dimanche 31 juillet 2011

Le magnifique parc national de Freycinet


Le parc national de Freycinet
Nous continuons notre découverte de la Tasmanie par le côté Est jusque Launceston. Après une nuit dans un camping dans un tout petit village à une cinquantaine de km du parc national de Freycinet, nous arrivons à ce superbe parc national. Connu pour ses magnifiques falaises d’une couleur si particulière, le parc offre aussi d’autres atouts et propose une dizaine de randonnées courtes ou longues. Nous décidons de faire toutes les petites promenades dans un premier temps. Les marches nous emmènent tout d’abord dans la sleppy baie. De là les falaises et les rochers se parent d’une couleur de feu et de rouge qui semble encore plus étincelant  sous les rayons du soleil. Les couleurs des roches tranchent avec le bleu turquoise et translucide de la mer et la plage de sable blanc ou plutôt de petits cailloux en majorité blanc. Le tout donne un mélange de couleurs splendides digne des plages paradisiaques. Dommage que l’eau à 11 degré ne permet pas de s’y jeter. 

La deuxième courte randonnée s’effectue à même la falaise au dessus de la mer. Si elle permet d’avoir une vision d’ensemble des différentes criques, elle reste moins intéressante que l’autre. En plus nous avons beaucoup de mal à imaginer que l’on puisse voir ou apercevoir différentes espèces de baleines ou des dauphins comme le prétendent les panneaux. A moins d’avoir une très bonne vue ou un très coût de chance. Ce n’est pas très grave puisque fautes de baleines, se sont des wallabies, pas peureux qui nous accompagnent sur le sentier de notre troisième randonnée. Cette fois-ci nous avons choisi une randonnée plus longue et plus difficile sui nous emmène jusqu’à la fameuse baie de Wineglass (verre de vin). 

La baie glass of wine
Première déception toutefois, le point de vue s’avère fermer pour cause de travaux. Qu’à cela ne tienne, nous ferons le trajet qui descend jusqu’à la plage. Pas très difficile, il sillonne à travers la forêt  dévoilant entre deux séries de marches de beaux panoramas entre mer et montagne. Après 1h30 de marche, la récompense est à la hauteur de nos espérances. Si nous ne distinguons pas la forme d’un verre de vin étant trop près, en revanche la crique reste époustouflante avec son savant mélange de sable blanc qui crisse sous les pieds, son eau transparente  d’un bleu vert à la surface puis d’un bleu marine et ses longues falaises d’ocre orangé ressemblant un peu à du lichen qui semble embrasser la mer.  Au loin la forêt étend son grand voile vert donnant à la mer une allure encore plus surprenante.  Nous plongerions avec grand bonheur dans l’eau et nous resterions avec plaisir des heures à contempler la beauté naturelle du lieu avec pour seul compagnon les oiseaux colorés, les coquillages et un petit wallabie qui s’aventure bravement sur la plage mais du chemin nous attend encore. En revenant sur le parking, d’autres wallabies  attendent sagement le coucher du soleil et ils acceptent volontiers que nous les touchions et même de leur donner à manger au creux de la main (surtout Julien). Comme quoi cet animal étrange s’habitue bien à l’homme.

Sophie et Julien

Photos 

samedi 30 juillet 2011

A la rencontre des diables de Tasmanie

La baie des pirates
Nous partons de Hobart pour le sud du pays, direction Port Arthur. En chemin, nous avons la chance de pouvoir admirer des paysages magnifiques et parfois surprenants. Les falaises, la montagne surplombent la mer translucide avec au fond les nuages et le soleil pour offrir un spectacle magique. A côté de la mer, les prairies verdoyantes abritant les vaches et les moutons tranchent avec les gigantesques forêts à moitié nues. Nous avons presque  l’impression que la neige est venue déposer quelques flocons ou qu’une tempête est passée sporadiquement tellement les arbres offrent un mélange de marron, de vert et de blanc. 

Surprenant également les maisons comme des cottages irlandais. Nous ne sommes pas en Angleterre mais on s’y croirait presque. Au milieu de ce panorama, la baie des pirates étend ses falaises et ses rochers striés. L’occasion de marcher un peu à la fraicheur de la journée et de s’imprégner de l’odeur de la mer. Avec ses petites criques, ses falaises assez hautes, nous comprenons facilement le nom de baies des pirates. Après y a-t-il vraiment eu des pirates dans ce coin, l’histoire ne le dit pas. Faute de pirates, se sont des prisonniers et surtout les bagnards qui étaient envoyés sur l’île par les colons. A l’époque, la Tasmanie était synonyme de mort assuré tellement les conditions de vie et de travail y étaient rudes. Aujourd’hui on peut encore visiter quelques prisons ou port d’où étaient débarqué les prisonniers comme à Port Arthur. Si la visite semble intéressante, en revanche le prix l’est beaucoup moins puisqu’il faut compter 30 dollars par personne pour y entrer. C’est réellement cher pour voir quelques cachots et des bâtiments (que vous voyez de l’extérieur). Nous avons préféré dépenser cette somme pour aller admirer tout autre chose ou plutôt un animal : le diable de Tasmanie.

Le fameux diable de Tasmanie
En voie de disparition, sa population est décimée par un cancer de la face contagieux et dont l’origine est pour le moment inconnue. Du coup les animaux vivent en quarantaine dans des réserves spécialisées. C’est dans l’un de ses parcs que nous avons la chance de pouvoir les admirer de très près puisqu’ils ne sont qu’à 5, 10 m de nous. 

On nous avait dit que les diables de Tasmanie étaient des animaux très laids mais pas du tout. En réalité, on dirait plutôt un savant mélange de chien et de hyène avec la taille d’un chiot, sa couleur noire avec un bande blanche et la tête d’une hyène avec un gros nez. Ce diable mange des wallabies et lorsqu’on le voit se disputer un morceau de viandes, nous n’avions pas très envie de leur servir de dîner tant leurs dents sont pointues et qu’ils sont acharnés. C’est finalement un animal très curieux avec un cri à mi-chemin entre la hyène et le cochon. 

Le quoll, petit rongeur
A côté de ces diables, d’autres animaux australiens méritent aussi le détour comme le quoll : un petit rongeur à mi-chemin entre l’écureuil et le rat ainsi qu’une variété hallucinante d’oiseaux aux plumages ravissants et aux cris caractéristiques. Bien entendu, nous ne pouvions pas repartir sans voir et même approcher de très près les kangourous et les wallabies. Si nous avions eu la chance de pouvoir en voir dans l’outback australien, nous n’avions pas encore eu l’occasion de les admirer de près et même de les toucher.  Il est amusant de voir ses animaux scruter, se coucher, sauter, se dresser sur sa patte arrière, se battre avec ses toutes petites pattes de devant comme un boxeur ou de distinguer une petite tête sortir de la poche de sa maman. Nous sommes assez étonnés de la franchise de ses animaux face aux hommes. Ils pourraient presque être un nouvel animal de compagnie. 

Sophie et Julien

Photos 

vendredi 29 juillet 2011

Petit détour par la Tasmanie

Paysage de Tasmanie
Un voyage en Australie ne serait pas vraiment complet sans passer par la Tasmanie. Il est certain que nous aurions pu continuer notre périple en camping-car et descendre vers Melbourne mais nous voulions voir les merveilleux paysages de cette île mythique. Après deux petites heures de vol, nous atterrissons à Hobart, la capitale. Contrairement à ce que nous pensions, il ne fait pas si froid que cela et nous prenons plaisir à nous promener dans les rues découvrant  une petite ville assez charmante mais vide de monde en cette période hivernale. 

De plus à part les façades, Hobart reste une ville sans réelle intérêt touristique. Nous nous en doutions un peu et la ville n’est que pour nous un passage.

Sophie et Julien

mercredi 27 juillet 2011

A sydney


L'opéra de Sydney
Il est temps pour nous de reprendre notre tour du monde et de redevenir piéton. Après un mois en camping-car, Sydney se fera à pied avant de rejoindre la Tasmanie et ses superbes paysages. En attendant, nous avons la chance de passer du temps chez Amandine, une française australienne depuis 4 ans et grande amie de la sœur de Julien.

L’occasion pour nous de voir une tête un peu plus familière, de raconter quelques anecdotes de notre voyage et surtout d’en savoir un peu plus sur la culture australienne. Car si ce pays est en majorité peuplé d’immigrant et brasse un nombre de peuple incroyable, il a su développer au fur et à mesure des années sa propre identité. Les similitudes anglo saxons sont bien entendu nombreuses mais le pays se porte bien et nous pouvons le voir à chaque instant dans les prix pratiqués notamment. 

Dans tous les cas en parcourant près de 10 000 km en camping-car, nous avons eu le temps de découvrir des paysages magnifiques et d’appréhender ce grand pays vide de monde puisque seul 19  millions de personnes y vivent. C’est rigolo de traverser autant d’espaces vides et de ne rencontrer parfois aucune âme qui vive (à part les kangourous) sur des centaines de kilomètres.

Sophie et Julien

lundi 25 juillet 2011

De retour à Sydney



Le voyage de maman s’achève déjà sur le territoire Australien et demain elle repartira vers la France pendant que j’irai rejoindre Julien pour continuer notre périple. En attendant, nous reprenons l’avion pour Sydney lieu de départ de notre périple. A Ayers Rock, l’aéroport reste à l’image du complexe hôtelier petit et cher. Dommage que pour voir les merveilles du centre rouge, nous sommes obligés de débourser une petite somme. A notre arrivée à Sydney, Julien nous attend avec le camping-car devant notre hôtel. Les retrouvailles sont l’occasion de raconter les milles et une anecdote de ces quinze derniers jours et de comparer nos impressions sur cette grande île qu’est l’Australie.

Sophie

dimanche 24 juillet 2011

Les 36 têtes des Monts Olgas


Panorama sur les monts olgas
Après Uluru, nous partons vers le deuxième site le plus connu d’Ayers Rok : les Monts Olgas ou Kata Tjuka. Lorsque vous n’êtes pas motorisés à Ayers Rock, pouvoir se rendre sur les sites sans payés trop chers relèvent du parcours du combattant.

A part les nombreux tours opérateurs qui proposent tous un tour rapide d’Uluru et des Monts Olgas suivi d’un lever ou d’un coucher du soleil et d’un déjeuner pour un prix démentiel, seule une compagnie assure la liaison en mini-bus. Nous devons dire que même pour ce service, le prix reste extrêmement cher mais avons-nous le choix. En plus, nous sommes contraints de respecter certains horaires. 

Les gorges
Du coup ce n’est seulement que l’après-midi que nous pouvons nous rendre sur le site des monts Olgas. Après le tour d’Uluru hier, la randonnée dans les nombreuses gorges appelées la vallée des vents s’avère un peu plus difficile. Les montées et les descentes sont plus importantes mais le spectacle est magnifique. Les couleurs des gorges noyées de soleil donnent aux roches des aspects allant du rouge à l’orange en passant par le marron, l’ocre et même le bleu. Nous ne savons pas où donner de la tête pour admirer au mieux le spectacle. D’autant qu’à l’arc en ciel formé par les roches se rajoutent les formes des rochers qui ressemblent plus à de grosses boules qu’à des têtes. L’ensemble donne une impression de gigantisme et de hauteur fantastique. Au retour, nous prenons davantage conscience de l’immensité des lieux avec le point de vue offert sur l’ensemble des monts.

Uluru devient orange vif au coucher du soleil
Mais la journée devait nous réserver d’autres surprises. Après cette superbe randonnée, Uluru allait de nouveau nous éblouir avec un coucher de soleil aux tons éclatants. Ainsi en quelques minutes, nous avons la chance de voir le monolithe changer de couleurs pour se parer tour à tour d’une robe rouge, orange, orange vif puis marron avant de devenir noir et de disparaître dans les profondeurs de la nuit. Nous avouons que nous avions rarement admiré un phénomène aussi exceptionnel que beau. Uluru restera à jamais gravé dans notre mémoire comme l’un des sites les plus majestueux et grandioses de l’Australie

Sophie

Photos 

samedi 23 juillet 2011

Un monolithe magique


Les nombreuses cavités rocheuses d'Uluru
Pour la deuxième fois j’ai la chance de pouvoir approcher Uluru, le monolithe très connu en Australie. Si la première fois nous avions décidé de l’escalader pour admirer la superbe vue du haut, cette fois-ci je me contente d’en faire le tour. Il faut tout de même 4h pour couvrir les 9 ou 10 km (les guides se contredisent sur la distance) du rocher. 

La randonnée très facile nous permet surtout de pouvoir appréhender les légendes du serpent, du lézard, du poisson et de l’Emu et de voir comment et pourquoi le site est sacré pour les arborigènes. C’est très rigolo de voir comment ils justifient par ces mythes les nombreuses cavités formées au fil des ans et des siècles dans la roche ainsi que les couleurs différentes que prend Uluru au cours de la journée. Outres ces légendes, il est de toute façon plaisant de se promener autour et de laisser cours à son imagination : ce trou ressemble à une mâchoire de requin, là plutôt à un crâne humain… Et puis au détour du sentier vous pouvez apercevoir de nombreux oiseaux et de petits lapins qui vous accompagnent dans votre marche.

Quelques peintures aborigènes
Malgré la beauté du site, nous regrettons de ne pas pouvoir goûter comme il se doit à la quiétude et au silence du lieu. Les groupes et les particuliers défilent continuellement parfois en hurlant ou en commentant le paysage. Dommage ! Dommage aussi que le peu de peintures aborigènes encore présentes soient en mauvais état de conservation. Il faut dire que nous avons vus certains guides peu respectueux franchir les barrières de sécurité et poser leur doigt sur les peintures pour les expliquer.  Cela se passe de commentaires. 

Dans tous les cas au terme de la randonnée, nous restons subjugués par Uluru. Nous avons l’impression que le monolithe dégage une puissance et une magie assez mystique. Peut-être est ce du tout simplement à notre imagination et au fait que nous savons qu’il s’agit d’un site sacré.

Sophie

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vendredi 22 juillet 2011

Le centre rouge nous éblouit


Coucher de soleil sur Uluru
Après une nuit assez courte en raison du bruit incessant et d’une chambre plus que moyenne pour le prix, nous prenons tôt l’avion direction Uluru. Vous me direz mais pourquoi retourner à Ayers Rock alors que j’ai déjà eu l’occasion de le voir. Tout simplement parce que ma maman souhaitait pouvoir approcher ce fameux monolithe et que de mon côté je ne me lasse pas d’admirer les couleurs de cet impressionnant rocher.  

L’atterrissage à Ayers Rock révèle quelques surprises puisque nous avons la chance de pouvoir admirer tour à tour le Mont Conner, Uluru et les monts Olgas. Vu de haut, ils sont encore plus impressionnants comme perdu dans l’immensité désertique. Ressortant noire, ocre ou rouge, ces trois montagnes faisaient à l’époque parti de la même chaîne montagneuse qui était aussi grande que la chaîne des Andes. Aujourd’hui on se demande comment elles ont pu arriver là. Elles semblent comme abandonnées, posées au milieu de nulle part.
A notre arrivée à l’hôtel (qui entre parenthèse sont extrêmement chères et appartiennent tous au même groupe hôtelier), il est trop tard pour approcher Uluru ou les monts Olgas. Du coup, nous en profitons pour nous promener dans le complexe et aller admirer le superbe coucher du soleil sur Uluru depuis une dune toute proche. Nous devons dire que c’est magnifique de voir le rocher changer de couleurs au fur et à mesure du coucher du soleil. Il passe de l’orange à l’ocre, au blanc noir pour finalement devenir gris et disparaître dans la nuit. Demain, nous pourrons aller y faire le tour et admirer de près cette curiosité de la nature, sacrée pour les aborigènes. 

Sophie

jeudi 21 juillet 2011

Cairns, cité balnéaire


La fameuse botte de Tully
Pour notre denier jour en camping car, nous franchissons les derniers kilomètres qui nous séparent de la cité balnéaire mondialement connu. Nous retrouvons au loin les montagnes verdoyantes et nous quittons les champs de canne à sucre pour les champs plus traditionnels de maïs, de légumes et de blés. 

En chemin, nous nous arrêtons à Insgall, une toute petite ville qui semble être figé dans les années 1950. Façade d’un autre temps borde la route. Il manque juste les vieilles voitures et nous aurions fait un bond dans le temps. Beaucoup plus amusant, Tully reste la ville la plus pluvieuse du pays. Et pour le prouver une immense botte de 8m (le record de pluie annuel est tout de même de 7m80 en 1950) trône au début de la cité. Nous avons des difficultés à imaginer qu’autant d’eau est ou tomber en une année surtout que nous avons un beau soleil avec un ciel sans nuage. Pourtant les photos accrochées à l’intérieur nous montrent que le niveau d’eau atteint parfois les 1m50. Imaginez avec mes 1m58, il n’y aurait que la tête qui dépasserait. Hallucinant ! 

Le petit train de canne à sucre nous suit
Ne reste alors plus qu’à atteindre Cairns. Et là le compte à rebours débute. Nous devons rendre le camping-car avant 3h30, heure de fermeture. Seulement entre les travaux sur l’autoroute (qui ressemble comme d’habitude à nos routes nationales plutôt qu’à nos autoroutes), les feux dans la ville et les nombreuses zones industrielles qui forment désormais le paysage, il nous faudra près de 2h pour couvrir les 100 derniers kilomètres. La course à la montre commence pour finalement arriver à la location à 15h25. Si ce n’est pas du timing ! 

Ne reste plus alors qu’à profiter de Cairns. Son esplanade bien aménagée invite à la promenade le long de la mer au coucher du soleil. C’est aussi l’occasion de découvrir des espèces d’oiseaux aux couleurs chatoyantes et aux formes parfois bizarre. L’Australie abrite vraiment un large panel de spécimens faunique et floraux assez impressionnants.  

Sophie

Photos 

mercredi 20 juillet 2011

Au pays de la forêt humide et des cannes à sucre


De vraies australiennes !
Avant de rejoindre le littoral qui nous mènera jusque Cairns, nous nous enfonçons dans les terres vers le parc national d’Eungella, près de Mackay. Là, la plus vieille forêt humide du pays nous tend les bras au bout d’un sentier de 3 km bordé de cours d’eau (nous devons même nous mouiller pour les traverser). Le spectacle de tous ses arbres entrelacés pour former une nature unique et splendide reste toujours magique. La randonnée qui nous emmène jusqu’à une chute d’eau nous permet de traverser les gorges d’Hichton. Calme, chant des oiseaux, cris des animaux invisibles à l’œil nu, découverte des arbres parfois intriguant… nous accompagne dans notre marche. Au bout, une superbe cascade nous attend. Elle semble sortir de nulle part tant les arbres sont touffus. Elle ressemble alors à un voile de marié flottant au vent. 

Une cascade au bout de la forêt humide
Nous passerions bien la journée dans cet endroit sublime, mais plus de 1000 kilomètres nous séparent encore de Cairns. D’ailleurs, plus nous avançons et plus le paysage change. Les ranchs et les montagnes ont laissé la place aux champs de canne à sucre. Nous les voyons à perte de vue et nous apprenons le procédé de la récolte. Ainsi de petits trains ressemblant aux trains légos de notre enfance sillonnent les contours des immenses champs pour recueillir les précieuses cannes et les expédier directement à la distillerie, située non loin de là. Une manière originale et écologique de faire la récolte à moindre cout et le plus rapidement possible. Au fur et à mesure des kilomètres, nous laissons les cannes à sucre derrière nous pour retrouver la côte à Bowen. Les superbes plages sont de nouveau au rendez-vous avec son sable si particulier et à la Baie Rose de Bowen ses rochers de couleur rose (vous l’aurez deviné). Beaucoup plus loin, l’océan rencontre l’outback à Townsville et sonne pour nous la dernière nuit à bord du camping-car. Demain, nous atteindrons Cairns où d’autres horizons nous attendent.

Sophie

mardi 19 juillet 2011

De Agnes Waters à Mackay


La superbe plage de Town of 1770
Arrivée tard à Agnes Waters, nous avons le matin la désagréable surprise de constater que nous ne pourrons pas nous rendre à la barrière de corail de Lady Musgrave faute de place. Il aurait fallu réserver à l’avance mais Internet et le téléphone se font rares en Australie. 

Nous ne perdons pas espoir et après une promenade sur la plage, nous prenons la direction de Yepoon, point de départ de la Great Keppel Island. A notre arrivée, le dernier ferry vient juste de partir et avec lui notre dernier espoir de pouvoir plonger à la barrière. Notre déception est très grande. Notre dernière chance de pouvoir approcher ce merveilleux monde marin reste Cairns et sa foule touristique que nous souhaitions éviter à la base. Tant pis, c’est soit les touristes soit nous oublions définitivement la barrière. 

En attendant d’atteindre Cairns, nous reprenons la route vers le parc national de Mackay. En chemin, les nombreux ranchs de Rockampton et ses environs nous accompagnent pendant des centaines de kilomètres. Nous passons des montagnes au ranch et nous devons dire que la diversité et la beauté des paysages nous ravit. C’est cela l’Australie, ce savant mélange des panoramas allant du désert au montagne en passant par les ranchs, la plage et sa mer d’un bleu azur.

Sophie

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dimanche 17 juillet 2011

Fraiser Island


Une tortue sur la plage
Le soleil est revenu et avec lui notre chance. Nous partons pour la plus grande île de sable au monde : Fraiser Island. Longue de 120 km, elle ressemble au premier abord à une vaste île couverte de végétation. Mais il ne faut pas s’y tromper. En fait ce n’est pas sur de la terre que pousse les arbres mais bien sur du sable. Du sable donc omniprésent d’autant qu’il n’existe aucune route goudronnée. Nous sommes donc obligés de passer par un tour opérateur.

C’est peut-être le seul bémol car nous nous retrouvons une quarantaine dans un énorme camion transformé en bus à sillonner la plage. A marée basse, elle se transforme en véritable autoroute tellement les 4 X 4 et autres trucks sont nombreux. Première découverte donc sur cette longue plage de sable blanc où vivent de nombreux oiseaux et autres animaux comme les dingos ou encore les tortues que nous avons la chance de voir au détour de la piste. 


Les couleurs du lac Mac Kenzie se confondent avec le ciel
Après cette promenade matinale sur le sable, nous nous enfonçons dans la forêt humide qui pousse sur les immenses dunes de l’ile. Même si je commence à connaître la végétation de ces bois après le Cambodge et une partie de l’Australie, c’est toujours fascinant de voir comment la flore s’organise pour que chacun trouve sa place et puisse d’épanouir. Arbres centenaires, jeunes pousses, palmiers, arbres tout mince, parasites… se côtoient pour former un spectacle hallucinant. Au pied des arbres coulent une rivière aux eaux cristalline. On voit tellement bien le fond que nous avons presque l’impression qu’il n’y a pas d’eau. Vous vous imaginez ainsi à quel point elle est pure et transparente. Il est vraiment agréable de s’y promener et de s’imprégner des couleurs et des odeurs des bois. 

Les pinacles de sable comme un arc en ciel
Mais, il est déjà temps de rejoindre la plage pour y découvrir d’autres merveilles de la nature et notamment les pinacles. Ces montagnes de sables multicolores ressemblent à un arc en ciel ou à des strates de pierres superposés plus qu’à du sable. Et pourtant c’est l’œuvre des siècles, du vent et de la mer qui a donné cette merveille. Sable blanc, ocre, orange, marron se superposent en ligne. Le sable est au cœur de notre périple puisque un peu plus loin il s’agit d’un sable d’un blanc immaculé qui entoure le lac Mac Kenzie. Là aussi les couleurs de l’eau se superposent au sable blanc pour former un spectacle digne des îles tropicales. Ne reste alors plus qu’à tomber sur une toute petite crique un peu plus loin au sud afin de parfaire la palette des couleurs. Décidément Fraiser Island offre plein de surprises et ravit nos pupilles. 

A notre retour à Rainbow Beach, un superbe coucher du soleil nous attend avec en toile de fond quelques dauphins qui s’ébattent joyeusement dans l’eau de la mer de corail.

Sophie

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samedi 16 juillet 2011

En direction de Rainbow Beach


Première plage sous la pluie
La journée commence plutôt mal car une pluie discontinue s’abat sur la côte. Cela ne nous empêche pas de partir vers Rainbow Beach. Très vite nous arrivons enfin à quitter l’autoroute pour les petites routes plus touristiques. Le paysage devient magnifique avec sa verdure, ses forêts humides et ses vallées encaissées. Nous nous arrêtons plusieurs fois malgré la pluie pour contempler le panorama. 

Au pied des montagnes et de la mer, Marrochydore est une petite station balnéaire très agréable avec ses différentes couleurs d’eau et ses petites maisons en bois préfabriqués. Plus haut dans la montagne, le parc national de Obi Obi et Mapleton donne l’occasion de faire de jolies balades à traverser la forêt humide et de découvrir au passage une cascade de plus de 80m de haut. Dommage que nous ne pouvons entreprendre de randonnées très longues à cause du temps. Notre déception est de courte durée car la route zigzague toujours dans un panorama magnifique et nous nous amusons à répertorier les panneaux insolites de l’Australie comme celui du Koala, du kangourou ou des canards.

Si même les canards traversent...
Au terme des 300 kms de montagnes et d’une route traversant des bois entiers de sapins, Rainbow beach se dessine enfin et avec lui le soleil. Que demander de plus. La mer de corail surplombée d’un arc en ciel et une longue plage de sable blanc nous tendent les bras. La superposition des couleurs est tout simplement sublime et la balade sur la plage revivifiante. Elle nous fait bien vite oubliée la pluie et les désagréments de la veille. D’autant que c’est face à la mer que nous allons passés notre nuit loin du bruit de la ville, bercés par le son des vagues.

Sophie

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vendredi 15 juillet 2011

A nous la côte Est


Notre nouvelle maison
Nous partons tôt pour l’aéroport direction Brisbane. De là, notre camping-car nous attend. A nous la liberté et les longues plages de sable blanc le long de la côte. Malheureusement, ce n’est pas du sable blanc que nous allons voir sur la route mais plutôt des zones industrielles. Il faut dire que pour sortir de Brisbane, nous n’avons trouvé que l’autoroute et il nous aura tout de même fallu plus de deux heures pour se retrouver à qu’une centaine de kilomètres de la ville. 

Première journée difficile donc mais il beaucoup plus difficile de se repérer et de rouler dans les villes que dans l’outback où les autoroutes sont droites sur des centaines de kilomètres et les seules âmes qui vivent se résument souvent à des kangourous et des oiseaux.
Demain nous reprenons la route avec cette fois-ci une bonne carte en main et en espérant pouvoir s’enfoncer dans l’arrière pays.

Sophie

jeudi 14 juillet 2011

Deuxième jour à Sydney


Une des vues de la ville
Après les grands lieux touristiques, nous continuons notre visite de Sydney par le centre-ville. Enfin nous ne pouvons pas réellement parlé de centre-ville car Sydney n’en possède pas. Nous nous apercevons rapidement que la partie touristique de la ville peut se faire facilement à pied de Circular Quay à Central en passant par King Cross et la plage d’Edcliffe. C’est un peu l’itinéraire que nous choisissons de parcourir flânant dans les rues, admirant les façades victoriennes coincées entre les buildings de verre, s’arrêtant à Hyde Park, rentrant dans les églises, hall de musées… 

Dans le quartier de la place Martin, nous découvrons l’hôtel de ville qui ne brille pas vraiment par sa beauté. Tout à côté, la statue de la reine Victoria encadre un market mall de magasins de luxe. Même si le lèche vitrine est au programme, nous n’avons pas les moyens de nous payer une robe Chanel. En revanche nous tombons sur une superbe horloge représentant l’Australie avec différents tableaux pour les régions et un bateau parcourant inlassablement le territoire pour marquer les secondes. Il est agréable de regarder la finesse, la beauté et la précision de cette horloge. 

La plage de Bondi
Après ce périple en ville, nous fuyons l’urbanisme pour la plage très connue de Bondi. Pas de beaux surfeurs à l’horizon (seuls quelques apprentis) car il fait un peu froid et la houle n’est pas très haute. A défaut de pouvoir les admirer nous nous promenons sur la plage de sable blanc, notre première plage depuis très longtemps. C’est toujours un plaisir de sentir le sable sous ses pieds et d’entendre le bruit de l’océan. Cet océan qui va nous accompagner pendant plus d’une semaine puisque dès demain nous nous envolons ers Brisbane, point de départ de notre périple sur la barrière de corail.

Sophie 

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mercredi 13 juillet 2011

La baie de Sydney

Le fameux opéra de Sydney
Les retrouvailles avec ma maman ont été assez émouvantes. Quand on n’est dans la vie de tous les jours à découvrir autant de choses, on ne se rend pas compte à quel point la famille et les amis peuvent nous manquer. C’est quand on les retrouve que nous nous en rendons compte. J’ai donc 2 semaines pour profiter au maximum de maman et continuer avec elle mon périple. 

Sydney nous tend les bras pour les deux premiers jours et nous prenons la direction de sa baie et son opéra, connu dans le monde entier. Je dois dire que dès notre arrivée nous ne sommes pas déçus. Le pont de Harbour s’étend d’une rive à une autre comme une vieille dame tandis que l’opéra immaculé de blanc lui fait face. Lorsque nous nous en approchons, nous nous rendons compte que le bâtiment est en réalité en béton et que seul le toit est couvert de faïence blanche. Cela n’enlève aucunement toute la magie et le symbole du lieu. Nous sommes bel et bien en Australie si nous en doutions encore.
Autour de l’opéra, le quartier des rocks ressemble un peu à une vieille ville avec ses rues piétonnes, ses magasins typiques australiens (et notamment les fameuses hugs), ses pubs et ses restaurants. Nous nous y promenons avec plaisir en retrouvant le calme et la sérénité qui caractérise si bien le pays. 

Les baleines, un spectacle unique
Après cette première approche touristique de la ville, l’après-midi sera un peu plus agité. Malgré le froid (il ne faut pas oublier qu’ici c’est l’hiver), nous décidons de partir à la rencontre des baleines à bosse. Le spectacle est de toute beauté. Non seulement nous avons la chance de pouvoir en voir de près mais en plus deux d’entre elles nous font l’honneur de nous offrir un saut majestueux devant le bateau. Cela restera un souvenir impérissable surtout lorsque nous découvrons que ces mammifères aussi imposant peuvent être aussi gracieux.

Sophie

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mardi 12 juillet 2011

Une séparation et des retrouvailles


Pour la deuxième fois depuis le début de ce tour du monde, nous décidons de nous séparer. Sophie part à Sydney retrouver sa maman (qu’elle n’a pas vu depuis 6 mois) et profiter avec elle de la magie australienne avec un circuit partant de Sydney jusque Cairns (et oui la ville reste un passage incontournable). De son côté Julien garde le campervan et descend la côte de Cairns à Sydney (l’inverse) pour découvrir à sa manière la côte et ses trésors. Les retrouvailles sont prévues le 25 juillet prochain à Sydney. Tout comme pour le Japon, c’est Sophie qui va continuer à vous faire partager chaque jour ces aventures. 

Sophie

lundi 11 juillet 2011

Arrivée à Cairns

La plage de Cairns
300 km nous sépare encore de l’Océan et nous décidons de prendre notre temps et de visiter l’arrière pays. Effectivement le Queensland ce n’est pas seulement les plages de sable blanc et la barrière de corail mais aussi les montagnes et les forêts. Nous avons quitté les paysages désertiques pour la forêt humide et les montagnes. Nous nous croyons presque dans les Alpes françaises tellement la verdure est présente et même les vaches et les moutons sont au rendez-vous. Seule différence, les palmiers qui côtoient les autres plantations et les panneaux attention aux kangourous.

Nous empruntons donc une route sillonneuse (les virages très serrés se succèdent sur près de 20 km) dans un panorama magnifique. Aux abords de Milla Milla et au détour de la route, nous renouons avec la nature avec des cascades assez plaisantes. Même si elles ne sont pas très impressionnantes, elles méritent le détour et permettent surtout de se détendre après tant de kilomètres parcourus. Il faut dire qu’un circuit touristique est même mis en place et permet sans trop de difficultés de pouvoir trouver et approcher ses masses d’eau. 

Le lac de Tanikoo
A une centaine de kilomètre de Cairns, nous effectuons un dernier arrêt au lac de Tanikoo dans un village authentique. Les petites maisons en bois accueillant des petits jardins et des pelouses entretenues avec soin nous font penser à la série bien connue des Desperate Housewives. Tout semble si parfait dans ce cadre naturel magnifique. Nous en oublions presque que nous sommes en Australie tellement nous sommes loin du désert à perte de vue et la chaleur écrasante et nous avons du mal à imaginer que dans quelques heures nous serons au pied de la barrière de corail. 

Un paysage ressemblant à nos alpes
Cairns justement finit par nous tendre les bras au milieu de l’après-midi. C’est la première fois depuis Darwin que nous atteignons une grande ville. Inutile de dire que nous nous empressons de trouver un camping où parquer notre campervan (le camping sauvage est interdit au centre-ville mais nous avons repéré plus tard quelques emplacements discrets à 1 ou 2 km de ce centre). Direction la plage et l’océan. Nous en rêvons depuis des semaines et elle nous tend enfin les bras. Cairns ressemble à une cité balnéaire très tranquille sauf que les restaurants, les tours booking et autres magasins de souvenirs et de plages se succèdent avec tous un même but : vous faire découvrir et plonger dans la fameuse barrière de corail. Sophie pensait qu’elle était accessible depuis la plage même mais en réalité la plage n’existe pas et il faut prendre un des nombreux tours pour l’approcher et la voir.
Là c’est un véritable dilemme, comment choisir le bon tour opérateur pas trop cher qui proposera une prestation correcte dans des lieux pas trop touristiques et surtout sécurisés. Impossible de comparer toutes les propositions et il va falloir trouver une autre astuce. Mais dans tous les cas, Cairns est réputé pour être extrêmement touristique avec cette barrière. Peut-être alors que la solution est de choisir une plongée dans une autre ville loin de l’affluence quitte à débourser un peu plus. 

De toute façon, pour nous la plongée au sein de la barrière se fera plus tard puisqu’il est déjà tard et que demain Sophie part pour Sydney tandis que Julien continue seul la descente de la côte. Nous avons le temps de réfléchir à la meilleure option pour découvrir le grand récif. 

Sophie et Julien

dimanche 10 juillet 2011

Dans l'Outback

Coucher de soleil sur le bush
Nous continuons notre avancée sur les longues et interminables routes australiennes. En quittant l’autoroute nous empruntons des chemins parfois assez ardus puisque seule une petite bande est goudronnée. Le paysage défile au fil des kilomètres alternant entre le désert, les forêts et la montagne. Lors de nos rares rencontres avec les villes ou plutôt village, nous nous demandons à chaque fois comment ils arrivent à vivre loin de tout. Mais peut-être que la population recherche juste l’harmonie avec la nature. Nous comprenons mieux pourquoi l’Australie est le pays où il y a le plus de disparus. Les étendus sauvages sont immenses et on peut facilement se perdre si on est en panne.

De notre côté c’est une route sans histoire ponctué de quelques oiseaux et kangourous qui nous amènent jusqu’ai Mont Surprise. Demain nous atteindrons enfin la côte et Cairns. 

Sophie et Julien

Photos 

samedi 9 juillet 2011

Au pays des kangourous

Les fameux kangourous australiens
Nous nous enfonçons dans l’outback après 500 km sur une autoroute offrant peu d’intérêt. Dès notre passage dans le Queensland (et oui enfin), le panorama change avec des ranchs et des champs d’herbes jaunes à perte de vue. Ici ce n’est pas les kangourous les rois mais plutôt les vaches et les moutons des ranchs. Après plus de 300 km dans cette étendue désertique, la ville de Mont Isa semble être une vision perdue dans le néant. Nous nous demandons comment des gens peuvent vivre si loin de tout. Et pourtant la ville (minière de sur quoi) est assez développé et offre tout le confort d’une grande ville (imaginez que vous arrivez même à capter le net). Elle ressemble aux villages américains du bush que l’on voit dans les films ou à la télévision. 

En reprenant la route après cette brève bouffée d’oxygène citadine, les montagnes se font de plus en plus présentes au fur et à mesure de notre avancée. Nous quittons enfin la Highway pour des routes de campagne ou plutôt l’outback. Les voitures se comptent sur les doigts d’une main (8 en 2h) et à la place nous avons enfin la chance de croiser et de rencontrer les kangourous. Ces petites ou plutôt grosses bêtes qui vivent en majorité la nuit (et oui il faut le savoir) ne daignent montrer leur bout du nez qu’à la tombée et au lever du jour. Ils squattent  sur le bord de la route et nous comprenons pourquoi nous croisons autant de kangourous écrasés. Il faut dire qu’à l’approche des voitures, ils ont peur et traversent parfois sans prévenir. Il faut alors être très vigilant mais c’est un spectacle assez étonnant et touchant de voir ces dizaines de wallabies sauter et courir. Seul problème, ils sont difficiles à prendre en photos. 

Un aigle passe
Après cette première approche dans l’univers des kangourous, nous profitons des derniers rayons de soleil sur un parking bercés par le chant des oiseaux et des cigales. Les kangourous sont partis vaquer à leurs occupations nocturnes et nous les retrouverons sans aucun doute demain.

Sophie et Julien

vendredi 8 juillet 2011

Sur la route de Cairns

Au pays des hommes verts
Il est temps de quitter le centre rouge australien pour rejoindre le Queensland et sa grande barrière de corail. Mais la côte se mérite et avant de pouvoir apercevoir le bleu de l’océan pacifique. Il va falloir parcourir les 2000 km qui nous en séparent. Objectif : les faire en 4 jours car Sophie part rejoindre sa maman à Sydney le 12 juillet. 

Bizarre !
Nous quittons très rapidement le désert australien d’Alice Springs pour un autre désert appelé le Bush. Sur des centaines de km nous rencontrons âmes qui vivent et les pompes à essence se font aussi rares. A nous de sauter sur les premières venues pour ne pas rester en rade au milieu de rien. Au détour de la route, nous passons par le repaire des extraterrestres où tout du moins ce que les gens disent. Le petit camping et la station d’essence attenante sont ainsi couverts de dessins humoristiques et surtout d’articles de journaux où sont relatées les différentes apparitions. Des petits hommes verts qui semblent revenir avec une régularité toute singulière. Que l’on y croit ou non le lieu est assez étrange et rigolo et donne un peu de piment à cette route longue et monotone.

Sophie et Julien

jeudi 7 juillet 2011

De retour à Alice Springs

Des paysages désertiques à perte de vue
Nous continuons notre périple australien en reprenant la route vers Alice Springs, étape incontournable, avant de nous diriger vers la grande barrière de corail. Lors de notre première étape dans la capitale du centre rouge australien, nous n’avions eu guère le temps de pouvoir apprécier la ville. Nous devons avouer que le centre-ville se limite tout de même à 5 rues et que pour vraiment découvrir Alice Springs, il faut se rendre au centre des reptiles, à la réserve du désert ou participer à une des nombreuses randonnées proposées. Rien de bien passionnant toutefois et au final Alice Springs est surtout la porte d’entrée pour se rendre à Ayers Rock. 

Et des road train
Cependant, en nous promenant nous tombons sur quelques monuments aux styles architecturales assez intéressants et sur quelques boutiques proposant de vraies souvenirs aborigènes. Les aborigènes justement constituent une large part de la population de la ville et il n’est pas rare de les voir déambuler dans les rues. Au premier abord, ils n’ont pas une tête très sympathique et nous avons de grandes difficultés à vouloir les aborder. Pourtant ils sont le cœur et l’âme de l’Australie. Mais cela ne semble pas suffit puisque jusqu’à aujourd’hui nous avons l’impression qu’ils sont rejetés par la société. Nous n’en avons encore vu aucun travailler dans une structure administrative, dans des boutiques ou des restaurants. Pourquoi ? C’est un des nombreux mystères que nous comptons éclaircir avant notre départ d’Australie. En attendant, nous nous contentons d’admirer les très jolies œuvres réalisées par leurs tribus.

Sophie et Julien

mercredi 6 juillet 2011

Le centre se mérite

Les Olgas offrent un spectacle saisissant
La chance d’hier a tourné et c’est sous la pluie que nous continuons notre découvert d’Ayers Rock. Qui dit pluie dit froid puisque le thermomètre ne dépassera pas les 9°. Nous avons du mal à imaginer qu’il puisse faire jusque 40° à l’ombre en été dans ces conditions. Direction donc les monts olgas, à 30 km d’Uluru. Site sacré également il est beaucoup moins impressionnant que son grand frère. En fait de montagnes, il s’agit de plusieurs immenses blocs de granits qui mis bout à bout forment une mini chaîne montagneuse.

Différentes strates du kings canyon
Nous ne pouvons pas faire le tour (fermé en raison du mauvais temps) et nous résignons donc à nous rendre jusque sur la plate-forme d’observation. De là, le panorama est assez étrange puisqu’il ne donne ou presque que sur les monts Olgas. Les monolithes en eux-mêmes sont curieux de part leur couleur grise, leurs différentes formes assez excentriques (on peut s’amuser à deviner les formes) et bien entendu leur hauteur. Tout comme Uluru nous nous demandons ce que viennent faire ces immenses monolithes au milieu de nulle part. Mais, il est déjà temps de quitter ses deux endroits magiques et hors du commun pour un autre lieu tout aussi atypique : les Kings Rock.

Le Kings canyon
Les Kings Rock sont tout de même situés à 300 km du parc d’Ayers Rock au terme d’une route assez ennuyeuse et sinueuse. Au bout, les rochers se dressent comme attendant les visiteurs. Nous devons avouer qu’après Uluru et les monts Olgas, ils nous semblent bien fades. D’autant qu’au vu du mauvais temps le panorama est limité et la randonnée de 4h est à proscrire car la nuit tombe. La courte promenade proposée nous permet toutefois d’apprécier les couleurs différentes de la roche et de prendre conscience de la richesse géologique du canyon. Différentes strates allant du jaune à l’ocre en passant par l’orange et le marron donnent aux rochers des aspects de champignons géants datant de plusieurs milliers d’années. L’ensemble ne vaut pas le grand canyon des Etats Unis mais il a au moins le mérite d’exister et de proposer un aperçu de ce qu’est un canyon.

Sophie et Julien

Photos