lundi 31 octobre 2011

Arrivée dans la folie de San Pedro De Atacama


Une petite église mignonne à l'image du village
Le moins que nous pouvons dire c’est que les Chiliens ne sont pas très organisés et que les policiers sont stricts, peut-être même un peu trop. Alors que nous avons pris un bus de nuit pour nous emmener de la plage au milieu du désert d’Atacama, nous avons la désagréable surprise d’être réveillé à 2h du matin par un contrôle de douane.

Ici, à chaque passage de région, vous êtes priés de jour comme de nuit de descendre et de passer vos valises aux rayons X pour détecter la drogue mais aussi pour voir si vous n’avez pas de fruits et légumes frais. Les autorités ont très peur des petits insectes qui pourraient infecter leurs productions. Autant dire que c’est comme si à chaque passage de département en France, on vous demandez de sortir et de vider votre voiture. Nous n’osons même pas imaginer les embouteillages les jours de grands départs en vacances. Enfin, nous nous plions à la règle avant de continuer notre trajet. 3h plus tard, nous arrivons dans la ville minière de Calama où nous devons changer de bus. 

Des rues désertiques tôt le matin
Mais, là, nous avons la désagréable surprise de constater qu’aucun bus ne part avant 7h du matin pour San Pedro et en plus le terminal de bus n’étant pas ouvert, nous sommes priés d’attendre dehors dans le froid comme des clochards. Autant dire que nous ne sommes pas très enchantés mais nous faisons avec. Finalement, nous prenons le premier bus à 7h15 très cher (nous n’allions pas encore attendre 2h pour le bus local) et nous arrivons dans 2h plus tard sous le soleil et la chaleur matinale dans une ville folle. Le 1ernovembre est férié au Chili et les chiliens font sandwich (pont pour nous). Du coup des familles entières se sont déversées sur le petit village en plus des touristes à tel point qu’il n’y a pas assez de logement pour tout le monde.

San Pedro, un village au milieu de rien
Qui dit touristes, dit également prix démentiels. Nous nous dirigeons vers le premier camping du village, ne tentant même pas las hôtels hors de prix, pour nous entendre dire qu’il faut compter 26 € pour deux pour planter une tente. Démentiel. Même en France on paie moins cher. Fatigués, dégoûtés de voir qu’ils profitent des touristes, nous continuons à arpenter les rues infructueusement avant de trouver un champ avec douche et WC qui n’ont pas vu de rénovation depuis longtemps et tentes empilés les uns sur les autres à un prix assez cher mais encore abordable.  

Après un montage de tente assez épique par manque de place et par la fatigue qui nous l’a fait monter à l’envers une première fois (on ne rigole pas), nous prenons la direction du centre-ville. Enfin, centre-ville reste un grand mot puisque le village de 3 000 habitants se limite à une dizaine de rues.  Le village en lui-même avec ses petites rues non goudronnées, ces petites maisons charmantes, sa place et son église toute blanche est charmant et pourrait être bon vivre si les touristes ne déambulaient pas par milliers. Et encore les touristes étrangers ne sont pas les pires.

Notre camping
Depuis notre arrivée au Chili, nous avons constaté pour notre plus grand malheur que les Chiliens se croyaient tout permis. Normal pour eux de bousculer, de doubler dans les files, d’accaparer la personne avec laquelle vous discutiez pour lui poser une question comme si c’était normal, de faire du bruit en chantant à tue-tête et parlant fort, buvant jusqu’à pas d’heure alors que vous essayez de dormir et que vous leur avez demandé gentiment de baisser d’un ton plusieurs fois… Autant dire que nous avons beaucoup de mal à les trouver sympathique et leurs attitudes à San Pedro ne va faire que confirmer nos premières impressions. Espérons que la suite sera meilleure.

Sophie et Julien

Photos 

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