samedi 26 novembre 2011

La porte du Torres del Paine


Nous nous battons contre des monstres...
Comme à son habitude, le trajet pour rejoindre Ushuaia au bout du monde à la petite ville de Puerto Natales au Chili a apporté son lot de surprises. En 11 mois et des milliers de kilomètres parcourus en bus, nous n’étions pas encore tombés une seule fois en panne (aussi étonnant que cela puisse paraître). C’est désormais choses faite avec une panne assez rigolote à une dizaine de kilomètre de Punta Arenas. Pour une raison inconnue, le bus a cassé sa boîte manuelle. Impossible donc de passer les vitesses et après une centaine de kilomètres à la vitesse d’une bonne tortue, il a finalement décidé de ne plus démarrer à l’entrée de la ville. 

Une technique originale pour ouvrir le coffre à bagages
Mais le plus rigolo s’avère qu’avec la panne, le chauffeur ne pouvait plus ouvrir les compartiments à bagage. Ne demandez pas le lien entre la boîte de vitesse et le système automatique des coffres à bagages, nous n’avons pas trouvé. Nous voilà donc attendant sur le trottoir pendant que le chauffeur, l’aide et deux autres personnes s’acharnent par tous les moyens pour ouvrir les compartiments. La scène déjà assez cocace le devient encore plus lorsqu’ils décident des les forcer à l’aide de tournevis et de barres à mines. Il faut imaginer deux personnes forçant les coffres tandis que deux autres retiennent le côté déjà forcé par toutes sortes d’objets. Et pendant ce temps une cinquième personne démonte un vélo pièce par pièce pour le sortir par une autre porte. Difficile de ne pas rire. 

Tout finit bien puisque les coffres cèdent, nous récupérons nos bagages, montons dans un autre bus et finissons par arriver tard dans la nuit à Puerto Natales, un petit village aux portes du parc national de Torres Del Paine (le parc le plus connu du pays).

Un couchsurfing accueillant
Là, nous sommes accueillis en couchsurfing par une famille en or. La famille Seguel avec Gloria, Oscar, Bastian, Enzo, Alison et Gustavo, les 4 enfants et le chien un peu polisson a la main sur le cœur. Sans trop de moyen, ils accueillent avec beaucoup de gentillesse tous les randonneurs et voyageurs du monde entier. Ici pas besoin de s’accommoder de fioritures et si le confort reste modeste, en revanche tout est fait pour que nous nous sentions chez nous. Et même avec notre peu d’espagnol (enfin surtout Sophie car Julien se débrouille), nous arrivons à nous débrouiller et nous passons une bonne journée en leur compagnie. Une détente bien méritée avant de partir à l’assaut du parc Tores Del Paine que nous allons dès demain découvrir pendant 6 jours.

Sophie et Julien

Photos 

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