mercredi 5 octobre 2011

Le salar d’Uyuni : un désert de toute beauté


Un magnifique lever de soleil sur le Salar
Après 3 jours à vadrouiller et à découvrir les couleurs magnifiques sur les pistes du Sud Lipez, nous arrivons enfin à notre destination : le salar d’Uyuni. Sur le pied de guerre à 5h du matin, nous roulons un moment avant de nous poser pour observer le lever du soleil. Dans le silence de l’aube, l’immense mer de sel se dévoile petit à petit passant du noir au blanc étincelant. Au fil des minutes, nous prenons conscience de toute la beauté et de l’immensité du salar. 

L'ile pescado et ses cactus de sel
Nous sommes dans un monde à part où seul le bleu du ciel tranche avec le blanc immaculé et brillant de cet océan. Nous nous croyons presque à la neige sauf que le sol n’est pas lisse mais arbore des plaques de sel, très salé d’ailleurs. Nous restons bouche bée devant toute cette splendeur et il est difficile de mettre des mots sur ce que nous ressentons. Les premières minutes de contemplation passée, nous commençons à marcher dans ce désert blanc silencieusement, goûtant chaque moment unique, observant le silence de la terre. Mais, ici tout est trompeur. Alors que nous voyons une petite île un peu plus loin, approximativement à 20 minutes de marche, il faut en réalité plus de 2h pour l’atteindre. 

Du sel à perte de vue
Après 30 minutes, nous reprenons la jeep pour cette fameuse île aux poissons (Piscado). Perdu au milieu du salar, elle arbore des centaines et des centaines d’immense cactus couvert en parti de sel, leur donnant un aspect fantomatique. En hait la vue est tellement dégagée que nous avons l’impression de voir l’infini. Il faut dire que le blanc s’étend à perte de vue et qu’il est juste coupé par les montagnes toute petites (en réalité elles font plus de 5 000 m) très très loin. 

Cette impression d’absence d’horizon devient pour nous un terrain de jeu. Et oui qui dit infini, dit perspective. Armés de nos appareils photos, nous rivalisons d’imagination avec des bouteilles, une fourchette, un bout de bois… Nous sommes tour à tour manger, assis sur les immenses bouteilles, perchés sur un arbre gigantesque… Autant de prétexte à rire et à faire les fous. 

Une bière géante !
En marchant sur le sel, nous créons parfois de petits trous d’eau. En fait, le salar n’est pas vraiment un désert comme nous le pensions au premier regard, mais une immense couche blanche qui recouvre à des profondeurs différentes de l’eau douce. Le croûte de sel peut atteindre s’étend de 1mm à plus de 1m de profondeur. En dessous l’eau d’un bleu glacier s’avère très salée (normal nous direz vous) . Nous nous rendons compte davantage du phénomène en creusant le sel pour le récupérer ou lors de notre visite d’une fabrique de récupération du sel. Des centaines de tas atteignant parfois plus de 1m50 sèchent au soleil reposant dans une fine couche d’eau du même bleu que sur le salar. Une fois séchée, les cristaux de sel servent  pour la cuisine (transformée) mais aussi pour construire les maisons ou réaliser des sculptures géantes (un peu sur le même principe que de la glace ou du sable). 

Des montagnes de sel
Nous visitons justement un des premiers hôtels de sel construits au milieu de l’immensité blanche. C’est l’occasion de voir que les bâtiments résistent à l’épreuve du vent, de la pluie et des années.  C’est aussi ainsi que se termine notre épopée dans la magie blanche du salar. Nous rejoignons rapidement Uyuni et quittons Rémi, Gisèle et Else. 

Cette aventure dans le sud Lipez nous laissera en tout cas un souvenir coloré avec de nombreux moments magiques et notamment le salar et son manteau blanc infini.

Sophie et Julien

Photos 

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