jeudi 21 février 2013

Dernier jour et dernier émerveillement


Commerce de rue
Il me reste un temple essentiel que je souhaite voir et pour le coup il est situé juste devant l’hôtel. Du coup, je prends mon temps m’enfonçant un peu plus dans les chemins poussiéreux pour admirer les stupas, jeter un œil à quelques pagodes et leurs bouddhas, méditer devant ce magnifique spectacle et contempler la vie qui se déroule autour de ces monuments. Car la magie du site réside aussi dans cette vie qui s’y est organisée. Entre deux stupas, il n’est pas rare de trouver des champs, de voir des troupeaux de chèvres et de buffles gambadaient joyeusement… Comme si au fil des siècles, les birmans avaient oublié les temples qui les entouraient. Je vois aussi certaines familles profiter de l’ombre des pagodes désertées (sans bouddhas) pour préparer le repas, faire la sieste et même trier le riz et les légumes. Finalement, l’enchantement du site est fait aussi de ces petits gestes du quotidien et de cette vie locale loin ou pas des cars de touristes frénétiques qui ne les voient même pas.


La paya Schwezigon
Moi aussi je profite d’une sieste à l’ombre évitant la chaleur écrasante avant de me rendre à la paya Schwezigon. Elle a plusieurs particularités. La première, c’est une des dernières payas a toujours être en activité. Touristes et locaux se mêlent devant les dieux et les 37 nats. La deuxième, il est un des seuls voir le seul temple a revêtir un stupas en or alors que les autres sont pour la plupart en brique. Consacré à Bouddha et à ses 37 nats (disciples officiels), Schwezigon est impressionnante par sa clarté et sa ressemblance en miniature avec celle de Yangoon. Dans une petite salle, je découvre les 37 nats apprenant ainsi que Bouddha avait des disciples. Il faut vraiment que je me plonge plus attentivement dans ce courant de pensée à mon retour en France. En attendant, je profite de la sérénité et de la vie qui règne dans ce temple. Demain, je quitterai la quiétude de Bagan pour la ville folle de Mandalay.


Sophie
Photos

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