dimanche 27 novembre 2011

En mode furtif


Bienvenu au Torres Del Paine
Le parc national Torres Del Paine est considéré comme l’une des plus belles étendues sauvages de la Patagonie et même du Chili. Il parait que les paysages sont les mêmes qu’il y a plusieurs milliers d’années. Nous ne pouvions pas manquer cela et nous partons donc en bus pour les 110 km qui nous en séparent. Le problème reste le prix. 40 € pour deux personnes seulement pour marcher, nous trouvons que c’est un peu abusé. Nous décidons donc de boycotter l’entrée et de ne pas payer. Facile à dire mais pas facile à faire. 

Un avant-goût du parc
Nous arrivons donc en bus vers 17h et nous descendons rapidement avant la barrière, enlevant nos sacs à dos à la grande surprise du chauffeur et nous partons assez rapidement dans le sens inverse sans nous retourner.  Le poste de garde où l’on paie étant surélevé, il nous faut tracer un petit peu pour ne plus être dans la ligne de mire des gardiens avant de pouvoir s’arrêter. Première étape franchie. 

Il reste maintenant à nous trouver un petit coin pour nous installer et attendre tranquillement la fermeture vers 20h. En contrebas de la route, un petit tuyau servant pour les chantiers. Parfait pour glisser les sacs et nos petits culs discrètement. Il faut nous voir nous y faufilant pour nous appuyer tant bien que mal sur nos sacs et l’un sur l’autre. L’avantage reste que nous protégé du froid, du vent et de la pluie qui tombe par intermittence. Nous rigolons bien et c’est dans une ambiance bonne enfant que nous commençons la longue attente de 3h. Les heures passent assez vite finalement et nous nous offrons même le luxe d’un dîner frugal avant de risquer de mettre nos nez dehors vers 21h (il vaut mieux prévoir une marge).

Notre tuyau salvateur !
Julien se glisse en dehors du tuyau et passe en mode furtif pour aller espionner le poste de garde. Comme James Bond, il franchit rapidement la petite colline en face et avance moitié couché, moitié à 4 pattes pour se retrouver à quelques mètres de l’entrée. Il dégaine alors la caméra super zoom (ben oui nous n’avons pas de « Q » pour les gadgets ni de jumelles). Le gardien attend tout de même 21h30 avant de décider de lever le camp. Yes ! Le champ est libre. Nous nous engageons armés de nos sacs vers l’entrée. C’était sans compter une ambulance arrivant au même moment et une lumière s’allumant dans le poste. Non va-t-on devoir payer malgré tous nos efforts ?

Le fameux poste de garde
Le cœur battant nous faisons comme si nous venions juste d’arriver et nous franchissons la barrière. On dirait deux gamins entrain de commettre une grosse bêtise. A peine avons-nous fait deux pas dans le parc qu’un gardien nous interpelle, sortant d’une maison avoisinante. Il nous demande si nous avons fait du stop pour arriver aussi tard et nous explique que le parc est fermé (non on le savait pas pensons nous). Il accepte tout de même que nous plantions notre tente à l’arrière de sa maison dans le parc en nous précisant qu’il faudra payer demain. Etape franchie et si ce n’est pas encore gagnée le plus gros est fait.

Sophie et Julien

Photos 

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