vendredi 27 mai 2011

Enfin la grande muraille de Chine


Panorama de la muraille
Elle est classée parmi les 7 merveilles du monde et en la voyant nous comprenons aisément pourquoi. Il est difficile de décrire ce que vous ressentez lorsque vous vous retrouvez devant ou à marcher sur cette construction vieille de plusieurs siècles mais surtout d'une force et d'une immensité incroyable. Construite à même la montagne, sur des flancs parfois pentus et friables, elle s'étend sur plus de 6000 km. Vous imaginez le temps et surtout le nombre de vie humaine pour réussir à édifier un tel monument. Nous avons du mal à concevoir comment un matin l'Empereur ou un des conseillers de l'Empereur a eu cette idée folle de protéger le pays en construisant une muraille infranchissable. C'est fou. Mais ce qui l'est encore plus c'est de savoir que finalement cela n'a pas empêché les mongoles d'envahir le pays.

Une des nombreuses tourelles
Nous avions imaginé que la muraille était plate au milieu comme un peu un chemin de pavé. Mais pas du tout si elle est large pour pouvoir laisser passer 4 cavaliers, elle est surtout couverte de marches et de pentes ardus. En plus, vous trouvez des tourelles de gardes presque tous les 200 à 300m ce qui compliquait encore plus le travail des gardiens de l'époque. Et non ce n'est pas une promenade de santé que de gravir la muraille de Chine. D'autant que fidèle à nos habitudes, nous avons choisi de nous rendre du côté de Simatai, un endroit beaucoup moins touristique que Badalin. Là la muraille est construite dans un site magnifique et vous prenez rapidement l'ampleur du chantier et toute la beauté de cette construction dans un panorama vous couper le souffle.

Nous marchons sur la muraille
Même si l’endroit reste abordable, cela n’empêche pas les aménagements réalisés par le gouvernement. C’est donc en télésiège (et oui comme à la montagne) que nous gravissons les quelques mètres qui nous séparent de la muraille. Une fois en haut et avant même de poser un pied dessus, un panorama superbe vous attend. La muraille semble sillonner à perte de vue sur les flans de montagne un peu comme un serpent infini. Ebloui et un peu impressionnés par cette construction grandiose nous gravissons les quelques marches et enfin nous pouvons poser le pied dessus. Commence alors une marche ou plutôt un peu d’escalade sur des marches très hautes et inégales ou sur des pentes à 30, 40 % pendant près de 4h pour couvrir les 7 km aller retour du tronçon. Malgré la difficulté, il est vraiment plaisant de marcher dans l’histoire surtout que certaines parties du site ne sont pas rénovés donnant toute l’ampleur du travail et vous pouvez y sentir toute l’histoire. Seul bémol, nous n’avons pas pu nous rendre jusque Simataï (fermé pour rénovation) et avons du revenir par le même chemin. Enfin c’est quand même une expérience inédite et magique que de gravir et passer un peu de temps sur cette grande muraille.

 Sophie et Julien
 

jeudi 26 mai 2011

Entre terre et ciel


Temple of heaven
Dernier jour de visite à Pékin. La ville est tellement immense qu’il est presque impossible de voir tous les bâtiments et de la connaître comme il faut. Pour autant en 4 jours, nous avons eu le temps d’apprécier cette ville moderne, propre et écologique.  

Pour notre dernier jour dans la capitale, nous terminons la visite des édifices les plus importants. Direction donc le temple of heaven. Situé dans un parc immense, il se compose de plusieurs petits temples et pagodas. Nous nous attendions à un monument tout en hauteur mais il n’en est rien. Tous sont situés sur de grandes places et sont plus gros que hauts. Nous retrouvons le style architectural et artistique des autres édifices comme la cité interdite et le summer palace. Au final nous sortons un peu déçue malgré un parc qui mérite le coup d’œil et qu’on s’y attarde surtout la partie regroupant des centaines de fleurs et de roses venus du monde entier. Nous ne souhaitons pas terminer sur une notre un peu négative et nous décidons de sortir des sentiers battus pour aller visiter la Drum Tower ou tour du tambour. En fait il existe deux tours : celles de la cloche et celle du tambour. Nous préférons nous concentrer sur celle du tambour. La visite en elle-même est assez courte puisqu’après une série de marches pentues, nous atteignons le haut de la tour avec son panorama sur la ville assez jolie mais pas exceptionnel. A l’intérieur une dizaine de tambours aux mensurations atypiques et datant de quelques siècles attendent d’être joués. C’est justement là que réside tout l’intérêt de la visite : la prestation d’une dizaine de minutes donnés par les maîtres di tambour. Nous devons avouer qu’en plus du son assez impressionnant, il faut une grande force pour arriver à lever et à jouer avec des baguettes pesant quelques kilos et faire résonner ses tambours. Le spectacle est assez original, à l’image du folklore chinois et nous repartons ravis. 

La ville fait des efforts au niveau écologique
En fait c’est une bonne transition pour aller se perdre dans les rues et prendre le pouls de cette ville où tradition et modernité se marient à chaque carrefour ou presque. On nous avait dit que Pékin était une des villes les plus polluées du monde. Image renforcée par les images des jeux olympiques de 2008. Au final, nous ne la trouverons pas si pollué que cela, en tout cas pas plus que Bangkok ou Katmandhu. Peut-être avons-nous la chance de tomber dans la période ou la pollution est chassée par le vent (c’est ce que nous avons lu dans quelques guides). Mais en dehors de la pollution, Beijing est une ville ultra propre : aucun papier par terre, les sols et les murs dans le métro et les différents lieux publics sont d’une propreté hallucinante. Nous devrions en prendre de la graine dans les métros de Paris et de province. Il faut dire que nous trouvons des ramasseurs d’ordures et des nettoyeurs à peu près à tous les coins de rue et que jeter ses papiers ou ses mégots par terre sont passibles d’une amende. C’est la première fois depuis 5 mois (sauf à Hong Kong) que nous retrouvons des conditions d’hygiènes correctes voire très correctes et cela fait du bien. 

Seul bémol, les produits alimentaires dans les magasins (que ce soit le grand supermarché ou le buy buy du coin) sont tous ou presque périmés. Nous hallucinons de trouver des produits périmés depuis plus d’un an. Mais paraît-il que ce n’est pas la date de préemption mais la date de conceptions qui figurent sur les produits. Nous restons sceptiques.

Autre point positif pour l’environnement qui nous a fait halluciner : les vélos, scooters et transports en commun. Ils sont tous ou presque à l’électricité. En France, les deux roues et les voitures électriques restent rares car chères et très bruyantes. Ici c’est le contraire, elles sont silencieuses, économiques, écologiques et ne coûtent pratiquement rien au rechargement. Comme quoi, si la Chine est un pays très polluant, c’est aussi un état qui fait des efforts considérables pour réduire ses émissions. La population est d’ailleurs davantage sensibilisée que la notre. 

Sophie et Julien

Photos 

mercredi 25 mai 2011

Un palais d'été d'une grande beauté


Vu du palais d'été
Après la cité interdite, nous continuons notre exploration des lieux du passé avec le summer palace. A l'autre bout de la ville, il est situé sur plusieurs montagnes. Au programme montée et descente sont de rigueurs. Dès notre entrée, nous sommes frappés  par le cadre verdoyant qui entoure les différents palais. Au contraire de la cité interdite, les arbres et une architecture très travaillée et recherchée sont de rigueurs. Il est beaucoup plus agréable de se promener dans les longues allées qui bordent les monuments en partie cachée par cette verdure. Si une petite partie du site est fermée pour rénovation, en revanche il nous faudra pas moins de 6h pour explorer les moindres recoins de ce parc immense.

Suzhou Street
Au fur et à mesure, nous découvrons des kiosques, des temples, des pavillons disséminés un peu partout et possédant chacun son propre style. Chaque toit, chaque mur est décoré de fresque colorée de toute beauté à chaque fois différente et représentant des scènes de la vie quotidienne ou religieuse. Rien que le grand corridor mesurant plus de 2km de long revêt dur chacune de ses colonnes une peinture différente. En admirant ces dessins, nous imaginons facilement tout le travail et la minutie qu'il a fallu à ses artistes pour les réaliser. En revanche, nous ne pouvons pas rentrer dans la plupart des édifices et ceux ouverts au public présentent au final peu d'intérêt. Ils ont été transformé en musée pour la plupart et les pièces sont confinés dans des bocaux que nous ne pouvons admirer que derrière des vitres sales la plupart du temps. Hormis cette petite déception, nous sortons enchantés de cette visite dans un cadre idyllique.

Pour terminer cette journée, nous passons du temps dans la rue commerçante de Suzou Street où petite boutique, restaurant et handicraft se succèdent. L'occasion d'apprendre à jouer quelques notes des nombreuses flutes traditionnelles que comptent le pays avec un artisan passionné. Ce n'est pas si facile que cela de vouloir imiter les artistes d'antan et de sortir une mélodie qui ferait rêver n'importe qui.

Sophie et Julien

Photos 

mardi 24 mai 2011

De la cité interdite au Kung Fu

L'entrée de la cité interdite

Cette fois ci nous partons pour la cité interdite. Une cité qui se mérite puisque pensant pouvoir couper la horde de touristes nous passons par une petite porte sur le côté. Manque de chance, elle ne relie pas à la cité et nous atterrissons dans un jardin plutôt grand, à l’architecture chinoise mais pas vraiment verdoyant et surtout mal entretenu. Tant pis, nous faisons la queue pour obtenir la clef du précieux sésame avant enfin de pouvoir pénétrer dans l’antre des empereurs d’antan. 

Un des nombreux palais
Après deux, trois portes richement décorés et d’une grandeur insoupçonné, nous pénétrons dans une première cour aux dimensions disproportionnés avec au fond le pavillon de l’harmonie. Les chinois aiment beaucoup donner des noms très poétiques à leurs pavillons, temples et autres édifices. Ainsi, nous nous retrouvons avec celle de la suprême harmonie, de l’harmonie divine, avec le jardin de la vertue… La cité interdite est au départ construite avec un nombre de places gigantesque assez insoupçonné abritant tous un édifice aux proportions démesurées ayant chacun sa propre fonction. Si au début c’est assez impressionnant de passer de places en places, de pièces en pièces… au final l’architecture est pratiquement toujours la même et les intérieurs sont malheureusement vide ou presque. Sans compter que vous devez compter sur la horde de touristes et jouer des coudes pour pouvoir espérer apercevoir les intérieurs et faire une rapide photo avant d’être éjecter par un groupe.

Ce qui est vraiment déroutant c’est de voir toute cette symétrie et ces proportions encadrées par des marches et des sculptures d’animaux en bronze ou en or. A croire que plus l’édifice et ses alentours étaient grands, plus cela signifiait la puissance de l’empereur. Une puissance que seuls quelques érudits pouvaient voir puisque la cité était interdite au peuple. A côté de l’immensité des différentes places, se dessinent un labyrinthe fait de longs couloirs encadrés de hauts murs ores et de grandes portes en bois aux armatures solides. Lorsque la cité était menacée toutes les portes étaient verrouillées pour protéger l’Empereur. D’ailleurs personne mise à part quelques érudits ne savaient où il se trouvait. C’est assez fascinant de voir toute l’ingéniosité déployée pour protéger le royaume et son empereur quitte à y consacrer sa vie. Finalement si la cité interdite ne brille pas par son architecture, elle dévoile une civilisation particulière où l’Empereur et  sa famille était au centre, cloisonnés, prenant des décisions alors qu’ils ne voyaient pratiquement  jamais le peuple enfermé dans une ville d’or. Nous sommes impressionnés par l’immensité de cette ville dans la ville avec ses nombreuses rues en labyrinthe, son fonctionnement, ses édifices… Cela devait être incroyable de vivre à l’époque des empereurs dans cette prison dorée et immense.

Les jardins
Après cette visite, nous continuons notre immersion dans la culture chinoise par un sport connu mondialement : le Kung Fu. Rassurez vous, nous n’avons pas pris de cours ni tenté d’acrobaties quoique que Julien serait partant. En revanche, nous avons pu assister à une représentation réalisée par une des meilleures troupes de la ville : les légendes du Kung Fu. Le spectacle allie danse, histoire, musique et bien entendu de nombreuses démonstrations de Kung Fu. Nous ne pouvons qu’être bluffés devant la souplesse et la maîtrise de ces moines. C’est vraiment un art à part entier mêlant discipline, rigueur et entraînement. Comme un sport de haut niveau, il demande une très grande pratique depuis son plus jeune âge pour espérer un jour atteindre le ciel (le Kung Fu est aussi une philosophie au même titre que le bouddhisme) ou casser une brique sur son corps ou sa tête et réaliser des mouvements plus incroyables les uns que les autres. C’est presque un ballet de combat tellement la coordination et la beauté des gestes sont parfaits.

Sophie et Julien

Photos 

lundi 23 mai 2011

Une ville gigantesque et pleine de petites rues

Place Tianmen, plus grande place du monde

Difficile de se retrouver dans une ville aussi gigantesque que Pékin quand vous n’avez pas de plans et que vous ne pouvez pas demander dans la rue. Personne ou presque ne parle anglais. Nous avons tout de même la chance de nous trouver dans l’ancien Pékin qui se situe à 10 minutes à pieds du centre. Centre où sont concentrés la majorité des monuments et autres à visiter. Nous arrivons donc assez facilement sur la place Tianmen : la plus grande place du monde. Il est certain que lorsque nous sommes au milieu nous avons du mal à distinguer le bout tant elle est immense. De plus, aucun bâtiment si ce n’est le monument à la gloire du peuple et quelques sculptures sur les côtés, ne vient la couper ce qui lui donne encore plus une impression de grandeur et de profondeur. Je dois dire que c’est assez bizarre d’y marcher se sillonnant un chemin à travers tous les touristes et les groupes et surtout en se sentant observer à chaque instant. Le nombre de caméras est impressionnant et ils couvrent le moindre centimètre carré, sans compter que pour pénétrer sur la place il faut passer au détecteur de métaux (y compris les sacs). 

Mais il n’y a pas que la place qui est gigantesque. Les rues, les bâtiments, la ville elle-même semble surdimensionnée. Les boulevards font 10 km de long et comportent au minimum 3 voies très très large, les bâtiments sont d’une longueur hallucinantes. Quant aux immeubles gouvernementaux ils possèdent tous des colonnes styles greco romaines et arborent fièrement le drapeau chinois. A côté, nous ressemblons à de petites fourmis qui doivent obéir sans discuter.

Exemple des grandes avenues
Au bout de la place et la grande artère, se dresse la porte sud de la cité interdite. Inutile de préciser que c’est l’édifice à ne pas manquer. Et pourtant nous sommes assez cons pour passer devant sans s’apercevoir que c’est l’entrée. Nous longeons son long mur sur plus de 4 km avant enfin de nous rendre compte que la porte se situait à l’opposé. Trop tard pour la visiter aujourd’hui en prenant son temps. Dépités, nous rentrons à l’hôtel par les petites rues qui font l’Antique Pékin. Qui dit ruelles, dit perte de l’orientation. Et cela ne manque pas. Nous nous perdons une nouvelle fois dans le dédale de ces petites rues parsemées de Hutong (ancienne maison) richement décorés et arborant les fameuses lanternes chinoises. Nous nous croirons presque dans Tintin est le Lotus Bleu avec toutes ses façades ornées de couleurs bleus et ors, ces impasses et ces tucs tucs à vélos. A la seule différence près que de nombreux vélos et motos électriques nous klaxonnent pour passer. Finalement , cette journée nous aura permis de nous enfoncer dans les ruelles de Pékin et de découvrir de très jolies façades et un mode de vie radicalement différent de la notre.

Sophie et Julien

dimanche 22 mai 2011

C’est du Chinois

Le vieux Pékin s'offre à nous

Après un vol assez calme et un passage de douane assez étrange (Ici non seulement on te prend en photo mais on vérifie aussi ta température corporelle et tu es scanné eu peigne fin.), nous partons à la recherche de l’hôtel. Il nous faudra déjà plus de 3h pour sortir de l’aéroport (entre les formalités, la récupération des bagages…) et trouver le métro. Première surprise tout est écrit en Chinois et pratiquement rien en Anglais. 

Pour couronner le tout, dès que tu sors de l’aéroport et bien l’anglais très peu de monde connaisse. C’est quand même tant bien que mal que nous nous retrouvons à la station de train où nous devons prendre un taxi. Surprise : aucun taxi ne semble vouloir nous prendre. Après trois, quatre tentatives vaines, nous finissons par trouver un chauffeur qui accepte de nous emmener mais pour un prix exorbitant.  Au bout d’une dizaine de minutes, il nous dépose à un hôtel portant le même nom mais un peu en dehors de la ville. Surprise : ce n’est pas notre hôtel. Le notre se situe à plus de 20 minutes de là et aucun taxi n’accepte de nous y emmener alors qu’ils sont arrêtés par un réceptionniste chinois. Comme quoi soit les chauffeurs ne veulent pas bosser, soit il n’aime pas les étrangers au point de refuser de les prendre. Nous arrivons tout de même au bon hôtel à la tombée de la nuit et après plus de 5h après l’atterrissage. Espérons que demain sera meilleur.

Sophie et Julien

samedi 21 mai 2011

Ville de toutes les possibilités et des défis

Times Square

Nous continuons à notre manière la découverte de la ville dans le quartier de Causebay et de Kowloon, les deux districts les plus connus. Week-end obligeant, les Hong Kongais sont nombreux à faire leurs courses. En plus avec les soldes exceptionnels que pratiquent certaines grandes surfaces, nous avons un peu l’impression d’être à l’ouverture des soldes. Tout le monde se bouscule pour faire la bonne affaire. Nous aussi nous faisons un peu de shopping. Après 5 mois sans faire les magasins, c’est un peu une renaissance pour Sophie. Si toutes les marques sont présentes en revanche, la mode est un peu en retard. Rare sont les vêtements modernes. Ici c’est plutôt robes et jupes à fleurs. Seuls les chaussures et l’électronique sont à la pointe et à des prix beaucoup moins cher qu’en France. 

Kowloon
De toute façon, il ne s’agit pas d’acheter mais plus de prendre le pouls de la ville et l’ambiance. Rien ne vaut alors Times Square et le World Trade Center. Rien à voir avec leur homologue américain. Ici se sont deux énormes centres commerciaux qui s’étendent sur plus de 14 étages. Le pire dans l’histoire, c’est que l’on pourrait penser que tout est simple dans cette ville démesurée où la surconsommation devient le maître mot et où chacun et chacune fait en sorte d’avoir le dernier gadget à la mode pour paraître et être reconnu. Mais il n’en est rien au contraire. Chaque chose est presque un défi. Comment réussir à choisir parmi tous ses restaurants par exemple ? Autre exemple, il nous a fallu pratiquement 2h pour réussir à trouver un magasin acceptant de nous imprimer une simple feuille et presque 15 minutes pour monter au 10ème étage d’un immeuble afin de poster deux pauvres cartes postales. Alors Hong Kong est peut-être la ville où tout est possible mais c’est également la ville des défis. En tout cas, nous ne pouvons pas dire qu’elle ne se démarque pas des autres cités du monde de part sa grandeur, son nombre de marques, ses habitants… 

Tout est surdimensionné comme si la Chine voulait montrer qu’elle est une puissance mondiale. Nous verrons si en Chine il en est de même. 

Sophie et Julien

vendredi 20 mai 2011

Deux jours à Hong Kong


Panorama sur Hong Kong
Avant de nous envoler pour la Chine et Pékin, nous passons de nouveau par Hong Kong, la cité où tout est possible. Un peu moins impressionnés que la première fois par toute cette jungle urbaine (nous sommes très loin de la jungle cambodgienne ou des forêts du Laos), nous changeons de quartier pour un district un peu moins cher : Causeway Bay. C’est ainsi que nous nous retrouvons dans une chambre d’hôtel minuscule (elle ne doit pas faire plus de 5m sur5). Bon allez ce n’est que pour trois nuits et cela ne va pas nous empêcher de partir à l’assaut de cette mégalopole urbaine. 

Nous passons les nombreux market mall et autres boutiques pour nous concentrer sur le peu de choses à visiter dans la ville. En fait il s’agit surtout de quartier un peu plus typique et de point de vue sur la fameuse baie d’Hong Kong. Nous devons dire que les immeubles immenses qui nous entourent à chaque instant ainsi que les petites rues montantes où se mêlent galerie d’art, antiquité et autres artisanats locaux du district de Soho valent vraiment le détour. On se croirait presque à Paris dans le vieux quartier latin à la différence près que les maisons sont des tours. Direction ensuite le Peak pour son fameux point de vue sur la ville. Le trajet en lui-même vaut vraiment le déplacement. En haut, le panorama est à vous couper le souffle. Hong Kong ressemble à une immense forêt fais de verre et d’acier qui semble dominer la mer et qui offre des couleurs digne d’un arc en ciel à la tombée de la nuit. Bleu, rouge, vert, jaune…  se confondent pour le plus grand bonheur des yeux. 

Des milliards de petites fourmis se pressent
D’ailleurs, avec la nuit, la ville change complètement de visage. Des millions de chinois descendent dans la rue après le travail pour aller dîner, sortir, faire du shopping. Nous avons l’impression que des millions de petites fourmis se pressent, nous bousculant sans ménagement… Et parmi tout ce monde, nous ressemblons à deux pauvres tâches avec nos vêtements de touristes, notre allure à la cool et surtout notre glace en plein milieu des trottoirs. Le décalage est assez flagrant et très rigolo. Mais après tout nous ne sommes pas pressés et c’est le meilleur moyen de les observer.

Sophie et Julien

Relaxation au programme


Petite séance de massage
Pour ce dernier jour en Thaïlande avant la Chine via Hong Kong, nous partons dans le temple de l’électronique à Rama 9. Un véritable paradis pour Julien qui ne sait plus où regarder parmi les centaines de magasins présentant des téléphones, des câbles en tout genre pour appareil électronique, des ordinateurs à foisons, des gadgets en voici en voilà… Autant dire que le choix est vaste et que chacun n’aura aucun mal à trouver sa marque préféré. De l’électronique mais aussi de la musique. Piano, violon et autres étals de discographie attendent les clients. Vous pouvez même trouver des albums vinyles très rares. Nous n’avions jamais vu autant de vinyles de tous styles s’entassaient dans une boutique très année 20. 

Après cette virée dans le monde de l’électronique, nous entamons notre dernière soirée en Thaïlande en compagnie de Bee, Scott, Tailek et un couchsurfeur venu d’Angleterre.  Au programme, une soirée massage thaïlandais. Rien de mieux pour se détendre même si nous ne pouvons pas dire qu’il soit vraiment relaxant entre les palper rouler et le craquage de tout ou presque les partis du corps. Dans tous les cas, c’est toujours amusant de voir la force que possèdent les masseuses dans les bras ainsi que les gestes précis qu’elles accomplissent. Et puis, se faire masser à plusieurs alignés contre un mur, c’est la partie de rigolade assurée. Une bonne petite soirée originale et amicale à l’image de la communauté couchsurfing. Espérons que la maison de Tailek continuera longtemps à accueillir des backpakers du monde entier avec autant de simplicité et de gentillesse.

Sophie et Julien

La Thaïlande, un pays de passage


Soirée couchsurfing
Il serait prétentieux de tirer un bilan global de la Thaïlande car même si nous y avons passé 10 jours, nous n’avons malheureusement pas pu nous déplacer beaucoup. Il faut dire que nous sommes revenus à deux reprises dans ce pays et qu’à chaque fois l’administratif nous a pris du temps. Entre la demande de visa pour le Vietnam et celui pour la Chine, les jours ont défilé rapidement.

Superbe panorama à Chiang Maï
Du pays nous nous sommes donc contentés de Bangkok et de Chiang Maï. Deux grandes villes bien différentes mais qui ne nous permet pas de nous faire une idée précise de la culture, du savoir-faire et du savoir-vivre des thaïlandais. Sophie connaissait un peu le Nord du pays pour y avoir voyagé il y a 10 ans. Et en 10 ans, Bangkok a radicalement changé. Aujourd’hui c’est une capitale ultra moderne dotée d’infrastructures routières et ferroviaires impressionnantes et ultra moderne. Bangkok est devenu une mégalopole mondiale mais à réussi à garder son patrimoine. Il est toujours aussi agréable de se promener dans le quartier de Chinatown, de découvrir ou redécouvrir son palais et ses bouddhas d’or et de jades ou encore de tomber sur des quartiers typiquement thaïlandais. 

Un pays où on peut manger à chaque coin de rue
Ainsi c’est une grande ville comme toutes les grandes villes du monde à la seule différence que vous pouvez manger partout et à toute heure et que certains quartiers gardent les maisons et les restaurants traditionnels. D’ailleurs c’est dans une rue 100 % thaïlandaise que nous avons logé lors de nos différents séjours plus ou moins brefs. Nous aimons pouvoir rencontrer et discuter avec des gens du monde entier et nous devons dire que notre vœu s’est réalisé. En passant du temps dans la maison de Tailek (un couchsurfing bien sympathique ou plutôt une communauté de couchsurfing), nous avons pu rencontrer et partager nos expériences avec des allemands, d’autres français, une israélienne, des américains… sans compter que Scott et Bee, nos hôtes sont des crèmes et que discuter et partager des moments avec eux sont un pur bonheur.

Palace impérial de Bangkok
La Thaïlande nous laissera donc de bons souvenirs de rencontres mais aussi des images de paysages magnifiques avec Chiang Maï. Deuxième étape de notre périple, Chiang Maï reste très touristique. Réputé pour ses cours de cuisines et de massages, elle est située dans un environnement superbe entre la jungle et les montagnes. Difficile de ne pas succomber à son charme et de s’essayer aux nombreuses activités qui sont proposées. Visite de la ville et de quelques temples (nous faisons un peu une overdose surtout après le Cambodge), balade à vélo, accrobranche, treck dans la jungle, rencontre avec les tribus des montagnes, rafting, promenade à dos d’éléphants… nos journées ont été riche en émotion forte. 

Si nous n’avons malheureusement pas eu le temps de prendre son pouls, la Thaïlande restera pour nous un pays tournant dans notre tour du monde avec les derniers visas et revêtira un côté sportif. Une autre manière de découvrir et de s’immerger dans un pays.

Sophie

mardi 17 mai 2011

De retour à Bangkok


Scott, Tailek et Bee, notre couchsurfing
Notre escapade à Chiang Maï se termine et nous reprenons le chemin de la capitale en bus de nuit. Il nous faudra 10h dans un bus inconfortable avec des fauteuils qui se couchent à moitié et surtout en faisant attention à nos affaires (les vols dans les bus sont très fréquents en Thaïlande et sont organisés par les compagnies elles-mêmes) pour rejoindre Bangkok et la communauté de couchsurfing. Surprise, nous retrouvons Zoé, l’Israélienne rencontrée il y a une semaine en attente de son visa pour l’Inde. Il nous reste trois jours avant de s’envoler pour Pékin via Hong Kong et nous comptons les mettre à profit pour nous reposer et profiter un maximum de la ville. 

Seulement après deux mois à sillonner les temples, à visiter les marchés… et après avoir déjà passé 5 jours à Bangkok, le choix des lieux est assez limité. Cela ne nous empêche pas de nous promener dans les différents quartiers flânant au grès de nos envies et découvrant parfois des boutiques assez surprenantes comme un supermarché Carrefour implanté en plein milieu du quartier des affaires. On y trouve tous les produits bien de chez nous y compris du fromage. Anecdotique pour vous mais une petite perle pour nous qui après 5 mois en Asie semble redécouvrir les joies du shopping à la française. Il est toujours bon de retrouver un peu de France même à l’autre bout du monde.

Sophie et Julien

dimanche 15 mai 2011

Un trek peu ordinaire


Petite promenade à dos d'éléphant
Nous partons pour deux jours à travers la jungle Thaïlandaise ou plutôt l’immense forêt qui recouvre les montagnes pour y découvrir les ethnies. Quand on parle de tribus en Thaïlande, tout le monde pense aux femmes girafes. Et pourtant il en existe des centaines réparties sur tout le pays. Parquées dans un jardin, beaucoup trop touristiques, nous avons justement choisi de ne pas participer au marchandising que sont les femmes girafes. 

Vous nous direz que nous avons déjà participé à un trek dans la jungle cambodgienne alors pourquoi en refaire un.  En fait, c’est une randonnée un peu particulière puisqu’elle allie marche et activités sportives. Par contre, nous sommes loin des lieux non touristiques de Chi Path puisque le groupe ne fait pas moins de 15 personnes et nous rencontrons d’autres touristes sur le chemin. Le point positif est que nous faisons connaissance avec 6 autres français en vacances à Chiang Maï après un volontariat au Vietnam, en Chine ou avant d’entamer un nouveau job en Nouvelle Zélande. L’occasion de partager nos expériences et de passer de bons moments. 

Coucher de soleil sur les montagnes
Nous commençons ses deux jours par une petite promenade à dos d’éléphant. Nous bougeons dans tous les sens perchés sur son dos, le regardant évoluer sur des sentiers abrupts ou dans l’eau. Nous ne pouvons pas dire que la balade est impressionnante mais plutôt rigolote et sympathique surtout que nous évoluons dans un paysage montagneux assez luxuriant. Mais bon nous n’allons pas nous faire trimbaler à dos d’éléphant pendant toute la randonnée et nous entamons donc 2h30 de marches en montée assez abrupte disons le surtout qu’avec les pluies récentes le terrain glisse bien. Nous traversons ainsi quelques champs de bananes, passons des cascades assez jolies pour atteindre le sommet et le village de coca. Le paysage aux alentours est magnifique. En revanche, niveau tribu, nous repasserons car si les maisons sont en bois traditionnels, les habitants eux vivent beaucoup mieux que les villageois laotiens ou cambodgiens rencontrés le mois dernier. Portable et panneau solaire font partis des équipements classiques. Ce n’est pas très grave. L’essentiel est de pouvoir passer une super soirée dans un cadre magnifique, dans une maison en bois sur pilotis. Au programme jeux de cartes et surtout franche partie de rigolade surtout au moment d’aller se coucher sur de simples nattes posées à même le sol avec des moustiquaires datant de la guerre et de nombreux moustiques et insectes en tout genre y compris des cafards qui viennent vous chatouiller les pieds. Nous nous croirons presque dans une colonie de vacances tellement nous sommes serrés les uns contre les autres et avec son ambiance si particulière et si bonne enfant. Autant vous dire que la nuit a été plus que courte. 

Le petit groupe en plein effort...
Le lendemain après une descente assez dangereuse sur un chemin escarpé, très glissant (ce qui a valu de belles gamelles a certain d’entre nous) nous enchaînons les activités sportives : nage dans une cascade qui semble perdu au milieu de nulle part et qui nous offre un bon moment de détente dans une eau quand même assez froide et rafting. Pour cette première en rafting c’est en groupe de 5 que nous descendons les rapides. Sensations garanties. Et pour pimenter un peu le jeu, nous nous sommes amusés à rattraper les autres bateaux pour arroser ces occupants et à faire  la course entre nous. En descendant du rafting une croisière en bambou boat nous attendait. Assis sur des bambous attachés ensemble, vous vous laissez porter au grès de courant avec juste une perche pour se diriger. Assez pépère nous devons le dire et pas très intéressant surtout après le rafting ou le train de bambou.

Nous terminons le trek et surtout la soirée par un petit restaurant avec le groupe et un dernier verre dans un café somme toute assez étrange. Imaginez du reggae et du rock chanté et interprétez par des thaïlandais au look déjanté et aux cheveux longs. Le résultat est pas mal du tout et assez explosif. De quoi en tout cas passez une soirée mémorable aux sons latinos-thaïlandais et américains.

Sophie et Julien

Quelques photos du Laos, Vietnam, Cambodge

Ce n’est pas le Beaujolais nouveau mais je sais que vous les attendez avec impatience : les photos de notre escapade au Laos, Vietnam et Cambodge. Alors laissez vous portez par les images et bon voyage.

Laos : 

Vientiane : 


Sur la route de Viang Vieng : 


Viang Vieng : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/ViangVieng?feat=directlink

Sur la route de Kiokacham : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/AutresPhotos?feat=directlink

Kiokacham : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/Kiokacham?feat=directlink

Luang Prabang : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/LouangPrabang?feat=directlink

Nong Kiaw : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/NongKhiaw?feat=directlink

Viangh Kham : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/VianghKham?feat=directlink

Fin du Laos : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/FinDuLaos?feat=directlink

Vietnam :

Hanoï : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/HanoiS?feat=directlink
https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/Hanoi234Avril?feat=directlink

Halong Baie : 

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https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/BaieDHalong?feat=directlink

Sur la route menant à Dong Ha :



Hué : 

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Hoi An : 

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Sur la route de Dieu Tri : 

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Ho Chi Minh : 

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Cambodge : 

Phnom Penh : 

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Sihanoukville : 

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Chi Path : 

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Battambang : 

https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/4BatamBang12Mai?feat=directlink

Siem Reap : 
 
https://picasaweb.google.com/112286870359132443570/Jour0?feat=directlink

Temples d’Angkor :
 
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Sophie et Julien

jeudi 12 mai 2011

Journée shopping


Un des étals de fruits
En plus de ses activités, Chiang Mai est réputé pour ses nombreux marchés et ses handicrafts. Nous partons flâner dans ses différents lieux en commençant par le night bazar qui comme son nom l’indique est véritablement un bazar. Vous trouvez tout et n’importe quoi mais finalement pas grand-chose d’authentique et à des prix relativement élevés pour un marché. Cela reste tout de même une belle promenade à faire à la fraîcheur de la nuit dans les rues luxueuses de la ville. Il est situé à deux mètres du méridien et d’autres grands palaces. Un peu déçu, nous nous rendons à Warocot market. Fringues et bouffes à volonté s’y entassent. Nous n’avons jamais vu autant de stands de nourritures sur une aussi petite surface. Difficile de savoir où donner de la tête entre les fruits et légumes, les bonbons, les épices, les gâteaux… Loin d’être touristique il attire davantage les Thaïs et quelques apprentis cuisiniers pour notre plus grand bonheur. 

Durillon, fruit typique
A la recherche d’objets beaucoup plus typiques, nous sortons de Chiang Mai pour la rue dédiée à l’artisanat. Sculptures et autres objets en bois, en bambous et en pailles, vases et poteries décorés à la laque, cuir, bijoux en argent et en pierres précieuses, ombrelles et parasols en bambou et peints à la main… s’entassent. Structures très touristiques, boutiques, étales… se mêlent pour offrir un éventail assez atypique et intéressant. Nous pouvons même assister aux différentes étapes de confection des ombrelles, éventails... et autres artisanats made in thaïlande. Bien entendu, tout est fait pour les touristes mais au moins nous sommes certains que les différents objets sont authentiques et puis de temps en temps il est bon de se mêler aux touristes.

Ah oui bonne nouvelle de la journée, nous avons eu le visa chinois. Comme quoi, les papiers demandés sont justes pour dissuader les français de se rendre en Chine. 

Sophie et Julien

Chiang Mai, la ville où tout est possible


Une des nombreuses tyroliennes
Nous avons pris nos quartiers à Chiang Mai. Bien qu’un peu touristique, la ville est assez petite et pourvue d’un charme indéniable avec sa rivière, ses parcs, ses anciennes Douvres et ses nombreux temples disséminés ici et là. Nous en profitons pour nous reposer après ses deux mois intensifs. Repos mais également activités variées sont au programme. Si nous avons bannis les temples de notre programme (Angkor Vat nous suffit amplement pour le moment), cela ne nous empêche pas de les admirer de l’extérieur et d’apprécier la finesse de leurs façades toutes différentes et dédiés à Bouddha et à d’autres divinités différentes. 

Mise à part les édifices religieux, il est agréable de se promener à vélo et de découvrir les marchés, les monuments et de s’imprégner des odeurs agréables diffusés par les nombreuses étales de nourritures. Comme dans toute la Thaïlande, le plus difficile est de savoir quand s’arrêter de manger. A chaque coin de rue, vous trouvez du riz, des brochettes de viandes, des fruits et de nombreux mets inconnus mais à la vue et à l’odeur plus qu’alléchante. Le pire dans l’histoire c’est que rien n’est cher et du coup nous sommes tentés par tout. C’est vraiment un pays dangereux pour les gourmands que nous sommes. 

Pour éliminer tous ces calories (nous rigolons bien entendu), nous nous lançons dans différentes activités. Ici elles ne manquent pas et vous pouvez faire tout ce que vous voulez du trek, au cours de massage et de cuisine en passant par le tir au fusil, la promenade à l’éléphant, les massages, l’accrobranche… C’est justement l’accrobranche qui a retenu notre attention. L’activité ne se passe pas n’importe où puisque c’est au cœur de la jungle, sur des arbres centenaires et à plus de 50m du sol que nous évoluons. Il nous faudra tout de même plus de 3h pour venir à bout des 34 stations composées de tyroliennes, de ponts suspendus, de descentes en rappel… Nous nous prenons pour Tarzan passant de liane en liane sauf que les lianes sont des câbles. L’adrénaline est vraiment au rendez-vous dans une super ambiance. Le plus impressionnant reste la descente en rappel de 40m de haut où vous avez l’impression qu’un avion décroche. Sensation garantie. La tyrolienne de 300m de long n’est pas non plus mal dans son genre puisque vous atteignez tout de même la vitesse de 80 km² : un peu comme dans un train à toute vitesse sauf que là vous êtes suspendus dans le vide et que c’est vous qui devez freiner pour éviter de vous manger l’arbre juste devant à l’arrivée. Au final, c’est assez rigolo.

Panorama sur Chiang Mai
Après l’accrobranche assez sportive, nous nous octroyons un moment de détente, de bien-être et de relaxation enfin presque avec un massage thaïlandais. Nous ne pouvions pas ne pas faire un massage thaïlandais. Une fois n’est pas coutume, nous choisissons un institut assez luxueux pour être certains du professionnalisme des masseuses. A Chiang Mai, les instituts et autres foisonnent mais la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Si Julien tente le vrai body massage à la Thaï, Sophie préfère rester prudente avec  juste un massage des pieds, des épaules et du dos. Pendant que Sophie se fait chouchouter ou presque, Julien se fait triturer et plier de partout. Il faut dire que la base du massage Thaïlandais s’effectue avec les poings et la masseuse met tout son poids sur des points bien précis du corps.  Au final, si c’est assez spécial, le résultat est au rendez-vous avec une peau toute douce et surtout plus de douleurs dans le dos, les jambes et les pieds. Il faut vraiment le vivre une fois pour en comprendre tous les bienfaits. 

Julien et Sophie

Le casse tête Chinois…


Une petite Guest House sympathique
Nous partons pour Chang Mai, la ville des parapluies et des ombrelles pour faire le fameux visa chinois. Difficile à avoir pour le français, nous planchons dessus depuis 8 mois scrutant les moindres nouvelles, les nouveaux papiers à fournir… Il est temps de rassembler tous les documents et de le finaliser en croisant les doigts. Il nous faudra tout de même presque 2h pour remplir tous les formulaires, réserver un hôtel, préparer un itinéraire bidon…. Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour espérer obtenir le fameux sésame. Frais et dispo, nous nous rendons donc au consulat. Au guichet, la dame nous demande pratiquement tous les papiers, vérifiant et scrutant le moindre détail et faisant la fine bouche parce qu’ils sont écrits en français et non en anglais. Il faudrait presque s’excuser d’être français. Nous ne devons pas avoir une bonne tête. On nous avait dit qu’ils étaient payés pour être con mais on va finir par le croire. En sortant nous apprenons qu’il existe des passes à passes à Chiang Mai pour l’obtenir sans fournir de papiers. Tant pis, nous verrons bien. Finalement, nous ne les récupérons que le 12 dans 4 jours, alors que le délai est en principe de 3. Imaginez. Nous croisons les doigts espérant l’obtenir. 

Mais en attendant, nous allons profiter de Chiang Mai et des nombreuses activités divers et variées qui sont proposées. 

Sophie et Julien

mercredi 11 mai 2011

Cambodge : un pays en devenir

Angkor Vat
Nous terminons notre tour des pays du delta du Mékong par le Cambodge. Ouvert aux touristes que depuis 1à ou 15 ans, et marqué par la guerre, le Cambodge est au final le pays qui m’a le plus marquée des trois. Très petit, il ne compte que deux ou trois principales. Le reste se n’est que des chemins de terre qui mène le plus souvent à des villages typiques ou à la jungle. IL va falloir attendre encore quelques années avant que le pays démine toute sa jungle et qu’il développe ses infrastructures routières sans parler du train qui est tout simplement inexistant. Du coup à chaque étape c’est un peu le système D et les motorbikes et tuc tuc sont les rois.

Vous comprenez qu’il n’est pas si facile de sortir des villes touristiques. Et quand on parle de lieux touristiques, on ne trouve pas vraiment beaucoup de blancs sauf à Sihanoukville (qui commence à concurrencer Pukhet) et bien entendu les temples d’Angkor. 

Panorama de la jungle à Chi Phat
15 jours au Cambodge restent vraiment courts surtout pour découvrir vraiment le pays. Pour autant, nous avons choisi un itinéraire nous permettant de voir les différentes facettes de ce pays si petit et si varié. Avec son côté français (du pain partout, les maisons dans les villes construites à la française…), son aspect asiatique (repas à base de riz, les porteurs comme dans les autres pays, le nombre hallucinants de motorbikes portant tout et n’importe quoi), ses maisons sur pilotis en bois, en tôles ou en sac à patates, ses paysages grandioses, sa jungle luxuriante avec les dernières forêts primitives du monde et ses plages de sable blanc, le Cambodge a tout pour séduire.  Toutes les facettes que j’aime sont pour moi réunis ici : les plages de sables blancs à Sihanoukville, les villes occidentales pas trop grandes à Battambang et Phnom Penh, l’aventure, la montagne et la nature avec la jungle et Chi Path et la culture avec les sublimes temples d’Angkor. 

Village typique
Nous sommes passés des lieux touristiques aux villages typiques. Nous avons découverts le mode de vie des habitants dont le maître mot est le système D dans la jungle et la communauté de Chi Path. Nous nous sommes reposés sur les plages de Sihanoukville. Nous nous sommes imprégnés de la culture et de la religion hindouiste et bouddhiste avec les temples d’Angkor et nous avons découverts une nation meurtris par les Khmers Rouges et qui aujourd’hui encore tentent de se reconstruire. Bref, ces deux semaines ont été bien remplis et riche en émotions contradictoires : l’émerveillement, l’adrénaline, la consternation, le repos… 

Repos sur les plages à Sihanoukville
Finalement le Cambodge c’est tout cela. Difficile de dire ce qui m’a le plus marqué. Mais si je devais retenir que deux choses, je parlerai du treck dans la jungle à Chi Path loin des hommes où la nature prend le dessus et où vous vous sentez très humble face à elle. J’évoquerai aussi l’excentricité et la splendeur des temples d’Angkor construits il y a des siècles, abandonnés et désormais valorisés. Un patrimoine unique qu’il faut préserver. 

Sur le train de Bambou à Battambang
Le Cambodge reste le pays le plus pauvre du delta du Mékong. Dès notre arrivée et tout au long du séjour nous avons vu plus de mendiants, d’enfants vendant dans la rue pour gagner quelques sous (parfois exploités), de prostituées appelés pudiquement hôtesses parfois très jeunes que dans les autres pays. Nous avons aussi appris que les hommes devaient attendre 40 ans pour se marier avec des vierges (autant dire qu’un homme ne va pas attendre 40 ans pour baiser) et que  certaines familles vendaient leurs propres enfants et notamment les filles pour se nourrir. C’est sans compter le trafic de drogues et autres gérés par la police. La corruption fait aussi partie intégrante des mœurs. L’autre facette du Cambodge n’est pas ragoutante et le pays a besoin de faire un peu de ménage. Pourtant, il est épaulé par la communauté internationale puisque c’est le premier pays au monde par le nombre de ses ONG et associations venant en aide à la population. La grande question reste de savoir comment un pays aussi meurtri par la guerre va réussir à se reconstruire financièrement, intellectuellement, culturellement et architecturalement ? Tout reste à faire ou presque. Le tourisme et les ONG sont une solution mais pas la solution. Espérons juste qu’il ne deviendra pas comme son voisin le Vietnam en prenant les foreigners pour des vaches à lait. 

Sophie

dimanche 8 mai 2011

De retour en Thaïlande


Déjà deux mois que nous avons quitté Bangkok et la communauté de Couchsurfing. Deux mois bien remplis avec trois pays visités et autant de souvenirs et de rencontres. Mais il est déjà temps de boucler ce mini tour et de revenir à Bangkok pour les 12 derniers jours. C’est en bus que nous rentrons. Avec les récents affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, le voyage va être beaucoup plus long que prévu. Non seulement nous avons du changer de bus à la frontière (chose imprévue) mais en plus nous sommes tombés sur la compagnie la plus mal organisée du Cambodge ce n’est pas possible. Nous avons fait pas moins de 10 arrêts sur un trajet de 6h sans compter le passage de border et l’attente de plus d’une heure avant d’avoir un mini van du côté Thailandais. Ces stops inopinés nous en tout cas bien fit rire. 

Et c’est avec bonheur que nous retrouvons Scott, Bee et le petit Tailek ainsi que la communauté qui est bien vide puisque seul Zoé une Israélienne est actuellement présente.  Ce n’est que partie remise pour faire de nouvelles rencontres et puis un peu de silence et de repos ne fait jamais de mal. 

Sophie et Julien