samedi 9 juillet 2011

Au pays des kangourous

Les fameux kangourous australiens
Nous nous enfonçons dans l’outback après 500 km sur une autoroute offrant peu d’intérêt. Dès notre passage dans le Queensland (et oui enfin), le panorama change avec des ranchs et des champs d’herbes jaunes à perte de vue. Ici ce n’est pas les kangourous les rois mais plutôt les vaches et les moutons des ranchs. Après plus de 300 km dans cette étendue désertique, la ville de Mont Isa semble être une vision perdue dans le néant. Nous nous demandons comment des gens peuvent vivre si loin de tout. Et pourtant la ville (minière de sur quoi) est assez développé et offre tout le confort d’une grande ville (imaginez que vous arrivez même à capter le net). Elle ressemble aux villages américains du bush que l’on voit dans les films ou à la télévision. 

En reprenant la route après cette brève bouffée d’oxygène citadine, les montagnes se font de plus en plus présentes au fur et à mesure de notre avancée. Nous quittons enfin la Highway pour des routes de campagne ou plutôt l’outback. Les voitures se comptent sur les doigts d’une main (8 en 2h) et à la place nous avons enfin la chance de croiser et de rencontrer les kangourous. Ces petites ou plutôt grosses bêtes qui vivent en majorité la nuit (et oui il faut le savoir) ne daignent montrer leur bout du nez qu’à la tombée et au lever du jour. Ils squattent  sur le bord de la route et nous comprenons pourquoi nous croisons autant de kangourous écrasés. Il faut dire qu’à l’approche des voitures, ils ont peur et traversent parfois sans prévenir. Il faut alors être très vigilant mais c’est un spectacle assez étonnant et touchant de voir ces dizaines de wallabies sauter et courir. Seul problème, ils sont difficiles à prendre en photos. 

Un aigle passe
Après cette première approche dans l’univers des kangourous, nous profitons des derniers rayons de soleil sur un parking bercés par le chant des oiseaux et des cigales. Les kangourous sont partis vaquer à leurs occupations nocturnes et nous les retrouverons sans aucun doute demain.

Sophie et Julien

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