lundi 17 octobre 2011

Nous montons


Une montée de marches
Pour notre deuxième jour, nous partons de bon matin direction Paqaymayu où nous nous arrêterons pour la nuit. 7h de marche suffise et il s’agit pour nous que d’une demie journée de marche. Toutefois avant de pouvoir atteindre le camp, il faut passer le col qui se situe à 4 200m, soit 900m de dénivelé. Inutile de dire que cela monte. Nous partons à notre rythme sur un chemin pavé bordé de nombreuses marches (en 3 jours, nous allons en monter ou descendre plus de 3 000 sans compter le Matchu Pichu). Les 6 premiers kilomètres restent assez faciles avant que la pente devienne plus raide (5 ou 6 %). Comme nous sommes habitués à l’altitude et que les montées ne nous font pas vraiment peur, nous grimpons assez facilement et en 4h30 nous atteignons le pass de 4 200m. Nous profitons tout au long du chemin d’un paysage magnifique. Si au départ, nous marchons dans une très jolie forêt bordée de fleurs et d’une petite rivière donnant une ambiance bucolique, nous finissons par atteindre les montagnes plus désertiques et abruptes avec en toile de fond les sommets enneigés. 

Dur dur d'arriver en haut
Cependant, une fois le col passé, le paysage et le temps change radicalement. Nous pénétrons dans un brouillard et dans la forêt équatoriale et le chemin se fait plus dangereux. Nous suivons désormais les traces des Incas sur un sentier très ancien et dons abîmé. Alors que nous commençons notre descente avec précaution, nous assistons à la chute d’un porteur sur la tête alors qu’un peu plus tôt notre cuisinier et un porteur d’une autre compagnie se sont battus sur le chemin. Nous ne savions pas que les péruviens avaient le sang chaud mais pourquoi pas. 

Le brouillard après le col
Finalement après 2h de descente, nous arrivons sans une égratignure au camp. De là commence une longue attente (c’est un peu le leitmotiv de ces deux jours) car non seulement notre cuisinier n’est pas prêt d’arriver mais en plus si nous avons tenu un bon rythme, les deux argentins qui nous accompagnent, Claudio et César (nous ne sommes que 4 dans le groupe) éprouvent plus de difficultés à grimper. Ils finiront par arriver quelques minutes après le cuisinier 1h30 après nous, fatigués mais contents. Espérons que demain les 16 derniers kilomètres seront plus faciles.

Sophie et Julien

Photos 

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