vendredi 18 novembre 2011

De retour sur le continent


Toute petite devant ces gigantesques statues
 Notre escapade sur l’île de Pâques se termine déjà et il faut rejoindre Santiago avant de nouvelle aventure. Finalement ce caillou de 110 km2 garde un nombre incroyable de secrets. Si trois, quatre jours suffisent pour découvrir pratiquement tous les sites et voir ces immenses moais et ahus debout ou couchés, il faut une vie entière pour décrypter les raisons d’une telle édification. 

Les hypothèses autour de ses sculptures sont nombreuses sérieuses et parfois farfelues. Une chose est certaine, se retrouver devant ses géants de pierre ne laissent pas indifférent. Ils sont tellement réels que nous avons l’impression que demain ils vont se mettre en marche et livrer leur secret. Magique, mystérieux, ces moais ont quand même (enfin il s’agit d’une des nombreuses théories) été à l’origine de la destruction de l’île. Rivalité entre clan, déforestation pour les acheminer sur les lieux sacrés, guerres incessantes entre tribus… seraient venus à bout des habitants et de la végétation de l’île. Si cette théorie est vrai, elle fait réfléchir et finalement sommes nous pas entrain de reproduire la même erreur à l’échelle mondiale mais cette fois-ci non pas pour des statues mais pour des intérêts économiques. Toutefois, ceci s’avère un autre débat.

Un moai de plus ou pas
Aujourd’hui, sur l’île, l’herbe a remplacé les arbres d’autrefois (il n’y pratiquement pas d’arbres à l’exception de ceux replantés par l’homme) donnant un panorama étrange, dépouillé mais pas vilain au contraire. Le bleu du ciel et de l’océan semble se transformer en vert infini sur les terres. 

Après la pierre, le chocolat miam miam
Ce confetti perdu au milieu de l’immensité océanique reste un trésor culturel immense et aussi dérisoire semble-t-elle une base stratégique non négligeable. Lorsque nous apprenons que la piste d’atterrissage reste une des plus longues du monde pour permettre à une navette spatiale de se poser en cas d’urgence, qu’elle s’avère une base navale importante pour le Chili et que 50 000 touristes viennent chaque année la fouler, l’île de Pâques n’est pas si perdue que cela. Espérons juste qu’elle sera garder ces secrets le plus longtemps possible et continuer à préserver son environnement fragile pour qu’elle reste un coin de paradis minuscule mais combien important pour le monde.
 
Sophie et Julien

Photos 

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