mercredi 28 septembre 2011

Un départ retardé

La grève nous bloque
Après cette immersion dans la grande ville de La Paz (que nous retrouverons dans 15 jours), nous partons de bon matin pour prendre le bus vers Oruro puis Potosi. C’était sans compter la Bolivie. En arrivant au terminal des bus, une surprise de taille nous attend. Aucun bus ne part aujourd’hui en raison de problèmes sur la route et d’un débat politique qui bloque toute la cité. Nous savions qu’en Bolivie tout peut arriver mais là cela se confirme à nos dépends.
Contre mauvaise fortune bon cœur, nous réservons un bus pour Potosi le soir même en croisant les doigts pour qu’il parte. Une deuxième journée dans la capitale s’annonce donc. Nous rebroussons chemin en Taxi pour le centre-ville quand une deuxième surprise nous attend. Le Taxi ne peut nous déposer qu’à 1 km de notre destination à cause de manifestations. Commence alors une longue marche pour non seulement trouver notre chemin mais aussi éviter les policiers qui bloquent le passage pour le meeting politique et les manifestants. La situation est assez drôle.
La place San Francisco prend des airs bizarres
Des centaines d’hommes et de femmes se sont regroupés sur la place principale en scandant des slogans sans pour autant avancer ou défiler. Déjà hier après-midi nous avions eu un petit aperçu du mécontentement Bolivien avec une artère majeure bloquée. Visiblement les boliviens aiment manifester bruyamment, souvent mais pacifiquement. Nous nous croyons presque à Paris lors des grèves.
A côté, la vie fonctionne comme si tout était normal. Pour les habitants, cette situation est habituelle. De notre côté, nous errons dans les rues, en nous disant que ce pays va nous réserver son lot de surprises. Des surprises justement, elle n’a pas fini de nous en faire. En arrivant pour la deuxième fois au terminal de bus, nous constatons que notre bus partira (c’est la bonne nouvelle) mais avec 1h de retard (normal dans ce pays). En soit ce n’est pas très grave mais avec trois contre-temps dans la journée, nous pouvons nous dire qu’il faut nous mettre à l’heure de la Bolivie : un pays où tout peut arriver n’importe quand.
Sophie et Julien

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