La place centrale assez mignonne |
Un avion nous a donc emmené directement de Santiago jusqu’au bout du monde ou presque. Oui techniquement, nous serons au bout du monde à Ushuaia, du côté argentin. En attendant, nous avons déjà retrouvé le froid et surtout le vent glacial de l’Antarctique. A peine avons-nous franchi la porte de l’aéroport que nous sommes plongés dans un autre monde. Le vent balaie tout sur son passage et le paysage s’avère pour le moins dépouillé. Quand à la ville, elle semble triste avec ses petites maisons un peu vieillottes et ses rues fatiguées par la neige des hivers. Pourtant, les habitations affichent des couleurs gais avec leurs toits rouges, verts, bleus et l’aménagement des rives de l’océan jusqu’au centre-ville invite à s’y promener et s’y attarder. Peut-être que ce sentiment de tristesse est accentué par le vide dans les rues. Nous sommes dimanche, tous les magasins sont fermés, personne ou presque ne se promène et la cité semble morte, perdues au fin fond du monde. Nous verrons demain si ce sentiment est confirmé ou si même au bout du monde la vie reste trépignant.
Julien et Sophie
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