samedi 27 août 2011

Lima, une capitale qui ne brille pas par sa beauté


Façades de la place centrale
En arrivant de l’autre côté de la planète, nous nous attendions à retrouver le soleil et la chaleur. Et ben non. Ici l’hiver est toujours présent même si les températures restent agréables (en moyenne 20) et le soleil est absent. En réalité, la capitale du Pérou voit rarement le soleil tellement elle est polluée. Nous sommes loin du souci écologique des nouveaux zélandais. 

Dès nos premiers pas dans les rues, nous avons l’impression d’être un peu revenu en Inde. Certes les rues sont plus propres et les maisons moins vétustes (quoique pas toujours) mais à côté les bus semblent sortir d’un autre temps et les voitures doivent avoir minimum une vingtaine d’année et un nombre hallucinant de kilomètres au compteur. Pollution garantie. De plus, Lima n’est pas une ville très sécurisante. Interdit de sortir la nuit et le jour vous devez rester vigilant à chaque instant pour les pick pockets et autres agressions possibles. Il n’est d’ailleurs pas rare que les taxis soient de mèche. Cela ne donne pas forcément envie surtout après avoir passé 8 mois dans des pays relativement sécurisés. Ce n’est pas cela qui va nous arrêter et nous partons à pieds vers la place principale de la ville. Si Sophie voyait Lima comme une ville colorée, il n’en est rien. Les immeubles des maisons et des façades sont gris et sales et les habitants sont habillés en jean et en basket. Il va falloir attendre de s’enfoncer dans les petits villages pour découvrir les vrais costumes traditionnels.

Façade de l'église San Fransisco
En attendant, la plaza central offre de jolis bâtiments et églises aux façades travaillées. Dommage que la pollution ne permette pas d’en saisir tous les détails, que les pigeons soient omniprésents et que la circulation ambiante d’en profiter. Nous découvrons tout de même quelques perles avec notamment l’église et le couvent San Francisco. Enfin, nous pouvons vraiment dire que nous sommes en Amérique Latine tant les églises ont une forme particulière.  

Après cette première immersion dans la ville et nos marques prises, nous nous dirigeons vers le quartier de Miraflores, le plus touristique de la ville. Nous comprenons vite pourquoi. Nous avons quitté les rues populaires pour les immeubles flambants neufs, les palaces et les voitures de luxe. Nous voilà dans le quartier riche où le fric, les touristes sont rois et les pick pockets aussi. Market mall et magasins de souvenirs incroyablement chers s’entassent sur les trottoirs tout comme les banques. Une aubaine pour nous car nous n’arrivons pas à retirer beaucoup d’argent au distributeur. En réalité, nous apprenons que les cartes internationales sont bloquées à 400 soles (soit 100 €) en raison des vols de liquide et de cartes de crédits. Le dollar est roi et le système d’échange dans la rue aussi. Ce n’est pas une super nouvelle pour nous qui voyageons avec peu de dollars. Il faudra s’en accommoder. Au moins, nous ne dépasserons pas notre budget. 

Statue un peu kitch du parc de l'amour
Et si Lima est immense (elle regroupe 1/3 des habitants du pays), elle reste finalement une capitale fade et sans grand intérêt touristique (ah moins de faire toutes les églises de la ville ou de vouloir dépenser ses sols dans les artisanats locaux). Après deux jours, nous décidons de partir vers le Sud pour découvrir, nous l’espérons la vraie vie péruvienne.

Sophie et Julien

 Photos

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