mardi 25 octobre 2011

Nous passons au Chili


Sur la route nous menant à Tacna
Arrivés tard à Tacna, nous apprenons qu’il n’existe qu’un seul train très très tôt pour passer la frontière chilienne. Du coup, nous optons pour le traditionnel bus en espérant ne pas avoir de soucis à la frontière comme cela peut parfois être le cas pour les non résidents péruviens ou chiliens. 

Nous montons dans un bus plus que local et nous arrivons sans encombre à la frontière où nous accomplissons les formalités sans encombre. Plutôt rigolo, nous devons passer nos sacs au rayon X car il est interdit d’importer des fruits et légumes avant de remonter dans le bus direction Arica, la première ville chilienne. A peine avons-nous fait quelques kilomètres, que la différence entre les deux pays est flagrante. 

Des petits métiers que nous ne retrouverons plus au Chili
Ici pas de maisons délabrés ni des routes plus ou moins goudronnées mais de beaux immeubles, des routes dignes de ce nom et même une autoroute à 2 voies (nous n’en avions plus vu depuis Hong Kong). Le paysage change également et si nous suivions le désert depuis un petit moment, il se fait plus présent avec au fond la mer et les cités balnéaires. En entrant dans le centre-ville d’Arica, nous prenons vite conscience du mode de vie élevé des chiliens. Les prix sont multipliés par 2 par rapport au Pérou et atteignent pratiquement ceux de la France. Terminé les prix bas, les négociations et de manger pas cher. Il va falloir nous accommoder de nouveau au prix fixé, à la nourriture occidentale et chère… D’un côté, cela nous fait du bien de retrouver un peu plus de confort, la propreté et d’un autre côté, il va falloir faire beaucoup plus attention à nos dépenses si nous voulons découvrir convenablement le pays jusque Puntas Arenas. 

En attendant, nous profitons de la chaleur et du soleil présent toute l’année et nous commençons à nous familiariser avec la vie de chiliens.

Sophie et Julien

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