Lever de soleil sur la jungle |
Dès les premiers mètres armés de nos sacs à dos (prétés par la communauté et qui ne sont pas adaptés) marchant dans les hautes herbes avant de nous enfoncer très vite dans le sbois, nous comprenons que cela ne sera pas une promenade de santé. La chaleur est écrasante doublée de l’humidité et il faut savoir composer avec les habitants nuisibles ounon. Les linchs, espèce de sansues des forets viennent sans arret sur nos pieds et nos jambes. Il faut etre vigilant et les enlever fréquement pour ne pas qu’ils vous sucent le sang. Il faut voir les jambes de Lic arranges par les Linchs. Assez impressionnant. Sur le chemin, nous croisons araignées géantes (que nous avions déjà vu la veille dans la douche ou ce qui sert de douche de nos hotes), serpents, scorpions, un nombre incroyable de fourmis et d’insectes de toutes les tailles et les couleurs ainsi que nombres d’oiseaux aux chants et aux plumages étranges. Ce qui reste le plus marquant, se sont les sons. Nous entendons taper, crier, chanter les animaux qui sont partouts autour de nous et si nous ne les voyons pas, en revanche ils nous offrent une véritable symphonie. Le plus rigolo reste cet oiseau rare don’t le chant très strident ressemble à la roulette du dentiste (charmant non). Quelques km plus loin, nous tombons sur une jolie rivière qui semble surgir de nulle part dans les profondeurs de la foret. Cela sera notre pause déjeuner. Etrange de manger sur un rocher entre deux eaux au milieu de la junge et envahis par les moucherons qui ne vous lachent pas.
On dresse le camps |
En fait de camps, c’est plutot une cabane ouverte en bois dont le toit est inexistant à certain endroit. Heureusement qu’il ne fait pas froid. Ce soir se sera dodo dans un hamac couverte par une moustiquaire à la pleine lune si nous pouvons dire. D’ailleurs avec la nuit qui tombe, dautres animaux prennent le relais et l’ambiance change. Les bruits se font plus presents, le bois craque et dans notre hamac il nous semble qu’à chaque instant quelque chose se passé. Dans le noir complet, vous entendez le sfeuilles bouger, marcher, le splats et assiettes laissés dehors s’entrechoquent comme si quelqu’un ou quelque chose venait manger. Nous prenons conscience que nous sommes dans la jungle, dans un milieu hostil. Tout est impressionnant, étrange presque effrayant.
Après une nuit dans la jungle, assez courte, le temps est de nouveau à la pluie. Trempés de la veille, le back pack de Sophie ayant aussi pris l’eau et au vu du temps, il est plus prudent de rentrer à Chi Phat plus tot que prévu (nous devions passer 2 nuits dans la jungle). Notre équipement n’est pas adapté pour la mousson. Le retour se fait assez rapidement une partie dans les bois, une autre dans les champs et les prairies qui servent pour la reforestation. L’occasion de voir le travail effectué par la communauté. Dernière petite surprise, nous traversons des champs de plantes grasses qui nous laissent en souvenir des centaines de petite épines sur nos pantaloons (Sophie passera son après midi à les enlever avec une pince à épiler).
Finalement, c’est en vélo datant de la guerre (et oui de nouveau) que nous finirons notre séjour découvrant les différentes facettes du village et son panorama entre jungle, montagne…
Une très bonne expérience plongée à la fois dans la vie quotidienne des cambodiens et l’immersion complete dans le monde fascinant de la jungle.
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