mardi 23 août 2011

Arrivée à Christchurch


Sophie affronte le froid polaire
Notre voyage dans l’Ile du Sud touche à sa fin et nous devons rejoindre Christchurch où nous attend l’avion qui nous ramènera jusqu’à Auckland. Tout au long de notre périple, les nouveaux zélandais nous ont répété que la ville était détruite et nous pensions trouver une citée en partie détruite par le tremblement de terre du 22 février dernier. A notre arrivée, nous prenons réellement conscience de l’étendue des dégâts. Le centre-ville de Christchurch n’existe plus ou presque. La majorité des bâtiments ont été détruits ou sont en ruine. Le centre-ville est purement et simplement interdit à la circulation et aux piétons et les maisons sont vides. Nous marchons le long des rues et nous avons l’impression d’être dans une ville morte, dévastée où les ouvriers s’affairent et les rues sentent parfois la mort. 

Julien se prépare à sortir
Quelques monuments historiques ont résisté plus ou moins avec parfois une partie effondrée. Des fleurs sont déposées ici et là pour commémorer les disparues. Nous prenons réellement conscience de la gravité du séisme et du traumatisme pour les habitants de la ville. Il faudra sans doute des années pour tout reconstruire et espérer effacer les cicatrices de ce terrible événement.  Impossible donc de visiter la ville ou même d’y flâner. Nous optons alors pour une tout autre activité : la visite du centre international de l’Antarctique. 

Le centre-ville de Christchurch détruit
Il faudra des années pour effacer les cicatrices
La Nouvelle Zélande est très impliquée dans le programme de l’Antarctique avec la base de Scott. Le centre vise à recréer les conditions de vie de la base et nous faire comprendre les enjeux écologiques et géologiques des expéditions. Le tout de manière interactif pour notre plus grand bonheur. Superbes photos de la nature, petits films et panneaux explicatifs viennent compléter d’autres activités plus rigolotes comme la pièce de refroidissement. Elle recrée les conditions de vie réelles en descendant le thermomètre à – 18 degré (ce qui n’est pas énorme par rapport  aux températures réelles qui peuvent atteindre – 50) et en simulant une tempête de vent et de neige. Nous nous prenons pour les scientifiques de l’extrême pendant la session de 5 minutes, testant la marche sous le vent, l’igloo et la rampe toboggan. Une fois sortie direction la hanggled, une voiture mélangeant camion et 4 X4 spécialement conçue pour affronter la glace, l’eau et les crevasses. Un petit parcours simule les conditions des routes. Assez impressionnant de voir la voiture devenir amphibie ou monter des pentes à plus de 80 %.  Beaucoup plus calme, le cinéma 4D nous projette dans le monde des pingouins et des éléphants de mer avec un petit documentaire de 30 minutes retraçant leur vie et leur reproduction. Trop mignon. Une bonne transition avant de découvrir (et oui enfin) les fameux pingouins bleus. Tout petits et vraiment bleus, ils se bronzent au soleil en poussant des petits cris. Nous apprenons ainsi qu’il existe différentes sortes de pingouins et oui ils ne sont pas tous noirs et blancs sur la banquise mais peuvent être jaune, bleu, rouge ou arborer une coupe de cheveux digne d’un punk. Au moins ils ne passent pas inaperçu dans l’immensité blanche. 

A la sortie du centre, nous avons envie que d’une seule chose, économiser pour pouvoir un jour aller voir et approcher cette fameuse banquise.

Sophie et Julien

Photos 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire