dimanche 27 mars 2011

315 km de vélo, Luang Prabang

Au petit matin
Il nous a fallu près de 3 jours pour rejoindre l’ancienne capitale du Laos et non sans mal. Nous avons la chance de rouler dans un paysage magnifique alternant entre rizière, montagne, rocher et petit village pittoresque. Nous pouvons vraiment nous imprégner de la culture et de la vie quotidienne des habitants. Ce qui marque le plus ce sont les maisons, pour la plupart en bambou perchées sur pilotis. Et plus nous nous enfoncons dans la campagne, plus nous voyons la pauvreté s’installer.

Quant à la route, elle semble ne jamais se terminer perché dans les montagnes. C’est d’ailleurs là que les difficultés commencent. Si une petite montée reste assez facile à parcourir, ce n’est pas la meme chose pour monter continuellement sur plus de 20 km. Aussi pour nous reposer un peu, nous avons adopté le système D, celui d’arréter des voitures quand la fatigue devient trop présente où que nous voyons la journée défiler mais pas les kilomètres. Heureusement que nous pouvons compter sur la gentillesse des laotiens.
En plus de l’auto stop, nous expérimentons le bateau pour traverser le lac Ngum Ngum et ainsi gagner près de 100 km. L’occasion de faire connaissance avec Michael, un restaurateur belge parlant francais et laotien et installé à Vientianne depuis 3 ans. Les rencontres ne manquent d’ailleurs pas au fil de nos étapes à Viang Vieng, Kasi, Kiou Ka Cham. Des VTTistes, des laotiens parlant francais… autant de bons moments qui nous font oublier la douleur des montées.

La suite nous promet encore de belles choses tant sur le plan humain que sur le plan culturel et physique.


Sophie et Julien

Photos en vrac 

Viang Vieng 

Kiokacham 

vendredi 25 mars 2011

100 premiers kilomètres à vélo


Les enfants au bord de la route
C’est finalement auprès d’un Français que nous avons trouvé notre Bonheur. Munis de deux superbes vélos et leurs sacoches, nous sommes prêts à dévorer la campagne Laotienne dans un premier temps. Mai savant de quitter Vientianne pour s’y enfoncer, nous profitons des plaisirs du Laos en nous offrant un massage des pieds. Meme si ce n’est pas sans douleur surtout quand les masseuses appuient sur certains points des pieds ou sur les mollets mais au moins cela nous détend le bas du corps sollicité quotidiennement depuis presque 3 mois. Toutes les bonnes choses on tune fin après la détente place à l’effort. C’est à 7h du matin tant qu’il fait encore bon que nous prenons le départ sur nos bicyclettes.

Direction le lac de Ngumm dans un premier temps. La sortie de Vientianne sera un peu difficile, chacun se controdisant quant à la direction à prendre. Mais très vite nous nous enfoncons sur de longs chemins de terre rouge découvrant un paysage très vert entre champs de riz et bananier. Nous pouvons parcourir des dizaines de km sans rencontrer ame qui vive si ce n’est croiser qulelques scooters ou paysans. Quant aux villages, ils semblent perdus au milieu de nulle part avec une dizaine de maisons en tout et pour tout. Après plus de 4h à rouler, nous tombons sur une rivière que nous traversons en barge. C’est assez Rigolo puis sur un village. Là nous découvrons que nous avons fait un detour. E n’est pas très grave puisque le paysage est mangifique et les gens sympathiques. Après plus de 80 km, nous retrouvons enfin la route principale où s’enchaine les petits magasins en tout genre et les restaurants. Sur la route, nous ne comptons plus le nombre de Sabba Dei (bonjour) lance par les habitants et les jeunes à vélo se protégeant du soleil avec un parapluie. Au final c’est 100 km qui nous ont permis de rejoindre Bankeun, petit bourg perdu à coté d’une rivière.
Et après cette longue journée, nous tombons sur un guide laotien et son ami parlant francais dans un restaurant typiquement laotien. Comme quoi meme au milieu de nulle part, nous arrivons à faire des rencontres assez innatendues. L’occasion de découvrir quelques fondamentaux de la vie et la culture laotienne.
Julien et Sophie

mercredi 23 mars 2011

Vientiane, une capitale à l’échelle humaine


La grande avenue de la capitale
12h sont nécessaires pour rejoindre Nong Khai, à la frontière. C’est assez confortablement installé sur nos couchettes en hauteur que nous passons une nuit bercée au son des rails. Vers 9h30, Nong Khai est en vu mais pas le temps de s’y attarder car un tout nouveau train nous fait passer la frontière Laotienne par le pont de l’amitié. Rigolo de voir que c’est le Mekong qui sert de ligne séparatrice. 15 minutes après, nous sommes sur le sol Laotien et 1h plus tard nous avons le précieux visa. Le Laos nous attend et Vientiane n’est qu’à 20km du poste frontière. Nous nous associons à d’autres touristes, passagers du train pour un taxi collectif. L’occasion de faire connaissance avec Marion, une franco Suisse. Déposés à la gare des bus assaillis par les tuk tuk et taxis nous cherchons à nous rendre au centre ville pensant que la ville est grande, comme toute capital. Première surprise : les panneaux, enseignes et autres sont pratiquement tous écrits en Laotien et en Français  mais les habitants ne parlent ni l’anglais et encore moins le français. Nous sortons alors notre petit livre pratique laotien et commençons à montrer le mot centre ville. C‘est assez rigolo de courir avec le livre pour se faire comprendre. Au final, nous rentrons dans un bus local qui va jusqu’au centre ville. Mais après 5 minutes, il nous fait descendre en nous disant que nous y sommes. Nous comprenons alors que la ville est toute petite. On peut en faire le tour en 20mn. Bizarre une capitale aussi petite. D’autant que contrairement aux idées reçues, la vie y est assez chère (2 euros en moyenne pour un repas), les routes ressemblent à ceux de la France avec les voitures hyper modernes. Cela nous change beaucoup de l’Inde et du Népal.

Mais bon nous n’avons pas l’intention de nous y attarder et de nous enfoncer dans les terres en scooter. Ce fameux scooter est en fait une denrée rare. Nous pouvons compter sur les doigts d’une main les agences ou même les petits magasins proposant des locations et ce n’est pas la faute d’arpenter la ville. Et quand nous tombons dessus, nous faut il encore qu’il propose des scooters ou des motos sans vitesse, sans compter que nous nous entendons dire que nous ne pouvons pas les sortir de Vientiane ou as plus 120km autour. Certes nous aurions pu mentir et louer un véhicule mais ce n’est pas dans notre esprit du tour du monde.

Du coup, se sera en vélo que nous ferons notre circuit Laos, Vietnam, Cambodge. Certes nous verrons moins de choses mais nous irons vraiment autrement à la découverte du pays, des Laotiens, de leur culture… et c’est le plus important pour nous.

Julien et Sophie

Photos

mardi 22 mars 2011

La pluie s’invite au voyage


Une des nombreuses statues
Pour célébrer notre dernière soirée au couchsurfing, un petit groupe va tester un restaurant Thaï. Malheureusement, et même si les différent plats se laissaient manger, nous avons paye cher pour pas grand chose dans l’assiette. Mais bon le principal  reste l’ambiance sympathique et bon enfant de notre petit groupe. Apres ce repas, Julien décide de se promener avec les autres dans les divers marches à ciel ouvert ou s’entassent les vêtements et les stands de nourritures à volonté. Sophie decide de rentrer. Enfin plus facile à dire qu’à faire. Très vite, elle se perd dans les petites rues mal éclairées du quartier. Problème, elle n’a ni papiers ni argent sur elle pensant rentrer avec tout le monde.

Apres plus de 45 minutes à tourner et a demander la station la plus proche de chez Scott (notre couchsurfing), elle finit par tomber sur de jeunes Thai baraguinant l’anglais (la plupart des thai ne comprennent pas un mot). Expliquant sa situation, ils finisssent par la raccompagner en lui payant un taxi. Une mesaventure qui prouve que les Thai sont d’une gentillesse incroyable et qui montre qu’il ne faut jamais sortir sans ces papiers et un peu de sous.

Cela ne nous empeche pas des le lendemain de partir pour le palais royal et le Bouddha de diamant. Une visite qui se fera en partie sous la pluie. Un avant gout du Vietnam ¡ Mais meme la pluie ne nous gache pas cette visite sympathique où architecture religieuse et classique se melent. SI nous retrouvons les carreaux de faiences et les grandes statues comme au temple de Wat Phrao, il est agreable de se promener et surtout de decouvrir le Bouddha de Jade. Il est minuscule a cote du grand Bouddha couche mais sa brillance et surtout la spiritualite qui regne autour sont marquantes. Une visite qui vient completer celle du Wat Phrao, à ne pas manquer.

Sophie et Julien

Photos Julien 

Photos Sophie 

lundi 21 mars 2011

Première découverte du Bouddhisme


Le fameux Bouddha couché
Bangkok est une ville immense mélangeant les traditions Thaï aux coutumes occidentales. Ce qui donne un melting pot assez réussi. Pour le moment, nous n’avions vu que les quartiers vraiment Thaï. Il est temps pour nous de nous rendre dans des lieux un peu plus touristique pour visiter la ville et se familiariser avec les d’autres horizons. Qui dit Bangkok dit le temple de Wat Phrao renfermant un des plus grands bouddhas couchés du monde. Même sans le Bouddha, le complexe en lui-même est magnifique avec ses carreaux de faïences sur les monuments, ses grands stupas en or, ses nombreuses statues en pierre, recouvertes de feuilles d’or ou en faux diamants. C’est l’occasion de se familiariser avec les différentes formes de Bouddhas dans les nombreux temples le représentant. Bien entendu, il est toujours en or et très grand, ce qui lui donne un aspect de puissance. Malgré les nombreux touristes, on est presque dans un havre de paix, parmi tous ses temples, ses arbres…

Et puis plus nous avançons en Asie, plus le style architectural est différent, se rapprochant des temples chinois avec notamment les pieds et les têtes de dragons et les grandes statues représentant des Samouraïs armés. Ce qui n’est pas pour déplaire à Julien qui aime beaucoup la culture Chinoise et plus encore Japonaise. Un premier contact avec la religion bouddhiste qui nous a beaucoup plu. 

Pour finir cette petite journée bien agréable, nous partons à la découverte de la capitale sur l’eau. De nombreux canaux sillonnent Bangkok avec sa vie, ses marchés et ses temples. Si le marché flottant est connu de tous les touristes, ils s’intéressent rarement aux thaïlandais vivants sur l’eau. C’est intéressant de se promener sur ses voies d’eau pour découvrir une autre facette de la ville avec ses maisons sur pilotis parfois très pauvres, ses nombreuses rues ressemblant un peu à Venise, ses plantes et ses fleurs ornant le moindre balcon et ses temples qui semblent fleurir comme des champignons sur la berge.  Un premier aperçu qui mérite d’être approfondi. Nous irons de toute façon voir ses fameux marchés flottant à notre retour en Thaïlande au mois de mai.

Sophie et Julien

Photos 

dimanche 20 mars 2011

Une journée de shoppping Thaï

Un des nombreux stands alléchants
Ce matin nous partons pour le week-end Market avec Aurore notre amie française et Pan le chinois du couchsurfing. Le marché est gigantesque et les souvenirs ou autres objets à acheter ne manque pas : Divers habits de tous continents, des bijoux, des chaussures, des statues et du thé, mais surtout à manger. Pendant que Julien regarde pour un chapeau et Aurore des boucles d’oreilles et des fleurs artificielles, Pan court de stands en stands pour goûter et prendre en photos toutes les saveurs de la Thaïlande. Nous mangeons des glaces, des fruits coupés dans la rue, de la viande en brochette et bien plus encore. Il est difficile de retenir son argent qui file à vive allure  aux grés des allées qui bordent le marché.
Rassasiés et fatigués par toutes ses saveurs et ses couleurs, nous quittons le lieu pour aller nous reposer au parc juste à côté. Nous nous y promenons pendant un long moment croisant des Thaïlandais faisant du Tai chi ou de la musculation. Comme la journée est placée sous le signe de la nourriture, nous nous arrêtons dans un restaurant pas du tout touristique. Tellement peu d’ailleurs  que toute la carte est écrite en Thaïlandais et qu’aucun serveur ne parle Anglais. Heureusement un groupe de client juste à côté nous explique les plats. Nous mangeons une sorte de fondue chinoise avec un bouillon où nous mettons de la viande avec un œuf et des plantes ; Un vrai régal. Nous achetons encore quelques fruits pour partager avec notre communauté.
Le soir tard vers 23h30, Scott nous propose à tous un massage à domicile, ce qui est très marrant et plutôt inattendu. En 20mn tout les hôtes sont allongés à se faire masser avec music Lounge et ambiance tamisée jusqu'à 1h30 du matin. Dommage, nous nous y sommes pris trop tard pour nous inscrire. Mais après tout, on revient à Bangkok dans deux mois et après nos différentes péripéties, un massage thaïlandais sera le bienvenu.
Julien et Sophie

Photos

samedi 19 mars 2011

Le précieux sésame acquis


Le fameux visa du Vietnam
Nous allons pouvoir partir de la Thaïlande plus tôt que prévu puisque en fin d’après-midi, nous avons pu récupérer nos passeports avec dessus notre précieux sésame : le visa. Il nous reste désormais à prendre un train pour Nong Khai, situé à la frontière avec le Laos le plus vite possible. 

En attendant, c’est une soirée couchsurfing qui nous attend. 7 couchsurfeurs d’horizons différents : Espagne, France, Chine, USA sont arrivés pour le week-end. Pour faire connaissance rien de mieux qu’un bon repas mélangeant les différentes traditions culinaires et préparés par les hôtes eux-mêmes, of course. Un melting pot de plat pour une bonne soirée basée sur l’échange, l’amitié et les voyages. Ces rencontres valent pour nous tout l’or du monde.

Sophie et Julien

Photos

vendredi 18 mars 2011

Opération visa et scooter


Rue de Bangkok
Même si Bangkok nous tend la main et que nous aimerions bien pouvoir jouer aux touristes, nous devons nous occuper de quelques formalités administratives et trouver un moyen de locomotion pour commencer notre road trip vers le Laos, le Vietnam et le Cambodge. 

La première partie et non des plus importantes consistent à faire le visa pour le Vietnâm. Direction donc l’ambassade qui assez vide. Bonne nouvelle, nous pourrons les avoir dès le lendemain. Une fois sortie, le plus difficile reste à faire : trouver le moyen de louer ou d’acheter un scooter pour pouvoir se déplacer facilement dans les deux prochains mois. Très vite, nous allons de déception en déception. Nous ne pouvons pas louer et sortir un scooter du pays. Quant à l’acheter, c’est un peu compliqué. Il faut être Thaïlandais ou posséder un nombre de papiers incroyables sans compter qu’il faut trouver un marchand acceptant de nous les vendre. Après plusieurs heures de recherches infructueuses, nous nous rendons à l’évidence. Il est trop difficile voire impossible d’acheter un motorcycle en Thaïlande et de l’exporter. Le plan B s’impose donc. Puisque nous ne pouvons pas acheter un scooter et le sortir du pays, nous louerons une petite moto dans chaque pays. Ce n’est pas quelques formalités qui vont nous empêcher de vivre à fond notre road trip.

Ne reste donc plus qu’à récupérer nos visas et à trouver un premier moyen de locomotion pour nous conduire jusqu’à la frontière laotienne, premier pays. 

Sophie et Julien

Welcome to Bangkok

Le 16/03/2011


Scott, Bee et Tailek, notre famille couchsurfing
Pour notre troisième destination, nous atterrissons à Bangkok tard dans la nuit, sous la pluie. La Thaïlande est pour nous qu’un lieu de passage pour le moment. Notre objectif, pouvoir trouver rapidement un scooter ou une petite moto et partir visiter le Laos, Cambodge et Vietnam. Nous nous consacrerons à la Thaïlande en mai, à notre retour. 

En attendant et après une courte nuit, nous testons les transports en commun : skytrain, subway, train to city, la capitale du Siam est à la pointe de la technologie en matière de transport. Nous avons l’impression de revenir un peu à Paris avec tous ces moyens de locomotion. Ce n’est pas pour nous déplaire. En tout cas à première vue, Bangkok ressemble un peu à une capitale internationale avec sa circulation, ses rues plus ou moins propres et un melting pot d’habitants. Nous rencontrons beaucoup d’occidentaux avec des thaïlandaises. D’ailleurs, dès le premier coup d’œil nous voyons que nous sommes dans un pays un peu plus riche et ouvert avec ses immeubles, les filles qui s’habillent assez courtes, les grandes avenues… Bangkok a tout d’une cité internationale avec les traditions asiatiques et notamment les stands de nourriture à chaque coin de rue. De quoi ravir nos papilles pour pas très cher.

Pour nous permettre de faire calmement nos visas pour la suite de notre voyage, nous avons opté pour un couchsurfing un peu particulier. C’est une communauté de couchsurfing dans un quartier typiquement thaïlandais. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par Scott, Bee et Tailek, une petite famille d’une gentillesse incroyable dans une maison immense de 6 étages. Ici, c’est un peu comme une auberge espagnole avec des voyageurs du monde entier qui viennent ici quelques jours ou plusieurs mois en transit, pour visiter la ville, se reposer ou même travailler. Les couchsurfeurs vont et viennent à leur guise laissant leurs affaires le temps de leur trip. 

C’est sympa de rencontrer des personnes d’horizons différentes. On voyage un peu en restant sur place. Une grande communauté de couchsurfeur avec sa bonne humeur, ses cultures différentes et ses règles. Nous adorons et nous nous sentons un peu comme chez nous. 

Sophie et Julien

Photos 



Souvenirs de l'Everest

Mieux vaut tard que jamais mais voici une petite vidéo retraçant nos 17 jours de treck en 5 minutes.

http://www.youtube.com/watch?v=rF8ul4qxvxE

Bonne vidéo

Sophie et Julien

mercredi 16 mars 2011

Hong Kong, la ville de toutes les tentations

Une des rues de Hong Kong
Après une courte nuit passée dans l’avion, nous sommes voici arrivés à Hong Kong pour un petit transit de deux jours. Dès notre sortie de l’aéroport le contraste est saisissant. Nous avons l’impression d’avoir fait un bon dans le temps surtout après plus de deux mois passés en Inde et au Népal. Ici, tout est propre, rangé. Les bus sont modernes et la ville est gigantesque. C’est un peu La Défense de Paris mais en 100 fois plus grandes. Des immeubles de 10 étages s’élèvent partout et chaque centimètre carré semble être utilisé. C’est assez hallucinant. Nous n’aurons malheureusement pas le temps de visiter la ville mais un deuxième passage de trois jours en mai va nous permettre d’approfondir notre découverte.
En attendant de pouvoir tout de même se promener dans le quartier de Kowloon, le plus connu de Hong Kong, nous prenons la direction de la guest house réservée sur Internet (indispensable quand on arrive à 5h du matin dans un nouveau pays). Et là une désagréable surprise nous attend. Non seulement la réception n’existe pas (Il s’agit d’un bureau de réception gérant près de 10 guest house) mais en plus l’employé n’arrive qu’à 13h de l’après-midi (et il est 8hdu matin). Et pour couronner le tout, une employée peu aimable nous demande de déposer nos bagages dans une pièce certes fermée mais un peu douteuse. Sophie s’énerve un peu surtout après une nuit blanche. En descendant pour nous restaurer avant une longue attente nous rencontrons deux français qui nous expliquent que la chambre est pourrie et qu’ils ont plein de problèmes avec l’hôtel. Ni une ni deux, nous décidons de chercher un autre endroit pour dormir. Après une longue recherche, nous optons finalement pour un hôtel un peu cher mais très classe. Et puis de temps en temps cela fait du bien de pouvoir dormir dans un lot moelleux et de prendre une douche digne de ce nom.
Nous pouvons enfin partir à l’assaut de cette ville incroyable. Ce qui est rigolo c’est que les enseignes sont énormes et écrites en chinois. La majorité de ces immeubles ont plus de 10 étages et sont de gigantesques complexes commerciaux. Des centaines et des centaines de magasins de vêtements, d’électroniques, de cosmétiques, des restaurants… s’entassent à des prix similaires que ceux de la France. Le paradis pour les fashionitas. Difficile de résister à toutes ces tentations même quand on n’est pas accroc du shopping surtout après deux mois de sevrage.
Hong Kong, enfin le quartier de Kowloon concentre aussi un nombre incroyable de magasins de luxe. Nous nous croyons dans l’Avenue des Champs Elysée ou rue St Honoré sauf qu’ici c’est des dizaines de rues qui alignent les enseignes Dior, Channel, Gucci, Dolce Gabbana… Hallucinant.
Sophie et Julien

Photos

lundi 14 mars 2011

Un pays entre le jour et la nuit

Coucher du soleil sur la chaîne de l'Himalaya
Je l’attendais avec impatience et il a tenu ses promesses : Le Népal. Petit pays coincé notamment entre l’Inde, la Chine et le Tibet, le Népal fait tout pour être complètement indépendant. Tout le monde le connait pour ses treks et ses plus belles montagnes du monde et c’est vrai qu’elles tiennent toutes les promesses. 

C’est d’ailleurs par un long treck de 17 jours de marche en direction du lac Gockyo puis du camp de base de l’Everest que nous avons commencé notre découverte de ce pays. Et quel trek. Je savais avant de partir qu’il serait long et difficile pour moi, pas sportive pour deux sous. Finalement ce n’est pas physiquement que j’ai le plus souffert mais du froid. Même si 6h de marches en moyenne par jour sont fatigantes, même si j’ai parfois eu beaucoup de difficultés à monter les pentes de 10 voire 20 % recouvertes parfois de neige et de glace, j’ai adoré pouvoir marcher le long des sentiers sillonnant au bord des précipices et traverser les ponts suspendus qui semblaient interminable. Et puis, le paysage à couper le souffle vous fait très vite oublier la fatigue. Les pics enneigés, la vallée, pouvoir grimper dans les montagnes les plus fabuleuses du monde et la rencontre avec les vrais montagnards vous apprend beaucoup sur vous-mêmes et vous fais réfléchir sur la vie et notamment sur toutes les futilités que nous appelons confort. Au final c’est une expérience enrichissante mais aussi dingue que cela puisse paraître je la recommencerai sans problème. L’arrivée devant le lac Gokyo et plus encore au camp de base de l’Everest à 5 160m sont à eux seuls deux belles victoires. L’Everest se mérite et c’est bien vrai. 

Les enfants apprennent très jeune à se débrouiller
Après 20 jours passés à plus de 2 500 m, nous avons repris notre sac à dos pour découvrir le reste du pays. Ce n’est d’ailleurs pas sans difficultés que j’ai retrouvé la pollution et la poussière de Katmandu. J’ai découvert un pays complètement différent de celui des montagnes. La vie est peut-être moins difficile que sur les sommets malgré les coupures d’électricité et le manque d’eau, mais les népalais sont d’une gentillesse rare. Ils ont appris à se débrouiller avec rien et avancent à leur manière dans tous les domaines : Politique, religieuse, culturelle pour faire du Népal un grand pays digne des communautés internationales. Le chemin à parcourir est encore long mais je pense que d’ici quelques années ils pourront prétendre être une vraie nation indépendante et fière. C’est d’ailleurs cette volonté d’aller de l’avant qui m’a marquée dans le reste de notre périple plus que les paysages (certes magnifiques mais moins splendides que la chaîne himalayenne) et les différents monuments religieux (au style chino, hindou).

15 jours pour prendre le pouls du pays suffisent comme ils suffisent à se familiariser avec les grands lieux (tous plus ou moins touristiques). Ce n’est pas pour rien que le Népal a déclaré l’année 2011, année du tourisme. Dhoulikel, Sagernakot, Chigun, Bhaktapur, Kathmandu… autant de lieux à voir pour la beauté des paysages ou l’originalité de ces monuments. Je regrette juste que le gouvernement utilise les touristes comme des « vaches à lait » en fixant des prix d’entrée pour les monuments parfois exorbitant. 

Quant à Pokhara, c’est une ville un peu à part. Un mélange de grande cité balnéaire (sauf qu’à la place de la mer vous avez les Annapurnas) et de vie traditionnelle (avec la ville de Pokhara hors Lakeside). Cité facile avec toutes les accommodations européennes à Lakeside et sportive avec les départs de treck, le parapente, le canyonning… Une bonne place pour se reposer et profiter des montagnes.

Au final, le Népal aura été pour moi magique avec les splendeurs de l’himalaya et son trek, les villes regorgeant de monuments religieux et la vie népalaise tout simplement. 

Sophie

Vu des Annapurnas en prapente
Nous voilà déjà à la fin du deuxième pays, et quel pays ! Le Népal, qui est surtout connu pour ces treks nous à révélé bien des surprises au fil du mois passé.

Comme c’était notre première virée dans l’Himalaya, nous avons opté pour une agence reconnue afin de nous laisser guider plus facilement. Au final c’était un bon choix car la sympathie du guide et de l’agence a rendu encore plus intéressante cette virée à plus de 5000 m d’altitude. Malgré quelques soucis de santé sans gravité et un froid glacial la nuit, c’était une expérience unique complètement folle. Mais c’était surtout l’occasion d’approcher et de voir l’Everest qui faisait partie de mes vieux rêves d’enfance à faire.

Menuka, notre couchsurfing avec ses soeurs
La visite du reste du pays n’est peut être pas aussi intéressante, mais elle révèle surtout ces habitants fort sympathiques qui ont une vie bien plus difficile que les Indous. Les gens ici sont bien différents, ils sont beaucoup moins attachés aux traditions, s’habillent à l’occidental et travaillent comme ils peuvent pour survivre. D’ailleurs les enfants travaillent autant que les adultes, donc si vous venez au Népal ne soyez pas choqué de voir un gamin de 12-13 ans vous servir au Restaurant ou dans une boutique quelconque, c’est normal. Petit plus aussi, les femmes Népalaises qui sont magnifiques, de jolis yeux de biches, des cheveux noirs et longs, le teint mat, elles sont comme des latines aux yeux semi-bridés, bien plus belles qu’en Inde.
Nous sommes sortis des sentiers battus pour voir d’autre région que Katmandu, mais à part les lieux touristiques hors de prix tel que Pokhara, il n’y a pas grand-chose. Nous avons traversé des dizaines de villages perdues dans la montagne sans grand intérêt, cependant nous avons eu des points de vue superbes à chaque instant, la force de ce pays.

Au final, malgré les coupures de courant le froid la nuit et de rares panneaux en Anglais hors de Katmandu, le Népal est un pays magnifique avec ces montagnes à couper le souffle et ces habitants d’une gentillesse rare. J’ai passé un très bon moment et je ne manquerai pas d’y retourner pour refaire un trek dans l’Annapurna cette fois.

Julien

samedi 12 mars 2011

Derniers jours au Népal

Durbar Square
Nous savons que le Népal ne vit pratiquement que du tourisme et ils ont vite compris que le pays pouvait en tirer une manne financière importante. Comme dirais le moniteur de parapente, le gouvernement nous voit comme du fric sur patte. Nous n’irons pas jusque là mais nous trouvons tout de même qu’ils abusent. Ainsi, tous les lieux à visiter sont payants. Pour nous deux, il faut compter pas loin de 60 € rien que pour visiter Katmandu et ses alentours. Pour vous donner une idée cela correspond à 6 jours de notre budget.

Nous voulons bien participer à la croissance du pays et payer pour entrer dans certains sites comme Bhaktapur mais devoir avancer 500 roupies (5 € par personne) pour aller voir trois pauvres stupas à Patchupati, nous pensons que c’est un peu trop. Du coup, les visites ont été limitées au temple des singes (le plus grand d’Asie), pour lequel nous n’avons pas payé et au vieux Katmandu ou Burdar Square.
Le Burdar Square est assez intéressant pour ses petites ruelles et ses petits temples dispersés un peu partout. Des complexes religieux plus importants valent le coup d’œil mais après un mois à ne voir que des tempes au même style architectural, nous commençons à en faire une overdose. Nous préférons nous immerger dans la vie quotidienne des népalais en déambulant dans les différents quartiers de la capitale. C’est vraiment là que vous pouvez comprendre la vie quotidienne des habitants. Au détour de rues ressemblant davantage à des favelas, vous tombez sur des quartiers riches ou Samsung, bijoutiers de luxe et autres boutiques haut de gamme semblent ne pas être à leur place. Nous tombons également sur des situations un peu insolites comme ce groupe de moines boudhistes rencontrés dans un market mall (complexe de shopping assez haut de gamme), sacs de chaussures pumas fraîchement achetés à la main ou de jouer aux jeux vidéos, au bowling et aux jeux d’argent. Hallucinant de les voir là surtout qua l’on pensait qu’ils avaient fait vœu de pauvreté et plus encore quand dehors à quelques mètres, des femmes et des enfants mendient pour survivre. Cela résume finalement le Népal avec ses contradictions.

Faux mariage de Menuka
Autre situation singulière, les faux mariages organisaient par les jeunes. Nous avons été surpris lorsque Menuka, notre couchsurfing nous a invité au temple pour assister à une cérémonie particulière. Maquillée, habillée comme une mariée et suivie d’une partie de ses sœurs et son frère Robin, elle se rend au temple pour y rejoindre son mari. Nous pensons alors qu’aujourd’hui elle célèbre son mariage mais pas du tout. D’autant que la petite cérémonie se déroule comme celui d’un mariage avec échange des alliances, des colliers symboliques… pendant près de 15 minutes. A la fin, nous apprenons qu’il s’agit en fait d’un faux mariage pour rigoler et pour célébrer ses un an d’union avec son mari. Un mari qui ne vit pas avec elle et que nous n’avons pratiquement as vu en 4 jours. Certaines choses nous échappent encore sur la religion au Népal mais en tout cas c’était très sympathique de pouvoir assister à une cérémonie même fictive.

Sophie et Julien

Photos 

vendredi 11 mars 2011

Une journée de partage


Stupa en or du temple des singes
Depuis notre arrivée au Népal, les différentes personnes rencontrées nous conseillent d’aller visiter le temple des singes ou Swayambhunath. Dès notre arrivée, nous sommes frappés par l’immense stupa doré qui semble nous regarder du haut de ses 365 marches. En fait, il ne s’agit pas d’un seul temple mais d’un ensemble de complexe religieux plus ou moins grand, de stupas, statues de Bouddha… C’est vrai que nous avons visité de nombreux temples mais celui là vaut vraiment le coup d’œil avec ses nombreuses portes dorées, ses moulins de prières. Son atmosphère est assez particulière, relaxante et spirituelle. De quoi s’évader des bruits et de la pollution de la ville. 
Mais plus que les monuments, cette journée a surtout été marquée par l’humain. Dans la matinée, nous retrouvons Khumar, notre guide du treck, pour partager avec lui une très bonne nouvelle. Il vient d’être papa d’un petit garçon. Ici, les prénoms ne sont attribués que 5 à 6 jours après la naissance par la famille. C’est donc juste un babou (garçon en népalais) que nous avons la chance de pouvoir rencontrer. C’est sympa de partager avec un népalais ce moment privilégié. Nous sommes aussi venus lui donner un petit coup de pouce, à notre manière, pour son école. En effet, il récolte des fonds pour permettre à plus de 200 enfants répartis sur 5 niveaux de pouvoir suivre une scolarité. Ici, le gouvernement vient rarement en aide aux écoles et c’est grâce à des népalais comme Khumar que 70 % des enfants peuvent aller à l’école. Pour nous et pour une amie, c’était important de pouvoir contribuer un petit peu à l’évolution du pays. C’est aussi pour cela que nous faisons un tour du monde.
Bebe de Khumar
Le partage ne s’est pas arrêté là, puisque pour remercier Menuka (notre couchsurfing) et sa famille de nous héberger malgré sa situation, nous cuisinons des pâtes pour tout le monde. Surprise en rentrant, Katie, une allemande et Harron, un américain, viennent passer une nuit au couchsurfing. Ce n’est pas grave, plus on est de fou, plus c’est rigolo et c’est une bonne soirée autour d’un plat de pâtes et de quelques légumes que nous passons en compagnie d’une partie de la famille (Menuka est malheureusement malade). De quoi j’espère mettre un peu de baume au cœur à cette famille attachante.
Sophie et Julien 

photos 
D'autres photos 

jeudi 10 mars 2011

Rencontre émouvante d’une nouvelle famille

Dimanche, nous nous envolerons vers la Thaïlande via Hong Kong et il est donc déjà temps de rejoindre la capitale du Népal si nous voulons profiter de nos derniers jours pour la visiter. C’est en bus que nous effectuons les 198km qui nous séparent de Katmandu. Comme à l’aller, il faudra 7h et beaucoup de chaos avant de retrouver l’agitation de la capitale.

Une nouvelle famille de couchsurfing nous y attend. En fait d’une famille, il s’agit de Meluka, sa petite sœur et son frère qui vivent dans un appartement dans un quartier populaire. Ils viennent y finir leurs études pendant que leurs parents restent à la campagne. Nous nous attachons très vite à cette petite fratrie d’autant qu’ils ont une vie difficile. Ils sont 8 enfants, les deux parents sont malades et aucun ne travaille. Difficile dans ces conditions de pouvoir vivre correctement. C’est le système D qui prévaut. Et pourtant, ils nous accueillent à bras ouvert avec le sourire et la gentillesse qui caractérise les népalais, partagent volontiers avec nous leur repas et nous font part de leurs rêves. Meluka, la plus âgée, étudie le journalisme et voudrait partir en Angleterre finir ses études de business Management (mission presque impossible quand on sait le prix d’un semestre au Royaume-Uni). Nous avons vraiment envis de les aider mais comment ? Les quatre prochains jours nous donneront peut-être un début de réponse.

Sophie et Julien

Trois jours de Repos

Le 8/03/2011

Sur le lac
Cela fait déjà deux mois que nous sommes partis et en 60 jours, nous avons déjà visité et fait pas mal de chemin. Pour fêter, en quelque sorte, ces deux mois nous nous octroyons trois jours de repos à Pokhara. Le cadre est magnifique, notre guest house est très propre et à un prix plus que raisonnable… Nous ne sommes pas restés trois jours à nous tourner les pouces dans la chambre mais nos journées sont plus que light. C’est ainsi que nous sommes allés profiter des superbes points de vue sur la vallée et les Annapurnas à Sarangkot, que nous avons flâné au gré de nos pas dans les rues de Pokhara (la ville et non le lieu touristique) et que nous nous sommes offerts un moment de détente en naviguant au gré de nos envies sur le lac. Trois jours de détente qui sont les bienvenus avant d’entamer notre retour sur Kathmandu et surtout d’arriver en Thaïlande.

Sophie et Julien

Photos 

lundi 7 mars 2011

Libre comme un oiseau

Le 6/03/2011

Après le Parapente
Pour découvrir autrement Pokhara, la vallée et les Annapurnas, rien de mieux que de prendre de la hauteur. Direction donc Sarangkot, petit bourg sur les hauteurs de Pokhara à 1400m pour un baptême de parapente. C’est Sam, un népalais rigolo de la bande visiblement qui sera le pilote de Julien pendant qu’Olivier, un Suisse (et oui même au Népal on trouve des Suisses qui y travaillent, c’est assez fun) qui sautera avec Sophie.
Casque, sangles, vérification de la toile, harnachement au binôme et c’est parti pour 40 minutes dans le vide. Le décollage est assez bizarre puisqu’il faut courir dans le vide. Nous avons un peu la sensation de tomber mais très vite nous prenons de la hauteur. Dès les premières minutes, nous nous sentons libre comme un oiseau. Et le mot n’est pas de trop quand à même pas 5m de vous, un aigle vient vous surprendre. Le vent semble nous porter selon son gré nous offrant un panorama époustouflant. D’un côté, la chaîne des Annapurnas s’étend à perte de vue avec son manteau neigeux et ses sommets se perdant dans les nuages blancs. D’un autre côté, le bleu du lac se reflète dans le ciel tandis que Pokhara et sa vallée ressemblent à des petits confettis de couleur vu du ciel. Nous pourrions presque croire que nous dominons le monde vu du ciel et c’est une expérience magique.
En plein vol avec Sam
Mais bon il faut déjà redescendre sur le plancher des vaches en utilisant la force du vent dans des tourbillons. C’est presque comme le train à toute vitesse et ses loopings mais sans machinerie. Nous apercevons de nouveau les maisons, les champs et les voitures avant de nous poser tout en douceur. Le retour à la réalité se fait lentement. C’est certain le parapente est une expérience unique et on a eu la chance de le faire dans un des plus beaux endroits montagneux de la planète.
Après ce bol d’air frais, c’est de façon plus terre à terre que nous visitons la partie de Pokhara non touristique, retrouvant les petits magasins comme on les aime avec ses rues animées.
Julien et Sophie

Photos

Petite exploration des grottes

Le 5/03/2011

Bat Caves
Pokhara peut être synonyme de ville touristique, de ville départ de treck mais pas seulement. La région offre une panoplie d’activités sportives et de lieux à visiter le tout avec une superbe vue sur les Annapurnas. Pokhara est aussi connu pour son lac et c’est par celui-ci que nous commençons notre exploration. Rien ne vaut mieux pour se familiariser avec le coin que d’en faire le tour (ou en tout cas une grande partie car il est gigantesque) à pied bien entendu. Les rues sont bordées d’un nombre incroyable de magasins de vêtements, souvenirs en tout genre, boutiques de treks et restaurants pour tous les goûts le tout à des prix élevés par rapport à l’Inde mais quand mêmes peu chère pour le reste du monde. Heureusement, le coin est très joli et on retrouve quand même ici et là la vie népalaise comme nous l’avons vu jusque ici.
Enfin, comme les lieux touristiques ne sont pas trop notre tasse de thé, nous prenons assez vite un bus local pour Mahendra et Bat caves, deux grottes à visiter. En tant que français, nous nous attendions à des  grottes aménagés avec chemin balisé et éclairage. Rien de tout cela. N’oublions pas que nous sommes au Népal. A la place c’est à la lampe torche que nous sommes invités à les explorer. Explorer est d’ailleurs le mot. Il faut se baisser pour passer les voutes, escalader des rochers, se hisser dans des passages très étroits… pratiquement de la spéléologie. On se prend vite au jeu découvrant au passage de très anciens dieux taillés dans la roche (pour Mahendra Caves) et des centaines et des centaines de chauve souris ne semblant pas trop dérangé par notre présence dans  la deuxième grotte. Même si au final, la visite n’est pas super intéressante, nous avons bien rigolé à jouer les Indianas Jones.
Sophie et Julien

vendredi 4 mars 2011

7h de bus pour Pokhara


Panorama du bus
Il est déjà temps pour nous de quitter Bhaktapur et de continuer notre exploration du pays. Le seul bus touristique (en bus local c’est un peu impossible) pour Phokara démarre à 7h du matin. Nous voici donc à 5h du matin avec nos gros sacs à dos dans les rues de Bhaktapur à rechercher un bus local pour Kathmandu. Nous sommes loin des animations de la veille. On se croirait dans une ville fantôme  et c’est assez rigolo. Une fois dans le bus pour Pokhara, nous sommes partis pour 7h de voyage pour 198 km, sur une route montagneuse avec des virages près des précipices et surtout des trous et des bosses à n’en plus finir. Croyez nous, ce n’est pas un voyage de tout repos comme on a pu les connaître en Inde. Nous sommes secoués comme des pruniers. Seule consolation, le panorama sur les montagnes et la vallée est splendide et nous pouvons en profiter au maximum.

A notre arrivée à Phokara (deuxième ville après Lukla pour le départ des treks et notamment celui de l’Annapurna), nous sommes tout de suite frappés par l’aspect touristique. Restaurant et boutiques de souvenirs s’alignent le long des routes. Nous sommes loin de nos villages népalais. Mais, bon nous n’avons pas trop le choix si on veut pouvoir visiter les lieux et nous avions réservé dans une petite guest house familiale. La chambre est immense pour un prix dérisoire. De temps en temps il faut savoir se faire plaisir surtout après ses 21 jours de trecks.

Sophie et Julien

Photos 

jeudi 3 mars 2011

Une journée sainte

Krischna, notre couchsurfing
Krishna, notre couchsurfing nous apprend qu’aujourd’hui est un jour un peu particulier pour les Népalais puisque c’est le jour des dieux. Les bouddhistes et les hindouistes sont invités à venir célébrer leurs dieux. Etant dans une cité des temples, on a ainsi la chance de voir les édifices religieux se paraient peu à peu de mille couleurs avec des bougies, des colliers de fleurs et différentes offrandes de nourritures. Toute la journée, les habitants se pressent faisant sonner les cloches pour prier. Un spectacle assez amusant surtout que la veille aucun temple n’était ouvert.
A la tombée de la nuit, les pèlerins se font de plus en plus nombreux à Bhaktapur. Ils se réunissent autour de repas partagé et d’un feu que chacun alimente de tout et rien ; papier, plastique, peinture et même vieux pneu. Il faut dire que le feu est synonyme de purification et marque aussi la fin de l’hiver. La ville prend alors des allures de feu de camp gigantesque. Nous nous joignons à notre manière à cette grande fête en rejoignant Krishna et ses amis autour du foyer face à un petit temple et à leur coffee shop préféré. L’occasion de découvrir un peu plus la religion et les traditions népalaises et surtout de commencer notre dernière soirée en compagnie de Krishna. Une soirée qui se poursuit dans un restaurant typiquement népalais (enfin si on peut appeler cela un restaurant) où nous goûtons aux différentes spécialités. Newari Set (sorte de pizza à pâte fine avec de nombreux morceaux de viandes), buffle séché, Juju Curd (yaourt ressemblant plus à du lait écaillé), riz comme des corn flakes, soupe de bambous… autant de plats différents très bons mais comme d’habitude un peu trop épicé à notre goût. C’est toujours sympathique de pouvoir partager un repas et surtout de bons moments avec des habitants du pays.
D’ailleurs la journée a été placée sous le signe de la culture népalaise. Fuyant l’agitation de la ville, nous avons pris la direction de Chaungun, petite ville à 5km de Bhakatapur. De là un petit sentier de randonnée nous a permis de traverser quelques petits villages népalais, le tout avec un splendide panorama. Ici, pas de touristes mais la vraie vie népalaise. Les maisons de briques et de pierres sont à moitié détruits ou en construction (au choix), les poules, chiens, vaches… se promènent en toute liberté à travers le village et dans les maisons, les femmes s’occupent de la cuisine et du linge (inutile de préciser qu’elles le lavent à la main dans une eau dépassant rarement les 10°C) pendant que les hommes s’occupent des cultures ou de l’élevage et que les enfants s’amusent avec un simple bout de bois, un pneu… Des enfants qui, en cette journée particulière, barraient la route avec une corde arrêtant véhicules et piétons pour leur faire payer une taxe. Comme il est impossible de donner à tous les gamins (il y en avait tous les 30m), c’était un petit jeu de passer dessous, dessus ou à côté de leur corde. Une bonne petite journée au cœur de la vie népalaise avant de prendre la route pour Phokara, beaucoup plus touristique.
Julien et Sophie

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