mardi 20 décembre 2011

Dernière ligne droite avant Buenos Aires

La forêt s'étend à perte de vue
Depuis hier la pluie ne s’est pas calmée. Nous avons l’impression que le ciel déverse sur nous tout le mauvais temps que nous n’avons pas eu durant les 12 derniers mois. On se croirait déjà en plein hiver français avec ce ciel gris, cette pluie diluvienne et ce froid polaire. 

Difficile dans ces conditions de partir pour le parc Pumalin. Il n’est jamais agréable de marcher des heures trempées et de devoir en plus monter la tente sans savoir comment nous la retrouverons le lendemain. Nous pourrions rester à attendre mais le temps ne semble pas se calmer dans les prochains jours. De plus Chaiten ne donne pas vraiment envie d’y traîner et nous décidons donc d’avancer. 

Les petits villages s'enchainent
A partir de ce moment, nous sommes encore loin de nous douter que le soir même nous aurions quitté définitivement le Chili. Parfois, tout s’enchaîne si vite que vous-même avez des difficultés à suivre. En quittant la ville de Chaiten pour Futaleufu, à la frontière argentine, nous quittons la région des lacs pour retrouver la Patagonie. Les montagnes parsemées de volcans s’étendent à perte de vue et pour la première fois depuis notre arrivée au Chili, nous découvrons un paysage fait de montagne verdoyante. La route ou plutôt le chemin semi goudronné sillonne à travers ce panorama verdoyant et nous nous croyons dans les Alpes françaises avec ses petits sentiers, ses rivières, ses torrents et ses forêts. Le trajet s’effectue dans ce cadre superbe jusqu’à la petite ville de Futaleufu. 

Un petit aperçu du parc Pumalin
Notre première idée était d’y rester et de faire le parc national qui s’étend le long de sa rivière couleur menthe. Seulement, la pluie est toujours là et l’opportunité de passer immédiatement en Argentine se présente. Notre désir de retrouver le soleil et surtout de partir à la rencontre des animaux qui font la Patagonie est trop forte et nous embarquons pour Esquel, la petite ville de l’autre côté de la frontière. Avant même de réaliser que le Chili c’est fini, nous nous retrouvons au milieu des estancias argentines et des prairies s’étendant sur des hectares et des hectares. 

Sophie et Julien

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