mardi 13 septembre 2011

La jungle : le poumon vert de la planète qu’il faut préserver


Lever de soleil sur la jungle
Lorsque nous sommes partis il y a 9 jours pour cette exploration de la jungle amazonienne, nous savions plus ou moins à quoi nous attendre. Mais nous étions loin de la réalité. Plus grande forêt au monde, l’Amazonie s’étend sur plusieurs pays allant de l’Amérique centrale à l’Amérique du Sud. Pourtant elle est menacée de destruction chaque jour davantage pour combler la cupidité humaine.

On la prélève pour faire des meubles en bois précieux, pour permettre à de nouveaux villages de s’installer ou pour construire une autoroute inutile. Le problème, c’est qui dit déforestation, dit extinction de certaines espèces florales et fauniques fragilisés. De plus en plus d’oiseaux, de plantes et d’animaux disparaissent et les gens n’ont pas conscience qu’en détruisant la jungle, ils détruisent notre vie peu à peu. 25 % des émissions de CO2 sont retenus par l’Amazonie. 

Des espèces d'oiseaux menacés
Heureusement certains gouvernements et les populations locales commencent à prendre conscience de l’enjeu et tentent à leur façon de garder la jungle intacte ou presque. Ils créent des réserves naturelles, des parcs nationaux sur des centaines d’hectares. Mais cela suffira-t-il ? En tout cas, c’est déjà un grand pas et permet à certaines espèces et plantes de survivre dans un habitat sain. Nous avons choisi de nous rendre dans l’une de ces réserves refusant de participer au massacre de la jungle ou à la mer de touristes qui se rendent à Iquitos sous prétexte de voir la jungle sans se priver de leurs hôtels 5 étoiles ou de leur confort. 

Un colibri butine
Actuellement l’un des plus beaux endroits préservés est le parc de Manu. N’allez pas croire qu’il n’y a pas de touristes et que le confort est totalement absent mais il reste très limité du fait de sa distance et de son aspect préservé et sauvage. Plusieurs agences proposent des expéditions dans ces contrées et nous avons choisi Pantiacolla pour son côté écologique et son sérieux. 

Une fois que vous avez parcouru les 2 jours de voyages, le spectacle est magique et magnifique. Vous vous retrouvez perdu au milieu de l’immensité amazonienne. Là où la nature a la priorité et où les animaux sont rois. Il faut vivre à leur tempo en se levant avec le soleil et en se couchant assez tôt. L’électricité (quand il y en a) se fait par générateur ou panneau solaire et comme eau il faudra vous contenter de la Madre Dios (rivière toute proche). Quelques inconvénients bien maigres en comparaison de toutes les merveilles qu’offre la jungle. Elle vous surprend à chaque instant par sa beauté, son aspect sauvage… En 9 jours et au cours d’un nombre incalculable de kilomètres à pied ou en bateau, nous avons eu la chance de pouvoir observer parfois de très près 170 espèces d’oiseaux, une quinzaine de mammifères et des centaines d’insectes, de papillons, de grenouilles., de fleurs, d’arbres et de plantes…

Une séance d'observation
La jungle reste un univers fascinant et dangereux pour l’homme. Un univers qui vous prend aux tripes et qui vous rappelle à chaque instant que la nature reste toujours la plus forte. Alors préservons la au maximum pour continuer à vivre et à admirer toutes ces espèces curieuses et intrigantes.

Sophie et Julien

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