mercredi 31 août 2011

En route pour les lignes


La Baleine, première forme
Arrivés vers 9h30 à l’aéroport, nous constatons sans surprise que nous ne sommes pas les seuls et que la patience sera le maître mot de la matinée voire de la journée. Ce qui rageant c’est de voir les groupes  de touristes (souvent bling bling) arrivés et passés directement en salle d’embarquement alors que nous attendons depuis presque 1h. Allez c’est « le jeu ma pauvre Lucette » et il nous faudra encore attendre une autre heure avant d’arriver à la salle d’embarquement à notre tour. Entre temps, l’aéroport s’est vidé et nous serons finalement les derniers de la matinée à embarquer (arriver les derniers commencent à être une habitude pour nous). Nous prenons place dans un avion de 4 places ou un coucou car à ce stade on e sait plus vraiment. Après un décollage en fanfare (dans tous les sens du terme), nous commençons à tanguer dans tous les sens à tel point que même si nous ne sommes pas malades dans les transports, l’estomac se trouve sans dessus dessous (surtout pour Julien).  Cependant, nous passons vite ce petit inconvénient pour apercevoir le premier fameux dessin : la baleine

Le chien, réaliste n'est ce pas ?
Semblant sortir de nulle part dans l’immensité désertique, nous avons du mal à l’apercevoir, s’attendant à quelque chose de beaucoup plus grand. Erreur de notre part car à 300m, les proportions sont différentes et elle nous apparait toute petite (alors qu’elle fait quand même plus de 50m). Toute petite vue du ciel signifie gigantesque sur la terre. Un premier dessin, puis un second et un troisième tous plus extraordinaire les uns que les autres. Comment on-il fait pour tracer aussi droit, pourquoi ces animaux que font-ils là… ? Des milliers de questions nous passent par la tête alors que nous les découvrons. Dans le désert en survol, des milliers de lignes semblent partir des formes et nous devons parfois chercher un peu avant d’apercevoir la figure annoncée par le pilote. Et oui car contrairement aux photos, les lignes ne sont pas super blanches dans un décor noire mais se trace en gris sur un fond marron, blanc. On dirait des gamins cherchant Charlie dans une page et s’émerveiller une fois qu’on l’a trouvé. Une scène rendue encore plus irréaliste par notre pilote qui crie à chaque nouvelle apparition « attention, attention, la ballena (baleine) a la derecha (à la droite) ». 

L'astronaute ressemble à un dessin à la craie
Tour à tour la Baleine, les triangles, les trapèzes, l’astronaute, le singe, le chien, le condor, le colibri, l’arbre, les mains et le Parrot avec en bonus la spirale se révèle plus grandiose que jamais. Nous les apercevons plus ou moins bien suivant les formes. La Baleine reste inexistante jusqu’au développement des photos tandis que les autres figures se détachent parfois nettement du désert. Quant à l’astronaute, il ressemble davantage à un dessin fait à la craie sur les parois d’une montagne plutôt qu’aux lignes tellement il est différent et moins symétrique.

Cela restera un grand moment de fous rires, de découvertes et d’émerveillement. Comment dire, ces formes sont fantastiques, magiques, grandioses et tellement, tellement mystérieuses. Pour combien de temps encore difficile à dire car l’air et le vent font peu à peu disparaître ces merveilles. 

Plan des figures les plus connues
En retrouvant le plancher des vaches, nous avons envie d’aller voir de plus près ses dessins. Choses impossibles car le site est protégé pour éviter de les abimer. Le seul moyen est de nous rendre au mirador un peu plus loin sur la route. En fait de miradors, il s’agit davantage d’une tour. En haut, deux dessins, l’arbre et les mains se dressent devant nous et nous parait gigantesque cette fois-ci. Les traits  en dehors du dessin semblent droits et partent à l’infini dans le désert. Alors que d’autres sillons plus marqués forment le dessin. Nous pouvons nettement en voir la profondeur et presque en suivre le tracé. Avec le mirador, nous nous faisons une idée plus précise du gigantisme de ces lignes et du travail qu’il a fallu. Le mystère des lignes de Nazca ne sera sans doute jamais résolu mais une chose est certaine elle continuera à passionner de nombreuses personnes scientifiques, simples curieux ou voyageurs du monde entier.

Sophie et Julien

Photos 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire