur une librairie spécialisée dans les mangas. Sur près de 3 étages, des milliers de bandes dessinées japonais connus ou non attendent les acheteurs ou les lecteurs. Car ici, vous pouvez vous installer et passer votre journée à feuilleter ou à lire votre manga préféré. 

Goudies préférés des japonais
Pour nous il est difficile de choisir parmi tous ces livres car à part les plus connus diffusés en France comme One Piece, Narato ou Bleach, la majorité de ces mangas resteront assez confidentiels et incompréhensibles pour nous qui ne lisons pas le japonais. En tout cas, il y en a pour tous les goûts du comique au dramatique en passant par les mangas de culs pour hommes et pour femmes. Les Japonais et surtout les japonaises en raffolent. C’est assez spéciale de voir que les filles peuvent aimer deux hommes qui s’envoient en l’air en bouquin dessiné mais cela fait parti de leur culture. Et puis mine de rien cela reste tout de même assez chaste, peut être pour laisser place à l’imagination. En tout cas, nous sortons un peu étourdi de la librairie par tant de découvertes et de variétés. Les mangas sont vraiment un univers japonais drôle, fascinant et unique.

Sophie et Julien

De retour à Tokyo


Vue sur Tokyo
Je retrouve Julien à Tokyo qui pendant mon périple à Kyoto en a profité pour explorer de fond en comble la ville. Il est devenu incollable sur les métros et connait les quartiers intéressants. Un vrai Tokyoïte (Ci-dessous le lien vers ses photos pour que vous puissiez vous aussi profiter de ces découvertes). Du coup il en profite pour me guider dans quelques uns des coins à ne pas manquer. Nous partons donc vers Shinjuku . Le quartier est plutôt pour les affaires mais plusieurs tours arborent des formes assez curieuses et rigolotes comme celle qui ressemblent à un cocon. A côté de ses tours business, de larges rues proposent des boutiques de fringues et de souvenirs en tout genre.

Mais le plus de Shinjuku, ce sont les deux tours de l’hôtel de ville. Ils offrent une vue imprenable sur la ville, le tout gratuitement. Du 45ème étage, nous avons l’impression que la ville est à nos pieds et petit cadeau supplémentaire, nous avons la chance de pouvoir apercevoir le Mont Fuji. Même s’il est au loin, il est toujours émouvant de voir la montagne la plus haute et surtout la plus sacrée du pays. 

Shopping, grande passion des japonais
En rentrant, nous nous attelons à une tâche ardue : trouver un carton assez gros pour contenir tous les souvenirs, les fringues et autres babioles achetés depuis 3 mois dans les différents pays traversés. Nous avons en effet décidé de tout renvoyer en France car avec des sacs à dos de 20 kg chacun plus de petits sacs à dos de 5kg, la mission devenait difficile. Rigolez mais alors que jusqu’à maintenant nous n’avions eu aucun problème pour envoyer des paquets vers la France, ici c’est un parcours du combattant pour trouver une compagnie, un carton et surtout se faire comprendre en anglais. De quoi en tout cas occuper une bonne partie de notre soirée.

Sophie et Julien


lundi 20 juin 2011

Nara, la cité presque perdue


Les daims sont les invités prestigieux
Juliette, une amie, m’a conseillée d’aller voir Nara, une cité de temple près de Kyoto. Toujours curieuse, je suis son avis et je prends le train pour cette ville presque perdue. Il faut tout de même 1h pour y parvenir et pas moins de 30 arrêts. C’est presque le corbillard de nos campagnes. Une fois sur place, le complexe est tellement grand qu’il faut faire un choix. Une fois n’est pas coutume j’opte pour les temples les plus touristiques et les plus impressionnants aussi. Enfin touristique, je croise plus d’écoliers japonais que de touristes occidentaux.

Pour la petite histoire, Nara a été la capitale du Japon pendant près de 70 ans au 8ème siècle. Il est la seule ville à avoir gardé deux des plus grands temples en bois et s’étend dans un parc de plus de 500 hectares. Rien que le parc vaut à lui seul le détour avec ses grands espaces verts, sa forêt luxuriante et ses promenades dans les bois. En prime vous devez cohabiter avec les daims. Et oui ils sont les rois du complexe et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas peur des hommes. Il faut dire qu’ils sont près de 1200 et qu’ici ils sont élevés au titre de monuments naturels (je vous jure que c’est vrai). Du coup, ces petites bêtes bien sympathiques n’hésitent pas à vous suivre et à vous sauter dessus dès que vous avez le malheur d’avoir des cookies (vendus un peu partout vous l’aurez compris). J’assiste à des scènes assez comiques où les daims tirent les sacs à mains et les vêtements des touristes, où les écoliers poussent des petits cris de peur ou de surprise quand ils leur donnent à manger….

Détail du bouddha de bronze
Je me faufile donc entre les daims et les écoliers pour découvrir Todai-Ji temple ou temple du grand boudha. Une immense porte en bois sculptée entourée de statues impressionnantes s’ouvre sur une immense cours et l’édifice principal. Dès que j’y pénètre je suis saisisse par ce bouddha en bois gigantesque de 47m. Mais plus que la hauteur c’est surtout son environnement qui est impressionnant. Il est entouré de dizaines de petits bouddhas en bronze. En avançant, je découvre un autre bouddha tout en bronze assis juste à côté de la grande statue. Je ne sais pas lequel des deux est le plus beau. Ils sont tous les deux réalisés avec une telle finesse des détails que j’ai presque l’impression qu’ils sont vivants. Je reste quelques minutes à les contempler essayant d’emmagasiner chaque détail de la sculpture. Dommage que nous ne puissions pas y rester des heures et que le lieu ne soit pas davantage propice à la méditation. En effet, les japonais armés de leur appareil photo ont tendance à utiliser leur flash à tout va en commentant haut et fort leur découverte. Nous sommes loin du respect du lieu sacré. 

Paysage du parc
A la sortie du monument, mes pas me guident dans la forêt. Les petites rivières côtoient de nombreuses petites pagodas originales et offrant quelques belles surprises comme des fontaines, des stèles en pierre sculptées ou des édifices un peu plus grands avec de jolis points de vus sur la ville et son complexe. Après quelques kilomètres, un long chemin en pierre bordé de centaines de lanternes en pierre couverte de mousse donne un aspect solennel et campagnard au parc. Il finit par aboutir au temple de Kasuga Taisha. Vous l’avez compris il abrite 2000 lanternes en pierre, 1000 lanternes en bronze et des centaines de lanternes en fer. C’est très rigolo de se promener dans ce chemin de lumière (même si elles ne sont pas allumées) d’autant qu’à la sortie un petit spectacle de danse typique japonaise du style médiéval me met dans l’ambiance de l’époque. Toutefois, la nuit commence déjà à tomber et il est temps de rentrer sur Kyoto non sans passer par Kofuku Ji et ses fameuses 5 pagodes. Malheureusement une partie du temple est en rénovation mais je peux apprécier une fois encore le travail des artistes. 

Mon escapade à Nara s’achève tout comme Kyoto et demain il sera déjà temps de rejoindre la frénésie de la capitale et de retrouver Julien.

Sophie

samedi 18 juin 2011

L’art culinaire


Un des nombreux stands du marché
Après les temples et les jardins, je continue mon exploration de la culture japonaise par la cuisine. Tout le monde connait les sushis mais heureusement l’art culinaire ne se résume pas à çà. Direction donc le Nishiki food market. Première surprise, il est très différents des nombreux marchés que j’ai pu faire jusqu’ici puisqu’il est couvert et que se sont des magasins en dur et non des stands comme notre marché traditionnel. 

Très vite je ne sais plus où donner de la tête tellement les mets sont variés. Entre les poissons frais ou séchés, les ramens, les nouilles, un nombre de variétés de Thé hallucinant, les biscuits sucrés et salés, les algues, les épices… il faudrait un mois pour tout essayer. Sans compter tous les plats dont je n’ai aucune idée de leur contenance et qui semblent parfois (pas toujours je vous l’accorde) appétissants. Je ne peux pas tout essayer et je pars donc sur les biscuits japonais. Un régal pour les papilles. Délicatement sucré avec une pointe de salé, croquant à souhait, ils sont avalés en moins de deux. 

La vieille ville offre des magasins insoupçonnés
La particularité du Nishiki réside aussi dans les étals de souvenirs ou de chaussures qui viennent de temps en temps se placer entre deux stands de nourritures. Vous pensez que les japonais essayent des chaussures en concoctant leur menu pour le soir. Avec eux tout est possible. Ces petits magasins atypiques me donnent envie d’aller faire un peu de shopping. Cela tombe bien car à côté de Nishiki, les arcades accueillent des boutiques en tout genre. Et parmi les souvenirs classiques et les gogos touristes, je trouve quelques perles comme un bouquiniste de livres japonais anciens où les illustrations sur papiers sont magnifiques. Plus loin, des milliers de mangas rares ou pas attendent les lecteurs, les passionnés et les collectionneurs. Et parmi toutes ses boutiques, je tombe enfin sur l’art du pliage ou origami. Je pensais en trouver un peu partout au Japon (puisque c’est l e pays par excellence) mais non.  Je reste fascinée devant ces pliages qui donnent des personnages ou des objets aux couleurs vives et si petits. Comment peut-on être aussi adroit de ses mains. Le vendeur me montre comment faire un oiseau, sujet bateau en origami. Cependant je dois dire que je ne suis pas très douée et je préfère admirer l’habilité de cet art millénaire.

Sophie