dimanche 28 août 2011

En route vers les petits villages du Pérou


Des villas de luxe en plein désert
Ce matin nous quittons la capitale pour nous enfoncer dans les villages péruviens. Dès la sortie de Lima, le paysage change du tout au tout. Les bâtiments, maisons et immeubles terminés laissent place à des maisons qui semblent délabrées (ou plutôt qui sont en construction). Les petits villages éparpillés semblent sortir de nulle part dans ce panorama fait de sable et de roches. Nous nous croirons presque sur la lune tellement c’est désertique. Nous nous demandons où nous avons atterri et espérons que les panoramas vont être plus jolis par la suite parce que pour le moment le pays ne semble pas ragoûtant. Toutefois, nous savons que le littoral n’est pas super beau et il nous faudra patienter jusqu’au pic de la cordillère des Andes. 

Une plage jonchée de déchets
A notre arrivée à Paracas, un petit village, nous avons l’impression d’arriver dans une autre dimension. Comme un oasis au milieu d’un monde perdu, la petite bourgade s’avère très touristique à cause de sa principale attraction  les îles ballestas considérés comme le Galapagos des pauvres. Malheureusement nous arrivons trop tard pour embarquer voir cette fameuse île et nous devrons attendre demain. En attendant, nous partons nous promener le long de la plage. Quelle n’est pas notre surprise de découvrir le long de la plage de superbes villas digne de celles de St Tropez ou Cannes. Comme quoi il existe une classe très riche pendant que d’autres se battent pour survivre. 

Une colonie de flamands roses a élu domicile
Plus loin, la réalité de la pauvreté nous rattrape et surtout son manque d’écologie. La plage assez potable au départ se transforme en un dépotoir de sacs plastiques. Des centaines de sacs plastiques jonchent la plage à tel point qu’ils sont ancrés dans le sable et forme comme des rochers de différentes couleurs en fonction de leur état de décomposition. Pour nous c’est une honte. Pour autant au milieu de la puanteur engendrée et du sable immonde qui se déverse dans la mer, une colonie de flamands roses y a élu domicile. Etonnant. Nous nous demandons comment ses superbes oiseaux arrivent à vivre au milieu de cette déchetterie à ciel ouvert. Les peruviens ne sont vraiment pas respectueux de la nature alors qu’ils possèdent quelques merveilles de la nature comme l’Amazonie ou le Matchu Pitchu. Dommage et affligeant.

Sophie et Julien

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